Quand la France tue des chiens…

Quand la France tue des chiens…

Expérimentation animale
25.02.2016
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Quand la France tue des chiens, l'Italie choisit de condamner ceux les torturant. La Cour d'appel de Brescia confirme la condamnation des dirigeants de Green Hill.

Quand la France tue des chiens, l’Italie choisit de condamner ceux qui les torturent. La Cour d’appel de Brescia vient de confirmer la sévère condamnation des dirigeants de Green Hill, un élevage de chiens destinés aux laboratoires de toute l’Europe. 3000 beagles sont sauvés !

La France est, des 27 pays de l’Union européenne, celui qui expérimente le plus sur les chiens et les chats. Récemment, avec le scandale Biotrial, une personne est décédée. Pourtant, des chiens étaient morts lors des phases précliniques… Suppliciés et morts pourquoi?

Depuis 1999,
One Voice milite pour la fin de l’expérimentation sur les chiens et les chats et démontre ses aberrations. Elle a réussi à empêcher l’installation d’un élevage par Marshall à Montbeugny, a révélé à travers plusieurs enquêtes les pratiques des élevages de chiens destinés aux laboratoires et a sauvé plusieurs beagles.

Nous avons déjà écrit à la ministre de la Santé au sujet des
chimpanzés qui auraient été utilisés par Biotrial et n’avons pas reçu de réponse. Un nouveau courrier lui est envoyé cette semaine ainsi qu’à la ministre de la Recherche, pour demander également des comptes concernant ces chiens dont la mort n’a pas empêché celle d’un humain. La victoire historique de la LAV en Italie devrait être inspirante !

Car la LAV, notre partenaire italien au sein de la Coalition européenne, a rondement mené une longue bataille juridique. Après des années de combat pour fermer l’élevage de chiens de Green Hill et une enquête saisissante, elle avait porté plainte et obtenu en 2012 la saisie de 3000 beagles destinés aux laboratoires de toute l’Europe. Puis, l’affaire a pris un tournant décisif en 2014, quand l’Italie a annoncé qu’elle interdisait ce type d’élevage. Et en janvier 2015, le jugement en première instance condamnait le vétérinaire, le directeur et le manager exécutif de Green Hill. En confirmant hier cette condamnation pour actes de cruauté, maltraitance et euthanasies illégales, la Cour d’appel envoie un signal fort à tous les scientifiques : les chiens n’ont pas leur place dans les laboratoires !

Les peines sont exemplaires : prison et interdiction d’exercer pendant 2 ans. Il faut dire que chez Green Hill les chiens n’étaient pas soignés mais tués, même pour de simples pathologies dermatologiques : question de rentabilité… Avec cette décision, l’Italie exprime clairement son refus de prioriser les intérêts économiques même d’une grosse multinationale comme Marshall (à qui appartient Green Hill) lorsque le bien-être d’individus sentients est en jeu.

Et la France ? Continuera-t-elle à fermer les yeux sur l’éthique et le progrès quand des intérêts économiques sont en jeu ? Combien de morts encore pour revoir les pratiques des laboratoires français ?

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