Procès en appel du chenil de l’Oise

Procès en appel du chenil de l’Oise

Animaux familiers
29.10.2012
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Le 7 novembre prochain, à Amiens, aura lieu le procès en appel du chenil de l’Oise, où 46 chiens avaient été saisis au printemps 2011. Au vu de la gravité des faits, One Voice espère une confirmation du jugement.

En mars 2011, au terme de 8 ans d’enquête, menée en collaboration avec la DDPP, et avec la gendarmerie dès 2010, 46 chiens étaient saisis dans le chenil de l’Oise. Prise en charge par One Voice, qui en a assumé la logistique avec l’aide d’associations amies, l’opération a permis d’en sortir plusieurs bouledogues anglais, bouledogues français et dogues de Bordeaux, ainsi que d’un American staff, un chien nu et un croisé berger. La plupart vivaient enfermés dans des caisses et étaient atteints de pathologies graves.

Le 22 février 2012, à Senlis, les propriétaires de l’élevage ont été jugés pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique, poursuite d’une exploitation classée non conforme, exercice malgré mise en demeure d’activité d’élevage sans certificat de capacité et détention de chien de garde ou d’attaque sans assurance et sans permis. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison ferme chacun ; une interdiction définitive d’exercer une activité en lien avec des animaux pour lui (c’était déjà le cas pour elle) – à la fois dans le domaine social et professionnel ; diverses amendes et, surtout, une interdiction définitive de détenir un animal… Les chiens confisqués ont été confiés par la justice à One Voice.

A leur demande, un procès en appel aura lieu le 7 novembre prochain à Amiens.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Ce que ces éleveurs ont fait subir aux chiens n’est pas anodin. One Voice espère une confirmation du jugement dont les condamnations nous semblent tout à fait adaptées. Ce procès est le point final d’une longue et pénible affaire. Il a été rendu possible grâce au concours des services vétérinaires. Leur expertise sur le terrain est le pendant indispensable du travail des associations comme la nôtre. Le manque de moyens dont ils souffrent actuellement ne peut donc que susciter notre plus vive inquiétude quant à l’avenir de ce type de dossiers. »

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