PLF: One Voice monte au créneau pour défendre son droit à informer sur la cruauté envers les animaux
One Voice s'insurge des amendements-baillons pour les associations animalistes, adoptés aujourd’hui en commission des finances.
One Voice a pris connaissance des trois amendements qui ont étés adoptés (n°I-CF16, n°I-CF98 et n°I-CF607, photo ci-dessous) aujourd’hui en commission des finances sur le Projet de Loi de Finances, et qui visent à supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles et industriels.
L’association, qui est lanceuse d’alerte ou relaye la parole de lanceurs d’alerte sur de nombreux sujets liés aux irrégularités et manquements, aux maltraitances ou actes de cruauté dont sont victimes les animaux, de la part d’éleveurs, de circassiens etc, ne peut que dénoncer cette tentative de mettre en difficulté les associations qui défendent en réalité le respect des lois déjà en place, contre des dissimulations. Ce n’est pas parce que des groupes de pression en faveur d’intérêts privés ont l’oreille du ministre de l’Agriculture que nous laisserons la loi à ce point se déséquilibrer en faveur de ces lobbys défavorables aux animaux et à la nature.
One Voice est une association radicale et non-violente. Ses méthodes, notamment l’investigation, permettent de montrer ce qui est caché par des personnes qui enfreignent la loi. Et les images qu’elle produit en justice ont permis de nombreuses victoires en faveur des animaux.
Par exemple, l’enquête sur les dix tigres détenus par un dresseur de cirque ayant mené à leur saisie en décembre 2020, celle dans les fermes de visons, dont les images ont permis que les parlementaires décident fin novembre 2021 de bannir les élevages de fourrure du territoire national. Mais aussi nos investigations au sein des élevages d’animaux (oiseaux, cervidés, sangliers) servant de gibier aux chasseurs.
One Voice appelle donc l’ensemble des députés et tout particulièrement ceux attachés à la défense des animaux, ceux attachés au droit d’informer et au droit à la désobéissance civile, à rejeter ces amendements lors de la séance plénière.