L’ECVAM a diffusé une annonce au sujet du remplacement des animaux pour la fabrication des anticorps. Il est grand temps que les chercheurs en tiennent compte.
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Au tribunal pour Lechmee, Mina et Kamala face au Cirque Medrano!
Au tribunal pour Lechmee, Mina et Kamala face au Cirque Medrano!
Au tribunal pour Lechmee, Mina et Kamala face au Cirque Medrano!
04.01.2021
Doubs
Au tribunal pour Lechmee, Mina et Kamala face au Cirque Medrano!
Cirques
En avril 2018, le Cirque de Saint-Pétersbourg a effectué plusieurs parades dans les rues de villes et villages. Lechmee, aveugle et handicapée, était guidée par ses amies de toujours, Mina et Kamala, et les dresseurs les surveillaient, un ankus à la main. Nous avions déposé plainte pour que le certificat de capacité du cirque lui soit retiré et donc rendre enfin impossible l’exploitation des éléphantes. L’audience est prévue le 8 janvier 2021 au tribunal administratif de Besançon à 10h.
Crédits photos: Page Facebook Info Routes Haut-Doubs 25
Mina et Kamala ont plus de cent ans à elles deux. Pourtant, le cirque de Saint-Pétersbourg de Medrano, dirigé par Raoul Gibault, refuse depuis des décennies de mettre Mina et Kamala à la retraite. Grâce à nos enquêtes, à nos plaintes et à la très forte mobilisation du public, nous avions obtenu que la vieille éléphante aveugle et handicapée, Lechmee, cesse d’être exploitée sur les routes. Malheureusement, le dresseur et patron a choisi de s’en débarrasser en Angleterre, loin de ses amies qui la nourrissaient elles-mêmes et la guidaient en l’escortant en permanence.
Mais à l’époque des faits, en 2018, elles étaient encore toutes les trois captives du Cirque de Saint-Pétersbourg, transportées ensemble comme le matériel d’acrobaties, dans les camions faisant supporter à leurs pattes endolories des kilomètres de route.
Car chez Medrano, on ne fait pas dans la dentelle. Les animaux doivent marcher à la baguette. Et dans le cas des éléphantes, à coups d’ankus, de coups de jus, de coups de poing… et à coups de marches forcées dans le bruit assourdissant des hauts-parleurs, quand bien même on est handicapé ou aveugle.
En effet, au printemps 2018, Lechmee, Mina et Kamala avaient été filmées par le cirque lui-même ainsi que par des passants, en train de défiler dans la rue au milieu du public et des voitures, sans aucun dispositif de sécurité, dans plusieurs villes et villages. Or les parades d’animaux sauvages doivent être soumises à autorisation préalable.
Nous avons donc demandé le 16 avril 2018 au préfet du Doubs de procéder au retrait du certificat de capacité du propriétaire des éléphantes à la suite des faits s’étant déroulés trois jours avant à Morteau. Sans ce certificat, impossible de les détenir et encore moins de les produire en spectacle. La préfecture n’ayant pas daigné nous répondre, nous avons saisi la justice. L’audience aura lieu le 8 janvier 2021 au tribunal administratif de Besançon à 10h.
Lechmee, Mina et Kamala dans les rues de Rambervillers, avril 2018, quelques jours avant de parader dans les rues de Morteau
2020, nos combats en images
2020, nos combats en images
2020, nos combats en images
27.12.2020
2020, nos combats en images
Autre campagne de l’association (ou multiples)
Cette année inédite a été ponctuée d’avancées concrètes pour les animaux. Ceci grâce à notre travail acharné et à votre soutien sans faille. Nous avons même marqué de nombreux points hors des frontières : les luttes contre la fourrure et l’expérimentation animale ont pris une envergure internationale avec nos partenaires notamment au sein de coalitions mondiales.
Quelle magnifique récompense pour nos 25 ans d’existence !
En ces temps de fêtes, retrouvez les émotions que nous avons vécues et partagées tout au long de ces derniers mois … Ces 12 mois de sensibilisation, d’enquêtes, d’audiences, de sauvetages et de victoires, nous vous les dédions.
Pour 2021, conservons cet élan, continuons de nous mobiliser tous ensemble ! De nombreux combats nous attendent encore, la persévérance doit rester notre alliée.
66% de votre don est déductible de vos impôts dans la limite de 20% de vos revenus imposables.
N’accepter aucune subvention permet à One Voice d’agir et de parler en toute indépendance, en France et dans le monde.
Des singes arrivent aujourd’hui aux États-Unis sur un vol de fret d’Air Bridge Cargo
Des singes arrivent aujourd’hui aux États-Unis sur un vol de fret d’Air Bridge Cargo
Des singes arrivent aujourd’hui aux États-Unis sur un vol de fret d’Air Bridge Cargo
17.12.2020
Des singes arrivent aujourd’hui aux États-Unis sur un vol de fret d’Air Bridge Cargo
Expérimentation animale
Interpellons à nouveau Air Bridge Cargo! Avec notre partenaire Action for Primates nous alertons sur l’arrivée imminente de macaques à longue queue aux Etats-Unis en provenance de Russie et avant, du Cambodge par avion, pour de l’expérimentation animale. Cela doit cesser!
Un avion de la compagnie AirBridgeCargo transportant des singes fait actuellement route de Moscou à Chicago aux États-Unis. Notre source moscovite a alerté Action for Primates et One Voice à propos de l’arrivée de primates aujourd’hui à l’aéroport international de Chicago O’Hare (ORD) à 7h30 CST (13h30 GMT et 14h30 CET) sur le vol ABW301/RU301.
Les singes (des macaques à longue queue) ont été expédiés du Cambodge à Moscou (ABW348/RU348) où ils sont arrivés tard la nuit dernière. Expédiés par fret dans de petites caisses de transit, ils auront subi deux vols internationaux ainsi qu’une longue escale retardée à l’aéroport international Sheremetyevo Alexander S. Pushkin (SVO) de Moscou. Le voyage total, qui compte plus de 15 000 kilomètres, durera plus de 25 heures, temps de transit compris, ces animaux intelligents et sensibles étant transportés à travers le monde à des fins d’expérimentation dans les laboratoires américains.
Même si vous l’avez déjà fait, merci d’envoyer un courriel poli à AirBridgeCargo afin de l’exhorter à mettre fin au transport de primates non humains et à rejoindre les nombreuses autres compagnies aériennes qui refusent de participer à ce commerce cruel.
Les adresses électroniques des bureaux d’AirBridgeCargo dans le monde entier peuvent être trouvées ici : https://www.airbridgecargo.com/en/page/35/office-locator
Siège social d’AirBridgeCargo à Moscou :
E-mail : service.rus@airbridgecargo.com
E-mail : info@airbridgecargo.com
Sauvetage puissance dix : les tigres de Masson ne sont plus dans le camion !
Sauvetage puissance dix : les tigres de Masson ne sont plus dans le camion !
Sauvetage puissance dix : les tigres de Masson ne sont plus dans le camion !
16.12.2020
Oise
Sauvetage puissance dix : les tigres de Masson ne sont plus dans le camion !
Cirques
Les tigres en liberté sont en train de disparaître de la surface du globe. Ceux qui sont enfermés vivent un enfer. Pour les dix tigres et tigresses enfermés dans le camion du dresseur de cirque Mario Masson, devenus fous de souffrance, il y avait urgence. Dans le cadre de la plainte de One Voice déposée il y a presque un an à la suite de son enquête au long cours, d’une surveillance et d’une infiltration, et l’association de défense des animaux étant en capacité de leur offrir une vie dans un sanctuaire : la justice les a saisis. Démonstration par les actes qu’il est possible de sauver tous les captifs des cirques dès maintenant.
Une magnifique victoire pour ces tigres dressés par des circassiens
Après des mois d’incertitude, cette fois ce fut la bonne ! Les « 10 tigres dans 1 camion », comme nous avions nommé notre campagne pour les sauver, a enfin débouché sur leur saisie ! Depuis leur naissance, séparés de leur mère, ils n’avaient connu que bitume, barreaux et fouet. Ce 16 décembre 2020, après quasiment deux ans d’enquête et un combat acharné notamment en coulisses, Tim, Leo, Tara, Yma, Oona, Dian, Rani, Ashley, Lily et Douglas (nous en avons renommés certains) ont quitté la cour de l’usine désaffectée aux hauts murs de brique dans laquelle leur dresseur dissimulait le camion où ils étaient maintenus confinés depuis des années près de Beauvais.
Nous avons tout organisé : le transport en convoi exceptionnel, les places qui les attendaient au sein de notre refuge partenaire Tonga Terre d’Accueil pour les premiers soins, mais aussi des tanières individuelles dans un sanctuaire en Italie où prendra fin leur périple dès la procédure judiciaire terminée. Nous assumons l’intégralité des frais. Nous aurons pour cela besoin de votre soutien.
Quel soulagement de les savoir à présent en sécurité et sur la route que nous avons pavée pour eux vers un avenir radieux.
Leur enfer n’avait que trop duré
Car notre enquête a montré qu’en un an chez le dresseur Masson (déjà accusé aux Pays-Bas et en fuite, pour mauvais traitements sur une éléphante, Betty, qui vient de mourir dans des conditions suspectes), jamais le « parc de détente » n’avait été monté. Ni avant ni après les « galas », comme il les appelle (un festival de cirque par-ci, par-là), ni l’été… Mais uniquement pour faire illusion dans les journaux, le jour où nous avons, enfin, révélé publiquement les images du calvaire de ces grands félins.
Nous devons rester prudents pour l’instant quant au diagnostic auquel s’attendre, mais les dix rescapés pourraient entre autres souffrir de surpoids, voire d’obésité liée notamment au manque d’exercice et de problèmes dus à la consanguinité.
Dans le camion, ils étaient enfermés ensemble, jour après jour, eux qui ne supportent pas la promiscuité… Leur seul horizon se limitait à une surface de moins de 2 m2 chacun sans occupation possible. Imaginez-vous cette vie, pour eux qui dans la nature règnent en solitaire sur un territoire de 200 km2, quand – nous ne le savons que trop bien à présent – pour un humain, rester chez soi pendant des semaines et voir une partie de ses libertés restreinte est déjà source de souffrances psychologiques.
La vie de cirque pour les animaux : une maltraitance
Comme l’a rappelé Barbara Pompili lors de ses annonces tant attendues du 29 septembre 2020, les animaux détenus dans les cirques le sont alors que la captivité en tant que telle est incompatible avec leur bien-être. À ce jour, les cirques n’ont pas été contraints de se conformer à une date butoir : aucun plan de démantèlement clair n’a encore été instauré… Pourtant, la réglementation est enfreinte à tant d’égards : papiers inexistants, trafic de bébés félins, identification par puçage électronique douteuse, mauvais traitements… Avec les cirques, on a l’embarras du choix.
Jeudi 17 décembre, au lendemain de cette saisie majeure, nous participons d’ailleurs à une nouvelle réunion de travail sur les animaux sauvages captifs avec le ministère de la Transition écologique. Nous venons d’établir qu’il était possible de sortir les individus captifs des cirques dès aujourd’hui !
Nous lançons une cagnotte afin de faire face aux premières dépenses de Tim, Leo, Tara, Yma, Oona, Dian, Rani, Ashley, Lily et Douglas : la nourriture, les frais vétérinaires et la construction de vastes enclos et tanières dans un sanctuaire. Des enclos durables, qui pourront accueillir plus tard d’autres animaux sauvés des cirques. Participez !
Participez à la construction de leurs tanières
Nous avons transféré la cagnotte sur HelloAsso afin que vous puissiez bénéficier de la défiscalisation de vos dons.
Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
15.12.2020
France
Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
Animaux familiers
Le week-end précédant les festivités de fin d’année, les 19 et 20 décembre, les militants de One Voice, association de défense des animaux, sensibiliseront les passants de nombreuses villes de France au fait de ne pas acheter d’animaux par petites annonces ou dans une animalerie sur un coup de tête pour les fêtes, mais de préférer les adopter dans un refuge, après avoir mûri une décision qui les engage au minimum pour de nombreuses années. Nous avons invité des refuges locaux à nous rejoindre.
Le cercle vicieux de l’achat impulsif dans une animalerie
Trop d’animaux récupérés par des refuges viennent d’élevages où ils naissent à la chaîne. Ils y sont souvent séparés prématurément de leur mère avant d’être vendus par petites annonces ou exposés aux regards de tous dans des vitrines, vendus tels des objets à des particuliers mal préparés à leur arrivée. Et trop fréquemment, ils finissent abandonnés.
C’est la spirale de l’abandon et de l’errance qui commence
Une fois livrés à eux-mêmes, ces milliers de chats et chiens sans abri tombent malades, se blessent, meurent de déshydratation, de froid ou de faim… D’un côté, les chats se reproduisent, donnant naissance à des petits qui n’auront presque aucune chance de survie… ou dans quelles conditions ? Les chiens, eux, pour peu qu’ils souffrent de complications du comportement, seront abattus.
Peu d’entre eux auront la chance d’être recueillis puis adoptés. Pourtant, les refuges des associations locales sont saturés presque perpétuellement, cette année plus encore que les autres, en raison du Covid-19.
Notre enquête de 2018 dramatiquement toujours d’actualité
En 2018, dans le cadre d’une nouvelle campagne dénommée « Animaleries, je refuge ! », les enquêteurs de One Voice avaient filmé les vitrines de présentation de ces bébés et interrogé des clients. En 2020, rien n’a vraiment changé, et c’est pourquoi, à la veille des fêtes de fin d’année, quand les animaleries vendent à tour de bras des chiots et chatons, il est important de rappeler que l’adoption dans un refuge devrait être la norme. D’autant plus que ces derniers sont débordés ! Et que de nombreux chiens de tous âges n’attendent que de la tendresse pour en donner en retour.
One Voice réclame un plan national d’urgence pour gérer l’errance féline et demande un fonds d’urgence pour les refuges. L’association, enfin, appelle à ce que la France protège mieux les chats et les chiens.
Cette action de sensibilisation aura lieu de manière coordonnée dans plusieurs villes de France. Nous avons invité à se joindre à nous des refuges locaux, qui présenteront les animaux à l’adoption.
- Avignon – Rue de la République – samedi 19/12 – 10h30 à 12h
- Bordeaux – Place Saint Projet – dimanche 20/12 – 14h à 16h
- Lille
– Grand-Place – samedi 19/12 – 11h à 13h - Marseille – Rond-point du Prado – samedi 19/12 – 13h30 à 15h30
- Montpellier – Allée Jean de Lattre de Tassigny – samedi 19/12 – 11h à 13h
- Nice – Place Massena – dimanche 20/12 – 11h à 13h
- Paris
– Place Joachim du Bellay (Les Halles) – samedi 1912 – 12h à 13h - Strasbourg – Quai Kléber devant l’entrée des Halles – samedi 19/12 – 10h à 12h
- Toulouse – Square du Général Charles de Gaulle – samedi 19/12 – 11h à 13h
[Lieux susceptibles d’être modifiés par les préfectures à la dernière minute. Nous vous conseillons, avant de vous rendre sur place, de vérifier les événements Facebook mis à jour en temps réel].
Vaccins contre le coronavirus : pas grâce à, mais malgré les expériences sur les animaux
Vaccins contre le coronavirus : pas grâce à, mais malgré les expériences sur les animaux
Vaccins contre le coronavirus : pas grâce à, mais malgré les expériences sur les animaux
14.12.2020
Vaccins contre le coronavirus : pas grâce à, mais malgré les expériences sur les animaux
Expérimentation animale
L’industrie de la recherche animale prétend que les expériences sur les animaux ont été décisives dans le succès présumé des vaccins contre le coronavirus. La réalité est tout autre : le développement rapide des vaccins contre la COVID-19 est la dernière preuve de l’inefficacité et de l’inutilité de l’expérimentation animale. Le partenaire de One Voice dans la coalition ECEAE contre l’expérimentation animale, l’association caritative allemande Doctors Against Animal Experiments, appelle à un changement de paradigme au profit de technologies pertinentes pour la santé humaine n’impliquant pas d’animaux, afin que la mise au point de médicaments et de vaccins importants soit à l’avenir plus rapide, plus sûre et plus fiable.
Au cours des dernières semaines, les fabricants de trois vaccins expérimentaux contre la COVID-19 ont fait part de succès initiaux dans des études à grande échelle impliquant des milliers de personnes. De nombreux experts font preuve toutefois d’un optimisme prudent, car il s’agit de résultats préliminaires et les données scientifiques exactes n’ont pas encore été publiées. Cependant, cela n’empêche pas certains partisans de l’expérimentation animale d’attribuer à celle-ci le succès présumé de ces vaccins. Or un examen plus approfondi montre que les études menées sur les animaux n’ont ni contribué à leur développement, ni amélioré leur efficacité.
La loi exige en principe que l’ensemble des médicaments et vaccins expérimentaux soient testés dans toute une variété d’expériences sur les animaux avant le premier essai sur l’humain. Étant donné que les expérimentations animales habituelles sont trop longues et que l’expérience a prouvé leur manque de fiabilité dans le cadre de la crise actuelle, certaines d’entre elles ont été abrégées, ignorées ou effectuées simultanément avec les essais sur l’humain. « Les vaccins expérimentaux de la société pharmaceutique allemande BioNTech et de la société américaine Moderna ont été testés sur des singes seulement après avoir été injectés à des centaines de sujets humains. BioNTech a testé quatre vaccins expérimentaux sur des humains et, au vu des données collectées, a opté pour le désormais célèbre candidat vaccin. Cela rend les résultats des dernières expériences sur les singes complètement obsolètes », explique la Dre Dilyana Filipova, scientifique de l’association Doctors Against Animal Experiments. Les vaccins expérimentaux ont été testés sur des souris et des rats peu de temps avant les premiers essais sur l’humain afin d’obtenir l’approbation réglementaire pour les tests ultérieurs sur les humains. Cependant, aucun effet protecteur contre l’infection au coronavirus n’a pu être démontré, car ni les souris ni les rats ne sont naturellement infectés par le virus.
«Le fait que des expériences sur les animaux aient été menées en raison de lois obsolètes ne prouve pas leur caractère soi-disant indispensable ni leur prétendue nécessité. » Dre Dilyana Filipova
Il n’est pas surprenant qu’on n’ait pas classé les expériences sur les animaux comme prioritaires pour l’élaboration de médicaments et de vaccins contre la COVID-19 puisqu’environ 95 % de tous les médicaments qui fonctionnent parfaitement chez les animaux sont inefficaces chez les humains. De plus, à notre connaissance, aucune autre espèce ne développe les symptômes complexes de la COVID-19 observés chez l’humain. « Alors que certains partisans de l’expérimentation animale affirment avec effroi qu’il n’y aurait pas sans celle-ci de vaccin anti-COVID-19, le développement très rapide de plusieurs vaccins correspondants jusqu’aux stades avancés actuels n’a été possible que parce que de nombreuses expériences animales autrement courantes ont été ignorées », déclare Filipova. Le besoin et le développement de méthodes de recherche n’impliquant pas d’animaux et pertinentes pour la santé humaine augmentent dans le monde entier. À l’heure actuelle, dix mini-organes humains (dits « organoïdes ») ou tissus peuvent être infectés par le virus SRAS-CoV-2, fournissant des informations décisives sur les interactions virales avec l’organisme humain. Un programme de test des vaccins contre les coronavirus à l’aide de puces multi-organes a récemment été lancé aux États-Unis. Des modèles informatiques complexes sont également utilisés pour analyser l’efficacité présumée des médicaments réaffectés contre la COVID-19 et pour évaluer les vaccins expérimentaux. « De nombreuses informations capitales sur le coronavirus ont été acquises à partir de ces modèles. En fin de compte, le développement de vaccins expérimentaux célébré aujourd’hui est basé sur ces méthodes et les données des patients », affirme Filipova.
En Allemagne, moins d’1 % du financement public est investi dans ces méthodes modernes et pertinentes pour la santé humaine, les 99 % restants étant gaspillés dans l’expérimentation animale. « Nous exigeons que le plan de financement soit réorganisé et que les technologies n’impliquant pas d’animaux soient légalement reconnues comme des méthodes d’essai dans l’élaboration de médicaments, en lieu et place d’une expérimentation animale obsolète. C’est la seule façon de développer plus rapidement et avec davantage de fiabilité des médicaments et des vaccins efficaces et sûrs », déclare Filipova.
Ressources :
- Jarrod Bailey : «Une ‘‘pénurie’’ d’animaux dans les laboratoires aidera, et non entravera, la recherche sur la COVID-19.» Pittsburgh Post-Gazette, 18/11/2020
- «Pfizer et BioNTech annoncent les données d’études précliniques d’un vaccin expérimental à base d’ARNm contre la COVID-19.» Pfizer, 09/09/2020
- Covid-19. BioNTech
Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
07.12.2020
Drôme
Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
Animaux sauvages
La France peut s’enorgueillir d’une pratique particulière : l’élevage d’oiseaux sauvages destinés à la besace des chasseurs. À quoi ressemble la vie en captivité de ce futur « gibier » ? Pour s’en faire une idée, voici de nouvelles images prises en septembre 2020 à travers les grillages de Faisandrôm’, véritable usine à faisans. Nous avons porté plainte.
Au loin, des oiseaux s’apprêtent à prendre leur envol. Ils semblent vouloir défier ensemble les lois de la pesanteur. Dans un même élan, leurs ailes se déploient, leur corps s’élève de quelques mètres … et s’effondre. Un épais grillage leur a rappelé son existence. Juste là, au-dessus de leur tête, il leur ferme les portes du ciel et les blesse : nombre d’entre eux se sont violemment heurtés aux rudes parois métalliques. Beaucoup ne se relèveront pas. Il suffit de s’approcher pour constater les dégâts.
Survivre parmi les morts…
Nous dévoilons une fois encore des images – après notre enquête de l’année dernière au plus près des faisans et des perdrix, mais aussi après celles de l’ASPAS en 2018 et de L214 il y a quelques semaines.
Celles-ci, particulièrement choquantes, ont été tournées en septembre 2020 au cœur d’un élevage de faisans situé dans la Drôme. « Faisandrôm’ », tel est son nom. Cynique jeu de mot pour un lieu d’où aucun oiseau ne décolle. Ils sont ici des centaines à n’avoir jamais connu rien d’autre que la captivité pour combler la demande des chasseurs. Bientôt, ceux-ci passeront commande et se feront livrer leurs « proies » par caisses entières pour leur trouer la peau sitôt « libérées ».
En attendant leur dernière heure, les faisans croupissent dans des conditions infâmes. Parqués sur des terrains boueux, ils pataugent dans l’eau sans nul endroit où se mettre au sec. Pas la moindre touffe d’herbe, pas un seul enrichissement pour rendre leur séquestration plus supportable. Leur vie se borne à faire les cent pas, tourner en rond, avec des barreaux pour seul horizon. On distingue de petits monticules émergeant de la bourbe où leurs pattes s’enfoncent. Un zoom de la caméra permet de comprendre de quoi il s’agit : de cadavres ! Oui. Le sol est constellé de ces corps d’oiseaux en décomposition. Pauvres tas de plumes détrempés témoignant d’une existence misérable et que personne n’a pris la peine de ramasser. Leurs congénères encore vivants n’ont d’autre choix que de contempler ces dépouilles, de les enjamber…
… pour être tué demain
Chaque année, trente millions de « gibiers à plumes », dont quatorze millions de faisans, sont élevés en France. C’est déjà un scandale en soi. Et lorsqu’on voit à quel point l’enfer commence pour ces oiseaux dès leur venue au monde, on ne peut que se révolter et se battre pour que cette cruauté cesse.
L’hypocrisie de la “régulation” et des élevages pleins à craquer
Pendant le reconfinement du 30 octobre au 28 novembre 2020 en France, la chasse du “petit gibier” n’était plus autorisée. Les éleveurs de perdrix et de faisans se disaient “sans perspective” car leurs carnets de commandes se vidaient. Dans ces conditions, les relâchés de perdrix et de faisans avaient inévitablement été annulés. Les oiseaux risquaient alors un abattage massif et des infections, notamment à la grippe aviaire, voire un relâché plus tard dans la saison. Les éleveurs se sont donc alliés avec leurs camarades de toujours les chasseurs, pour écrire au Premier Ministre en vue d’obtenir une prolongation de la saison de chasse jusqu’à la fin du mois de février 2021.
À la Fédération Nationale des Chasseurs, le risque bien présent de grippe aviaire, et finalement avéré mi-novembre dans l’ensemble de l’Europe, n’a pourtant donné lieu qu’à peu de consignes, notamment pour les faisans issus d’élevages. « Les oiseaux doivent être tirés rapidement après le lâcher », écrivait-elle alors.
Début décembre, plusieurs préfectures notamment celles de l’Aude et du Cher envisagent de publier des arrêtés de prolongement de la chasse de ces oiseaux. Dans le projet du Cher, la préfecture évoque “des difficultés économiques de cinq établissements d’élevage […] qui n’ont pas pu écouler leur production“, en parlant de dizaines de milliers d’êtres sensibles.
De fait, nous sommes face à une démonstration en taille réelle de l’absurdité de ce système qui fait élever des oiseaux mutilés en cage (pardon, en “volières”), et justifie de leur tirer dessus pour soi-disant “régulation” une fois relâchés, y compris en pleine période de risque sanitaire (Covid-19 et grippe aviaire). Ils sont trop nombreux ? Pardi, ils ont été élevés par millions… Et quand un maillon de la chaîne se grippe, on ne sait plus quoi faire. Il serait pourtant tellement plus sain pour tout le monde et moins cruel pour les oiseaux de cesser l’organisation systémique de leur massacre!
Nous venons de porter plainte contre Faisandrôm’ après avoir constaté les mauvais traitements infligés aux animaux. Et nous comptons bien continuer à dénoncer les autres établissements de ce type qui font endurer les pires souffrances aux oiseaux dans le seul but de satisfaire le plaisir de tuer des chasseurs.
Face à la mort programmée des loups des Deux-Sèvres, plainte déposée
Face à la mort programmée des loups des Deux-Sèvres, plainte déposée
Face à la mort programmée des loups des Deux-Sèvres, plainte déposée
05.12.2020
Face à la mort programmée des loups des Deux-Sèvres, plainte déposée
Animaux sauvages
Le 13 novembre 2020, trois loups se sont enfuis du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan dans les Deux-Sèvres. Depuis, ils cherchent à survivre comme ils peuvent, eux qui n’ont jamais su chasser par eux-mêmes. Après seulement deux semaines, pendant lesquelles les autorités ont tenté de les capturer, la préfecture de Charente-Maritime vient d’ordonner par un arrêté publié hier 4 décembre 2020 leur abattage pur et simple par des agents de l’OFB, par « tirs létaux de jour comme de nuit ». Nous avons déposé le jour même un recours pour excès de pouvoir, et ce matin, 5 décembre 2020, un référé-suspension au tribunal administratif de Poitiers, afin que cette décision soit annulée au plus vite.
Photo d’illustration
Des brebis attaquées: trois accusés tout trouvés
Quatre jours après leur fuite du parc, l’un des trois loups a été retrouvé mort, vraisemblablement renversé par une voiture, puis identifié grâce à sa puce électronique, à une vingtaine de kilomètres du sanctuaire.
La veille, une attaque sur un troupeau de brebis avait eu lieu dans les environs. Ni une ni deux, les autorités tenaient leur « bouc émissaire » : l’un des loups échappés, bien sûr… et qu’importe si la gérante du sanctuaire assure qu’ils « ne chassent pas ».
Pourtant, l’on peut lire de l’aveu même de la préfecture de Charente-Maritime dans son arrêté (page 33 à 35), que de nombreux chiens sont en divagation dans cette zone.
D’autre part, des loups sauvages ont été aperçus récemment : fin 2019 et début 2020 dans les départements de Charente-Maritime et de Charente (ce que l’arrêté passe sous silence !). Il n’est pas exclu non plus qu’ils puissent avoir élu domicile dans ce département au même titre que celui aperçu dans l’Oise le mois dernier.
Un recours pour excès de pouvoir et un référé-suspension déposés!
À travers notre recours en annulation de l’arrêté du préfet de Charente-Maritime, nous contestons donc la nécessité de tuer les deux loups restants, dénommés Alkatraz et Papillon par le sanctuaire ! Ils sont protégés à double titre : au titre de la réglementation protégeant les animaux sauvages captifs, et au titre de la protection de l’espèce Canis lupus en France.
Et compte tenu de l’urgence, nous avons sollicité la suspension immédiate de cet arrêté.
Des captures tentées depuis à peine quinze jours!
Mais au-delà des préjudices causés à leur espèce protégée et au parc qui en est « propriétaire », nous nous inquiétons pour le sort même de ces loups ! À cause de cet arrêté, ils pourront être abattus de jour comme de nuit s’ils sont retrouvés. Au passage, cet arrêté mélange les tirs de prélèvement issus du dispositif de « destruction » des loups et l’euthanasie des animaux susceptibles d’être dangereux du fait de leur garde.
L’État doit mobiliser plus de moyens pour les capturer indemnes ! Les tentatives pour effectuer ces captures (par piégeage et drones) ne sont entreprises que depuis quinze jours. Des alternatives devraient être mises en place pour les capturer, y compris au-delà des environs du sanctuaire, d’autant qu’ils ont pris l’habitude d’être nourris par les humains !
La réponse des autorités face aux différentes problématiques liées à la présence d’animaux sauvages ne peut plus et ne doit plus être de les tuer. Quant aux animaux protégés tels que les loups, ils ne peuvent pas l’être uniquement quand ils sont absents, et être exterminés quand ils réapparaissent !
Mettons fin au commerce barbare et mortifère de la fourrure avant qu’il ne déclenche la prochaine pandémie
Mettons fin au commerce barbare et mortifère de la fourrure avant qu’il ne déclenche la prochaine pandémie
Mettons fin au commerce barbare et mortifère de la fourrure avant qu’il ne déclenche la prochaine pandémie
03.12.2020
Mettons fin au commerce barbare et mortifère de la fourrure avant qu’il ne déclenche la prochaine pandémie
Exploitation pour la Mode
Vingt pays ont déjà entrepris d’interdire l’élevage d’animaux pour la fourrure à cause de sa cruauté, de son obsolescence et de son inutilité. À la lumière des récents événements qui ont apporté la preuve que les fermes à fourrure peuvent également servir de réservoirs pour des virus mortels et même en créer de nouveaux, l’ensemble des membres de la Fur Free Alliance, dont One Voice est le représentant français appellent tous les pays du monde à interdire les fermes à fourrure et exhortons les dirigeants du G20 à reconnaître publiquement que l’élevage de fourrure doit cesser. Lisez notre pétition “#StopDeadlyFur” ci-dessous en français, et signez-la maintenant (sur le site de la FFA en anglais)!
Crédit photo: Jo-Anne McArthur/#MakeFurHistory
Signer la pétition (en anglais)
La fourrure est un business meurtrier. Chaque année, dans le monde, plus de cent millions d’animaux souffrent et meurent en son nom. L’immense majorité d’entre eux sont détenus dans les élevages intensifs. Renards, visons, chiens viverrins et chinchillas sont enfermés à vie dans de minuscules cages métalliques à peine plus grandes qu’eux, avant d’être tués et écorchés pour alimenter le circuit de cette prétendue mode.
Non seulement les élevages en batterie causent d’immenses souffrances aux animaux, mais ils présentent également de graves risques pour la santé publique. Les conditions de vie exiguës, le manque d’hygiène, le stress, les blessures, les maladies, les soins vétérinaires pratiquement inexistants et le manque de diversité génétique font que les fermes à fourrure remplissent les conditions idéales pour la transmission des virus et leur mutation en créant de nouvelles souches.
Des centaines de visons d’élevage aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Danemark, en Suède, en Italie, en France, en Grèce, en Espagne et en Lituanie ont été infectés par le virus SARS-CoV-2 à l’origine de la COVID-19. Dans les fermes danoises, le virus a déjà muté en nouvelles souches, qui ont à leur tour contaminé des humains. Les experts en prévention des maladies ont fait part de leur profonde inquiétude à ce sujet, y compris le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) qui a déclaré dans un rapport de novembre que l’évolution du virus chez le vison pourrait nuire à l’efficacité des futurs vaccins chez l’humain.
Le rapport stipule également que « la transmission continue du SRAS-CoV-2 dans les élevages de visons peut éventuellement donner lieu à d’autres variantes préoccupantes ».
Les gouvernements ne peuvent pas résoudre cette crise simplement en ordonnant l’abattage de millions d’animaux avant de permettre aux éleveurs de reprendre leurs activités. Les épouvantables conditions des fermes à fourrure font de celles-ci une bombe à retardement relativement au risque pandémique. Les experts en matière de transmission des maladies sont formels : la question n’est pas de savoir si, mais quand un autre virus mortel frappera l’humanité si nous continuons à détenir des animaux dans des conditions qui excèdent les limites de leur endurance physique et psychologique.
Vingt pays ont déjà entrepris d’interdire l’élevage d’animaux pour la fourrure à cause de sa cruauté, de son obsolescence et de son inutilité. À la lumière des récents événements qui ont apporté la preuve que les fermes à fourrure peuvent également servir de réservoirs pour des virus mortels et même en créer de nouveaux, nous appelons tous les pays du monde à interdire les fermes à fourrure et exhortons les dirigeants du G20 à reconnaître publiquement que l’élevage de fourrure doit cesser.
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Cette pétition fait partie d’une campagne internationale initiée par la Fur Free Alliance. Vos données sont protégées par le RGPD sur le site de la Fur Free Alliance.