Alertés par le sort cruel réservé aux chiens errants à Chihia, nous avons écrit à la municipalité de cette ville tunisienne. Voici notre lettre ouverte. Aidez-nous à obtenir qu’ils soient pris en charge et protégés des souffrances liées à l’errance, et non plus abattus. Ecrivez vous aussi à la mairie.
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Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
02.09.2021
Yonne
Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
Expérimentation animale
Nous avons reçu de nouvelles images exclusives des chiens élevés et expérimentés au Centre d’élevage des Souches (CEDS) à Mézilles dans l’Yonne. Le lanceur d’alerte voulait braquer le projecteur sur le mode de détention des golden retrievers et beagles du plus grand élevage de chiens pour les laboratoires en France. C’est chose faite, et l’élevage nouvellement acquis par Marshall BioResources (MBR) n’a pas fini de faire parler de lui. Nous ne céderons rien pour les chiens livrés au scalpel.
Un élevage où les chiens ne sont que des produits
En effet, leur nombre est astronomique: ils sont plus de mille cinq cents sur place. Des femelles utilisées comme reproductrices toute leur vie dans de petites cellules, des petits qui naissent souvent malades et dont beaucoup meurent prématurément, des jeunes chiens que l’on sépare de leur mère pour vivre en cage dehors, livrés à la loi du plus fort dans ces meutes artificielles en proie à l’ennui… Pour, in fine, être expérimentés sur le site directement, ou envoyés par camions dans les laboratoires où ils perdront la vie non sans avoir souffert, et pour la plupart d’entre eux, sans jamais avoir reçu de geste d’affection – dans l’élevage c’est interdit.
À l’occasion de sa visite du site en 2018, notre consultant, le vétérinaire André Ménache, avait échangé quelques mots avec la vétérinaire du CEDS. Pour elle, à l’époque tout du moins, cite-t-il dans son rapport: “Ils sont différents ces chiens, ils ne sont plus comme des chiens de compagnie.”
Un rachat aux perspectives lucratives
L’élevage a été racheté au printemps 2021 par la tristement célèbre enseigne américaine de “bio ressources” (comprenez d’animaux-produits): Marshall BioResources, anciennement Marshall Farms. Les deux élevages de beagles de France destinés aux laboratoires, à Gannat et à Mézilles, appartiennent donc dorénavant à ce géant qui a bien plus le profit à cœur que le bien-être animal. Une manière pour Marshall d’éviter les frais de douane, de se passer du prix du transport des chiens dans les soutes des avions et les “pertes” commerciales liées aux animaux qui n’y survivaient pas. Selon le repreneur,
“Un beagle sur deux utilisé en Europe [dans les laboratoires] est importé des États-Unis. […] La majorité de ces beagles sont des beagles Marshall. Aujourd’hui, la logistique devient un problème majeur, puisque, sous la pression des activistes, les possibilités d’importation deviennent de plus en plus délicates. De plus en plus coûteuses.”
Nous avons eu accès à une visioconférence unique
Le couple Carré, à qui appartenait l’élevage initialement et contre qui nous avions obtenu, après d’âpres batailles, l’interdiction de s’agrandir, a donc vendu au plus offrant son élevage florissant. Aux différents clients, “consommateurs” de chiens et utilisateurs de leur service de tests sur site Bio 2M, ils étaient fiers, dans cette réunion en visioconférence unique et à laquelle nous avons eu accès, de présenter leur acquéreur. Ils se voulaient rassurants: tout allait bien continuer comme avant au CEDS voire s’intensifier avec Marshall, aussi bien côté élevage que côté expérimentation chez Bio 2M. Pour le responsable de Marshall Europe situé à Lyon:
“L’idée au travers de cette acquisition, vous l’aurez compris, c’est non seulement de pérenniser les activités, mais de les développer. […] Aujourd’hui, le site de Mézilles est un site, je dirais, presque unique au monde, en capacité d’associer un élevage canin et une offre de services sur les études attachées à l’activité canine. […] Je ne connais aucune structure qui est aujourd’hui organisée de la sorte. Et donc, derrière ça, l’idée, en effet, c’est continuer, bien évidemment, à offrir la prestation de services, qui aujourd’hui est à disposition à Bio 2M, avec l’idée de pouvoir la développer et la diversifier.”
On tremble pour les chiens.
La France est en effet l’un des pays qui teste le plus sur les chiens en Europe. Des chiffres en augmentation! Mais nous ne laisserons pas MBR les torturer à mort sans rien dire, même avec une caution scientifique. Nous ne l’avons jamais fait, ni avec eux, ni avec les précédents depuis plus de vingt ans.
Plus que jamais, les chiens ont besoin de nous. Signez notre pétition! Et rejoignez-nous aux rassemblements prévus le premier week-end de septembre! Nous organisons le rassemblement à Auxerre et rejoignons l’action lancée par Animal1st à Gannat!
Pour aller encore plus loin, vous trouverez les marques labellisées One Voice sur notre site dédié aux produits non testés sur les animaux. Vous pouvez également signer l’Initiative citoyenne européenne Save the Cruelty Free Cosmetics pour éviter tout retour en arrière en Europe.
Procès des Poliakov : la France protège-t-elle réellement les animaux sauvages ?
Procès des Poliakov : la France protège-t-elle réellement les animaux sauvages ?
Procès des Poliakov : la France protège-t-elle réellement les animaux sauvages ?
01.09.2021
Procès des Poliakov : la France protège-t-elle réellement les animaux sauvages ?
Cirques
Le procès des Poliakov avait eu lieu le 12 mai dernier à Blois. La décision vient de tomber. Le couple de dresseurs de Micha, de Bony et Glasha, de Mina la guenon magot, des oiseaux rares et des poneys a été relaxé sur les sévices graves et sur tous les faits antérieurs à 2019. Prescription. Sacha Poliakov écope de 4 mois de sursis simple. Autrement dit : on peut donc maltraiter en paix en France. Et ce, bien qu’un ours soit mort. Nous faisons appel.
La France protège-t-elle réellement les animaux sauvages?
À la lueur des décisions de justice que l’on obtient procès après procès en France sur ce type de dossiers, on s’aperçoit que la justice est plus encline à sanctionner sur des infractions environnementales. Y aurait-il une loi de l’omerta, voire un tabou à sanctionner des détenteurs d’animaux issus de la faune sauvage sur des mauvais traitements ? Car des défauts de soin font l’objet de condamnations quand il s’agit de chiens et de chats… On le voit bien sur l’affaire du lion Eliott au Cirque Amar, ou celle de Jumbo, l’hippopotame détenu par le Cirque de la violente famille Muller. À chaque fois qu’on a des éléments objectifs, probants, les accusés sont in fine inquiétés sur des infractions environnementales seulement.
Pour les animaux détenus par les Poliakov, cette absence de sanction à la hauteur de nos attentes a lieu malgré un décès d’animal qui avait des asticots dans les pattes !
Une méconnaissance coupable
La méconnaissance de ces animaux – on le voit déjà dans les contrôles, les agents ne notant pas de problèmes particuliers dans les rapports d’inspections – se poursuit jusque dans les prétoires. Ceci est extrêmement grave.
Des lois de protection animale qui ne s’appliquent quasiment jamais
C’est incompréhensible. Tout se passe comme si les animaux de la faune sauvage étaient corvéables à souhait, à notre merci, et que donc, ils ne souffraient pas. Comme si on pouvait tout leur faire… Et de fait, c’est ce qui se passe. On peut se poser la question de savoir s’il y a une réelle protection de ces animaux dans notre pays. Nous faisons appel de la décision.
Signez pour une Europe sans expérimentation animale !
Signez pour une Europe sans expérimentation animale !
Signez pour une Europe sans expérimentation animale !
31.08.2021
Union Européenne
Signez pour une Europe sans expérimentation animale !
Expérimentation animale
L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) appelle à de nouveaux tests sur les animaux pour des ingrédients pourtant utilisés en toute sécurité par les consommateurs depuis de nombreuses années. One Voice, en tant que représentante française de Cruelty Free Europe et de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentations animale, travaille avec tous ses partenaires ainsi qu’avec Eurogroup for Animals, HSI/Europe et PETA pour mettre fin aux tests sur les animaux dans l’UE. Nous nous sommes associés à Dove, The Body Shop et à plus de 100 organisations de protection des animaux pour lancer un appel au ralliement afin que les consommateurs signent l’Initiative citoyenne européenne. Muriel Arnal, la présidente de One Voice fait partie du comité de cette ICE. Nous avons besoin d’un million de signatures officialisées. Pour les animaux, aucun retour en arrière ne doit être possible!
Dans toute l’Europe, des millions d’animaux sont utilisés en science chaque année dans des expériences qui les font fréquemment souffrir, qui peuvent être sévères, mais qui tiennent rarement leur promesse initiale, à savoir assurer aux humains une meilleure santé. Parmi ces animaux figurent des souris, des poissons, des rats, des cobayes, des lapins, des chats, des chiens et des singes.
Nous avons besoin que ces souffrances cessent — pour les animaux et pour une meilleure médecine, une meilleure sûreté des produits et une meilleure protection de l’environnement.
Nous voulons qu’une science éthique, pertinente pour la santé humaine et sans expérimentation animale
soit correctement financée et pleinement utilisée.
C’est pourquoi nous avons besoin que vous nous rejoigniez et que vous signiez l’Initiative citoyenne européenne
(ICE) appelant la Commission européenne à :
- Protéger et renforcer l’interdiction des tests sur les animaux pour les cosmétiques
- Transformer la réglementation de l’UE sur les produits chimiques
- Mettre en œuvre un plan concret de transition vers une science sans expérimentation animale.
Vous pensiez que tester les cosmétiques sur les animaux était déjà interdit dans l’UE?
Les tests sur les animaux pour les produits cosmétiques et leurs ingrédients ont été bannis en Europe en 2009, et l’interdiction de vendre des produits cosmétiques testés sur les animaux est en place depuis 2013. Nous nous sommes battus avec acharnement, avec vous et les députés européens, pour ces interdictions. Cependant, malgré celles-ci, L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) exige de nouveaux tests pour les ingrédients — y compris ceux qui sont employés exclusivement dans les cosmétiques ainsi que les ingrédients dont la sûreté est établie de longue date. Aidez-nous à protéger et renforcer les interdictions d’expérimentation animale pour les cosmétiques en signant l’ICE.
Saviez-vous que la nouvelle stratégie de l’UE pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques pourrait signifier des millions de tests supplémentaires sur les animaux?
La nouvelle stratégie pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques implique la révision des lois européennes sur ces derniers. Son objectif est d’assurer un environnement dénué de toxicité. Mais recourir à l’expérimentation animale pour combler les lacunes en matière d’informations sur les produits chimiques ne fera que conduire à des tests sur les animaux encore plus cruels et à des résultats peu fiables qui ne profiteront ni à la santé humaine, ni à notre environnement. Aidez-nous à transformer la réglementation européenne sur les produits chimiques en signant l’ICE.
Faites-vous partie des 72 %* d’Européens qui estiment que l’Europe a besoin d’un plan concret pour mettre fin à l’expérimentations animale?
Si oui, nous vous en remercions ! Le nombre d’expériences sur les animaux n’a pas beaucoup évolué au cours de la dernière décennie malgré les progrès incroyables de la science et l’assurance des décideurs européens que leur objectif est de remplacer les tests sur les animaux. Dans divers autres domaines politiques importants mobilisant les citoyens — les émissions de gaz à effet de serre, par exemple —, l’UE s’est fixée des objectifs audacieux et ambitieux pour amorcer le changement. C’est aussi ce dont les animaux ont besoin. Aidez-nous à moderniser la science au sein de l’UE pour éliminer progressivement l’expérimentation animale en signant l’ICE.
One Voice, en tant que représentante française de Cruelty Free Europe et de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentations animale, travaille avec tous ses partenaires ainsi qu’avec Eurogroup for Animals, HSI/Europe et PETA pour mettre fin aux tests sur les animaux dans l’UE. Mais nous avons besoin de vous et de tous vos amis doués de compassion, une Initiative citoyenne européenne (ICE) ayant besoin de plus d’un million de signatures valides pour réussir. Une ICE montre à la Commission européenne que les citoyens sont mobilisés et réclament du changement. Il s’agit d’un mécanisme permettant aux gens d’exiger une nouvelle législation. Merci de faire entendre votre voix – et celle des animaux dans les laboratoires.
*comresglobal.com
Lancement de l’ICE. One Voice Paris (avec de gauche à droite au 1er plan: André Sand (The Body Shop France), Lucila San Martin (The Body Shop UK), Muriel Arnal (One Voice) et Nina Valkhoff (peintre de la fresque).)
Parc Saint-Léger : des visites à vos risques et… au péril des animaux
Parc Saint-Léger : des visites à vos risques et… au péril des animaux
Parc Saint-Léger : des visites à vos risques et… au péril des animaux
24.08.2021
Oise
Parc Saint-Léger : des visites à vos risques et… au péril des animaux
Cirques
Notre enquête l’a prouvé : le dresseur Kid Bauer fait entrer des personnes du public dans la cage aux lionnes. Mais contrairement à ce qu’il prétend pour sa défense, l’acte est récurrent. Nous en avons la preuve. Nous avons porté plainte.
Kid Bauer peut bien affirmer que la personne entrée dans la cage aux lionnes est « un membre de sa famille qui a signé une décharge » et revendiquer le caractère exceptionnel de cette partie du spectacle – qui serait lié à une fête d’anniversaire –, c’est faux. Cette scène, captée par nos enquêteurs le 5 août dernier, reproduit quasiment à l’identique celle que nous avons filmée le 19 juillet. Le scénario est le même, Kid Bauer est bien coutumier de ce type de pratique ultra-dangereuse.
Menaces sur les enfants
Hélas, en matière de mise en danger de la vie d’autrui, les propriétaires du parc Saint-Léger ne sont pas des débutants. Car ils n’hésitent pas non plus à faire poser de jeunes enfants avec un python et un boa constricteur, contre un billet de dix euros. Certes, ces reptiles ne sont pas venimeux. Mais leur morsure peut s’avérer très douloureuse. Les boas et les pythons cherchent à étouffer leurs victimes : ils n’ont besoin que de quelques secondes pour passer à l’action et broyer des os. Doit-on rappeler que l’arrêté préfectoral d’ouverture de la SARL KB LOISIRS interdit les contacts avec les animaux d’espèces non domestiques ? Le dompteur Kid Bauer balaie l’argument « subtilement ». « Il y en a marre des animalistes ! », lance-t-il dans la presse.
Des enclos jonchés d’excréments
La loi prévoit aussi que ce type d’établissement doit informer son public sur la biodiversité. Où sont les panneaux pédagogiques ? En parcourant le parc, les visiteurs n’auront pas le loisir de les lire et ne sauront rien des animaux qu’ils observent derrière leurs barreaux, ni de leur habitat naturel. Pour le parc Saint-Léger, il n’y a pas lieu de le préciser. Ni d’ailleurs d’entretenir les enclos. Située le long d’un parking, en bordure de la route nationale, la parcelle des daims est jonchée d’excréments. Un peu plus loin, un cochon déambule sur un sol en béton. Les panthères ont la queue coupée et présentent des lésions cutanées. Un tigre du Bengale, un tigre de Sibérie et un lion vivent en cohabitation forcée. Ces animaux qui n’ont rien à faire ensemble et aiment parcourir les grands espaces doivent sans doute se trouver à leur aise dans ce lieu clos de douze mètres de diamètre !
Qu’attend-on pour faire appliquer la loi?
Depuis de nombreuses années, nous enquêtons, produisons des photos et des vidéos, et mandatons également des enquêteurs privés sur les exactions de ce cirque. Oui, le dresseur Kid Bauer multiplie les infractions. Au détriment du bien-être des animaux sauvages, au mépris de la loi et de la sécurité du public. La presse en parle et nous relaie. Les autorités sont au courant. Qu’attendent-elles pour faire respecter la loi ?
142 macaques irradiés : un chercheur sous le choc
Expérimentation animale : un scientifique nous alerte sur les pratiques de ses pairs.
Les chiens errants de Settat au Maroc doivent être épargnés!
Les chiens errants de Settat au Maroc doivent être épargnés!
Les chiens errants de Settat au Maroc doivent être épargnés!
19.08.2021
Maroc
Les chiens errants de Settat au Maroc doivent être épargnés!
Animaux familiers
Nous avons écrit à la municipalité de Settat au Maroc après avoir découvert le sort cruel réservé aux chiens errants. Vous aussi écrivez-lui.
Alertés par le sort cruel réservé aux chiens errants à Settat, nous avons écrit à la municipalité de cette ville marocaine. Voici notre lettre ouverte. Aidez-nous à obtenir qu’ils soient pris en charge et protégés des souffrances liées à l’errance, et non plus abattus. Ecrivez vous aussi à la mairie.
Monsieur Abderrahmane Azizi
Maire de Settat
Avenue Hassan II
Settat
Maroc
Vannes, le 18 août 2021
Monsieur le Maire,
One Voice est une association française ayant pour objet de protéger et de défendre les animaux. À ce titre, nous sommes concernés par le sort réservé aux chiens errants à Settat.
En effet, nous avons été alertés au sujet de campagnes de capture et d’abattage des chiens errants présents sur le site de l’université Hassan 1 er , menées par la municipalité de Settat.
Il est intolérable qu’un tel traitement soit réservé aux animaux errants. Ces cruelles campagnes d’abattage n’ont jamais fait leurs preuves pour lutter contre l’errance. Elles sont uniquement source de souffrance pour les animaux concernés et ne parviennent pas à régler le problème durablement.
Des solutions éthiques et efficaces existent et résoudraient à long terme la question de l’errance animale à Settat.
La mise en place d’une politique de stérilisation et d’identification systématiques des animaux errants permet de les prendre en charge tout en évitant leur reproduction. Ceux-ci peuvent ensuite soit être replacés sur le site ou être mis à l’adoption. Plusieurs associations de protection animale et bénévoles travaillent au soin des animaux errants à Settat et pourraient conseiller la municipalité efficacement.
À titre d’exemple, la municipalité d’Oued Ellil a récemment renoncé à abattre les animaux errants au profit d’une collaboration avec une association locale pour leur identification, stérilisation et adoption.
De très nombreuses personnes se sont émues du sort de ces animaux via les photos et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Une telle situation ternit assurément l’image de Settat et plus largement du Maroc, qui disposent par ailleurs d’une richesse culturelle incontestable.
C’est pourquoi nous vous exhortons à intervenir pour stopper ces campagnes d’abattages massifs et à agir en faveur d’une gestion éthique et durable de l’errance animale à Settat.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance de ma plus parfaite considération.
Muriel Arnal
Présidente de One Voice
Votre action
Vous aussi écrivez de manière courtoise et polie au Maire de Settat, qui a le pouvoir de faire changer les choses pour ces pauvres chiens. Vous pouvez utiliser cette lettre type en l’adaptant : LETTRE TYPE À TÉLÉCHARGER. Le mail de la municipalité est municipalitesettat@menara.ma
Au Parc Saint Léger, cirque fixe : tripoter des lémuriens ou danser au milieu des lionnes
Au Parc Saint Léger, cirque fixe : tripoter des lémuriens ou danser au milieu des lionnes
Au Parc Saint Léger, cirque fixe : tripoter des lémuriens ou danser au milieu des lionnes
12.08.2021
Oise
Au Parc Saint Léger, cirque fixe : tripoter des lémuriens ou danser au milieu des lionnes
Cirques
Nos enquêteurs se sont rendus une fois de plus au Parc Saint Léger. Ce cirque fixe, qui comme tant d’autres accumule les irrégularités et s’arrange avec la loi comme il veut, mettant des familles et des groupes d’enfants en danger. Il est temps de mettre un point d’arrêt à l’exploitation de ces lieux de misère animale et de risques pour tous. Nous déposons plainte pour exploitation irrégulière et demandons le retrait de l’autorisation d’ouverture de l’établissement.
Un cirque fixe qui a l’habitude de jouer à la roulette russe avec la sécurité de tous
Notre plainte contre Kid Bauer, le patron de ce cirque fixe, court toujours pour les tigreaux passant de bras en bras de spectateurs pour des photos souvenirs. Le parc ne s’appelle plus «Parc des félins», et exploitée ailleurs, Baby n’y est plus exhibée après le spectacle de dressage de Gilbert Bauer. Cependant d’autres choses, tout aussi problématiques voire pires encore, attendent les visiteurs, inconscients du danger qu’ils courent et font courir aux animaux, et de l’illégalité de ces pratiques potentiellement ultra-dangereuses.
Les lois qui protègent les animaux ? Un paillasson pour la famille Bauer
Il existe des textes encadrant l’ouverture des établissements fixes comme itinérants exploitant des animaux, et en règle générale, ceux-ci se basent sur la sécurité des personnes, mais aussi sur celle des animaux. Il est absolument interdit, par exemple, que les fauves, tout comme les primates, entrent en contact avec le public. Entrer en contact avec des animaux sauvages en voie d’extinction n’est anodin ni pour nous, ni pour eux. Des maladies peuvent se transmettre des uns aux autres, des accidents peuvent avoir lieu. Le moindre écart, rébellion ou gourmandise, ils le paieront au prix fort…
Nourrissage des lémuriens, léchouilles au rendez-vous
Que diriez-vous de recevoir une leçon d’écologie de la part d’une personne qui justifie la captivité des makis cattas, des animaux d’une espèce endémique de Madagascar en danger d’extinction sur la liste rouge de l’UICN et issus de la famille des lémuriens, par le fait qu’ils reçoivent des soins et de la nourriture ?… On a envie de dire : heureusement qu’ils les nourrissent et qu’ils les soignent, les animaux dépendent d’eux ! Mais Kid Bauer n’a pas le droit de détenir ces animaux ! À notre connaissance, le dernier arrêté d’ouverture ne les mentionnant même pas parmi les espèces autorisées…
L’animation du parc est surréaliste. En voici des morceaux choisis :
«Les trois quarts des choses qu’il y a sur cette petite île, eh bien, on ne les retrouve pratiquement nulle part ailleurs sur la planète. Donc, encore une fois, l’importance de préserver la nature, d’y faire attention, c’est tout simplement que le jour où on rase toutes les forêts de Madagascar, eh bien tout cet écosystème est perdu et c’est quand même un petit peu dommage.» Comment dire ? Oui, en effet, un petit peu dommage !
Ou encore, sur la reproduction et la captivité des lémuriens :
«Tous les lémuriens sont en danger critique d’extinction. Ils sont fortement touchés par le braconnage et la déforestation. C’est vraiment très compliqué pour eux aujourd’hui de vivre tranquillement dans la nature, de se reproduire également. Ils se reproduisent de moins en moins. Forcément, ils ne sont pas fous (sic). Ce sont des animaux à l’état sauvage qui vont vivre une quinzaine d’années seulement. Et quinze ans, c’est déjà très bien pour ceux qui arrivent à aller jusque-là en captivité. Par contre, ils ont tout ce qu’il faut. Soins vétérinaires, nourriture. Pas de prédateurs, pas de braconnage. Pas de déforestation. Bref, c’est le paradis.»
Forcément, dans leur enclos, pas d’arbre, pas de déforestation…
Mais imaginons-nous à leur place. Accepterions-nous d’être confinés toute notre vie dans un espace minuscule ? D’être envahis par des animaux d’une autre espèce pour pouvoir manger ? Avoir des soins gratuits, certes, pour une espérance de vie peut-être allongée (et encore, il faut les croire sur parole), mais à quel prix ? L’ennui et l’absence d’intimité, de libre arbitre, de choix quel qu’il soit… Au prix de la liberté ?
Puis voilà l’instant que tout le monde attend : «la surprise». L’animatrice fait alors entrer les visiteurs dans l’enclos des makis cattas. C’est parfaitement illégal. Une fois la trentaine de personnes bien serrées à l’intérieur, au risque qu’elles piétinent les animaux, elle annonce qu’il ne faut pas les toucher, mais les visiteurs sont pourtant invités à leur donner de la nourriture à la main. Les makis cattas montent sur les gens, sur leurs épaules, les sacs à dos, les lèchent les uns après les autres… Le risque de zoonose est réel. Au passage, on est en temps de pandémie et quasiment personne ne porte de masque alors que la distanciation physique est impossible à maintenir. Mettre le public en contact direct avec des lémuriens est strictement interdit par la loi.
Par ailleurs, l’animatrice affirme qu’ils passent à travers les barreaux. Donc même en dehors de l’animation, les contacts sont possibles, et que l’un d’entre eux soit percuté par une voiture en traversant la route qui jouxte le parc ne serait l’affaire que de quelques secondes.
C’est l’heure du goûter, en compagnie des lionnes
La fin du spectacle des lionnes approchant, Kid Bauer propose de faire entrer une femme à l’intérieur de la cage aux lions. «Cadeau d’anniversaire». La personne choisie a le «privilège» de danser avec le dresseur sous le regard des lionnes ! Si l’une des lionnes s’approchait et attaquait, elle serait abattue. Chirkane, le frère d’Elyo, en est un bon et triste exemple. On ne s’appesantira pas davantage sur l’extrême danger que représente cette démonstration…
Nous déposons une nouvelle plainte contre le propriétaire du parc. Nos images sont parlantes… Il est anormal que le public continue à fréquenter ce cirque fixe qui, comme d’autres, n’a que faire des textes du moment que les euros tombent. Ici, le manque de respect des animaux et des visiteurs est criant : les dangers sont réels et connus. Ils n’ont d’égal que leur dédain pour les lois…
Corridas, Novilladas, à Beaucaire comme ailleurs dans le Sud de la France, les taureaux meurent face à des enfants
Corridas, Novilladas, à Beaucaire comme ailleurs dans le Sud de la France, les taureaux meurent face à des enfants
Corridas, Novilladas, à Beaucaire comme ailleurs dans le Sud de la France, les taureaux meurent face à des enfants
07.08.2021
Corridas, Novilladas, à Beaucaire comme ailleurs dans le Sud de la France, les taureaux meurent face à des enfants
Exploitation pour le spectacle
Nous publions les images de la novillada de Beaucaire du 25 juillet 2021 photographiée par des lanceurs d’alerte, qui nous livrent leur témoignage.
Ayant reçu les images de la novillada de Beaucaire du 25 juillet de la part de lanceurs d’alerte, nous publions ces éléments accablants. Avec ces photographies des derniers instants de vie de ces six jeunes taureaux, mis à mort par des toreros adolescents, l’un de ces spectateurs d’un jour nous a confié son témoignage.
Les taureaux meurent, comme toujours dans les arènes françaises, dans d’incommensurables souffrances, sous les bravos de leurs tortionnaires et sans comprendre ce qui leur arrive. Des enfants très jeunes, assistent à ces spectacles délétères pour leur développement psychique, sont formés à cela et d’autres, à peine majeurs, participent même à des actes de mise à mort d’une extrême crudité et violence. Notre société devrait dès aujourd’hui mettre des gardes fous vis-à-vis de la jeunesse, d’ici à l’interdiction pure et simple de ces pratiques barbares injustifiables.
Des enquêtes et des images qui continuent de dénoncer ces pratiques barbares
Nous n’avons jamais cessé de condamner la corrida. Des premières manifestations dans les années 1990 aux côtés de Théodore Monod, quand l’association s’appelait encore Aequalis et Talis, puis du long partenariat avec Jean-Pierre Garrigues à aujourd’hui, devant cette novillada, un rite de passage pour les jeunes toreros, ayant eu lieu à Beaucaire. Le 25 juillet, donc, nos militants sensibilisaient le public à l’aide de nos images d’enquête, que ce soit celle, intitulée « Graine de toreros », ou celle de 2019 à l’école taurine de Nîmes, toutes deux menées en infiltration.
Et nous ne cesserons que lorsqu’elle ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Dans les faits, elle est une torture pour les animaux concernés, même si légalement elle bénéficie d’une exception « culturelle », et constitue un spectacle nocif pour tout un chacun, au premier chef desquels les enfants, un public particulièrement vulnérable.
Ennui, dégout et pitié
Pour ce lanceur d’alerte qui assistait pour la toute première fois à un spectacle de ce type:
« Convaincu du fait qu’il ne faut point s’autoriser à juger de ce qu’on a point expérimenté, j’ai donc franchi le pas et me suis rendu aux arènes beaucairoises avec un ami. […]
Mes sentiments prédominants pourraient se définir ainsi : ennui, dégoût et pitié. Pitié pour ces animaux qui, c’était évident, se demandaient ce qu’ils faisaient là, mais également pitié pour ces spectateurs qui applaudissaient avec une gravité ridicule à chaque coup d’épée qui signait l’agonie d’un jeune taureau. N’entendaient-ils pas les cris de douleurs glaçants des animaux ? Ne voyaient-ils pas, après la besogne du picador, les plaies béantes d’où le sang jaillissait en geyser ?
Je me suis souvenu des discours esthétiques de connaissances férues de corrida : la tragédie, la beauté, la philosophie. Je me suis même documenté sur son esthétique… Or je n’ai vu qu’un charcutage immonde – qui m’a donné la nausée – renouvelé à six reprises à la cadence d’usine. Sitôt une pauvre bête occise, une autre faisait son entrée, aussi éberluée que la précédente. »
Les enfants, eux, n’ont pas le réflexe de se protéger
« J’ai été surpris de constater, dès mon arrivée, la présence des enfants, certains très jeunes avec leurs parents. […] Je pensais que la charge émotionnelle décrite par les adeptes de corrida n’était pas adaptée à des enfants. J’en suis désormais convaincu. Toutefois, ce que j’ai vu était encore en dessous de ce que je pressentais sur la question.
Ainsi, à peine quelques minutes après l’entrée du premier taureau dans l’arène, il a envoyé valser quatre hommes qui le harcelaient. Des adultes se sont caché le visage dans leurs mains. Les enfants ont pris cette vision en pleine face. Eux n’ont pas eu le réflexe de se protéger. Qu’ont-ils compris ? Qu’ont-ils ressenti ? Je l’ignore mais cela m’interroge et me gêne.
L’un des toreros s’est retrouvé en collants sur le sable, ses ballerines ayant volé au moment de l’impact. […] C’était grotesque et terrible. »
À part le taureau qui a perdu la vie en se vidant se son sang sous les pointes acérées des armes, aucun des acteurs n’a été gravement blessé.
« Enjoliver cette tuerie sous des considérations philosophiques quasi-mystiques me remémore la phrase que Napoléon fit à Talleyrand : « Tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. » »
Notre rapport de 2009 est tristement toujours d’actualité.
Nous serons à nouveau présents cet été à la Feria de Béziers le 14 août après-midi, aux côtés du Colbac, nos partenaires au sein de la FLAC. Rejoignez-nous !
Historique ! Pantes, matoles, lacs et tenderies : les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, c’est fini!
Historique ! Pantes, matoles, lacs et tenderies : les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, c’est fini!
Historique ! Pantes, matoles, lacs et tenderies : les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, c’est fini!
06.08.2021
France
Historique ! Pantes, matoles, lacs et tenderies : les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, c’est fini!
Animaux sauvages
Une magnifique victoire pour les petits oiseaux pendus, pris dans de petites cages ou dans les filets des chasseurs ! Face au ministère de la Transition écologique et à la Fédération des chasseurs, notre avocat était seul présent au Conseil d’État le 8 juillet dernier quand le rapporteur public a prononcé ces mots : « L’annulation est inévitable ». Et de fait, la plus grande instance de justice administrative a suivi ses conclusions.
Les oiseaux ciblés par ces chasses cruelles dans les Ardennes et le Sud-Ouest
Dans les vingt-quatre requêtes (les dix-neuf nôtres et les cinq de la Ligue de Protection des Oiseaux) déposées sur le fond, la Fédération nationale des chasseurs et le ministère de la Transition écologique, au diapason, avaient conclu au rejet de toutes nos demandes.
One Voice attaquait tous les arrêtés ministériels autorisant les chasses traditionnelles de petits oiseaux déposés depuis 2018, défendant ainsi bec et ongles le sort des alouettes des champs, des vanneaux, des pluviers dorés, des merles noirs et des grives, et ce, dans les départements des Ardennes, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques et du Tarn-et-Garonne.
Nous avions aussi fait un recours pour obtenir l’abrogation pure et simple de l’arrêté de 1989 autorisant ces modes de chasse. Implicitement, la décision du Conseil d’État en prend acte.
Depuis 2018, le Conseil d’État se refusait à épargner les oiseaux
Le Conseil d’État n’avait rien voulu entendre en 2018, en 2019 ni en 2020 lors de nos référés suspension sur les dizaines d’arrêtés annuels, déposés systématiquement contre les pantes (grands filets horizontaux qui s’abattent sur les oiseaux), matoles (petites cages tombantes) et tenderies (pendaison). La LPO avait obtenu la même réponse en demandant la suspension de l’arrêté modificatif de 2018 et les quatre en 2020 dans le Sud-Ouest.
Une victoire historique dans la lignée de celle décrochée face aux chasseurs à la glu
Cette victoire vient couronner un travail de titan accompli par notre équipe juridique. L’annonce de la sixième extinction de masse, dont les oiseaux figurent parmi les premières victimes, ne pouvait nous laisser les bras ballants. Après le combat victorieux mené contre la chasse à la glu, nos recours ayant permis que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) donne un avis sur la Directive « oiseaux » allant dans notre sens, c’est précisément grâce à cette décision que le Conseil d’État a suivi, ce vendredi 6 août 2021, la même direction pour nous donner raison sur les chasses traditionnelles des oiseaux.
Arielle Moreau, avocate de One Voice, déclare :
«La tradition n’est plus un motif suffisant pour autoriser des atteintes à la biodiversité. Il faut saluer cette prise de conscience judiciaire et espérer qu’il en sera bientôt de même pour les autres traditions générant de la souffrance animale.»
Des chiffres astronomiques, quoi qu’en disent les chasseurs
Le nombre d’individus destinés à être capturés ou mourir dans ces conditions cruelles chaque année est astronomique (voir tableaux ci-dessous), sans compter les oiseaux piégés de la même manière par erreur, puisque ces pièges ne sont pas sélectifs. La non-sélectivité était d’ailleurs l’un de nos angles d’attaque pour mettre à mal ces types de chasse devant le Conseil d’État.
Dans le Sud-Ouest, plus d’une centaine de milliers d’oiseaux périssent chaque année de cette manière
Chaque année : 38600 alouettes des champs étaient concernées en Gironde, 61600 dans les Landes, 4100 dans le Lot-et-Garonne, 2200 dans les Pyrénées-Atlantiques…
| Arrêté attaqué | Période | Département | Espèces concernées | Nombre d’individus |
|---|---|---|---|---|
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Gironde | alouettes des champs | 38600 |
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Landes | alouettes des champs | 61600 |
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Lot-et-Garonne | alouettes des champs | 4100 |
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Pyrénées-Atlantiques | alouettes des champs | 2200 |
| Arrêté du 2.09.2019 | 2019-2020 | Gironde | alouettes des champs | 38600 |
| Arrêté du 2.09.2019 | 2019-2020 | Landes | alouettes des champs | 61600 |
| Arrêté du 2.09.2019 | 2019-2020 | Lot-et-Garonne | alouettes des champs | 4100 |
| Arrêté du 2.09.2019 | 2019-2020 | Pyrénées-Atlantiques | alouettes des champs | 2200 |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Gironde | alouettes des champs | 38600 |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Landes | alouettes des champs | 61600 |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Lot-et-Garonne | alouettes des champs | 4100 |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Pyrénées-Atlantiques | alouettes des champs | 2200 |
Les Ardennes, une terre où l’on pend les oiseaux…
Dans les Ardennes, 5800 grives et merles noirs étaient « capturés » tous les ans par pendaison… En 2018, 200 vanneaux et 10 pluviers dorés pouvaient l’être aussi, jusqu’à ce que le quota soit démultiplié quelques mois plus tard, passant respectivement à 1200 et 30.
Nous en avons la nausée. Avoir laissé des dizaines de milliers d’oiseaux se faire capturer, tuer et manger année après année depuis bien plus de trente ans et décider l’annulation seulement maintenant laisse quand même un goût amer. Il fallait que cela cesse définitivement.
Être dans la dénonciation de cette horreur ne suffisait pas. Nous devions attaquer le problème à la racine, là où se trouvait le seul levier efficace tout en continuant à sensibiliser l’opinion. C’est une immense victoire pour les oiseaux, une victoire historique.
| Arrêté attaqué | Période | Département | Espèces concernées | Nombre d’individus |
|---|---|---|---|---|
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Ardennes | vanneaux et pluviers dorés | 200 vanneaux / 10 pluviers dorés |
| Arrêté du 2.11.18 modifiant celui du 24.09.18 | 2018-2019 | Ardennes | vanneaux et pluviers dorés | Modification des quotas de septembre 2018 : 1200 vanneaux / 30 pluviers dorés |
| Arrêté du 02.09.19 | 2019-2020 | Ardennes | vanneaux et pluviers dorés | 1200 vanneaux / 30 pluviers dorés |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Ardennes | vanneaux et pluviers dorés | 1200 vanneaux / 30 pluviers dorés |
| Arrêté du 24.09.2018 | 2018-2019 | Ardennes | grives et merles noirs | 5800 |
| Arrêté du 02.09.19 | 2019-2020 | Ardennes | grives et merles noirs | 5800 |
| Arrêté du 27.07.2020 | 2020-2021 | Ardennes | grives et merles noirs | 5800 |
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :
«Comment le ministère de l’Écologie peut-il année après année prendre ces arrêtés dévastateurs pour les oiseaux ? Nous sommes allés jusqu’à Luxembourg, et devant le Conseil d’État avec plus de dix référés et autant de recours au fond chaque année. Cette victoire nous donne des ailes, ce ne sont plus les chasseurs qui font la loi en France ! Nous serons à nouveau devant le Conseil d’État si besoin à la rentrée. »
Si besoin nous attaquerons à nouveau, dès la promulgation des prochains arrêtés, dont les consultations publiques sont déjà sur le site du ministère de la Transition écologique, pour les Ardennes comme pour les départements du Sud-Ouest. On peut se demander pourquoi Barbara Pompili parle, pour l’interdiction de la chasse à la glu, d’avancée pour la biodiversité, mais trouve qu’il n’y a rien à redire à ces autres modes de chasse, tout aussi cruels et mortifères. Il n’y a, contrairement à ce qui est clamé, aucune volonté politique de sauvegarder la biodiversité ni d’abolir la cruauté derrière les belles paroles.