Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier

Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier

Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier
12.09.2022
Isère
Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier
Exploitation pour le spectacle

Lundi 16 janvier à 13h30 aura lieu l’audience au tribunal judiciaire de Bourgoin-Jallieu, concernant l’une des branches de l’affaire qui oppose One Voice aux Gougeon. Cette famille de circassiens dont les frères et cousins se partagent notamment les cirques Idéal, Italiano, Nouveau Cirque Triomphe et Cirque de Paris, d’où nous avons fait saisir en 2020 le lion que nous avons renommé Jon, et quatre lionnes, Patty, Marli, Hannah et Céleste.

Courant 2022, nous avons déposé plainte contre Joseph et Stéphane Gougeon propriétaires du Nouveau Cirque Triomphe, et contre Guy Mordon. En effet, les uns et les autres ne possédaient pas les autorisations d’ouverture ni les certificats de capacité permettant d’exploiter des lions, ce qu’ils n’ont pourtant cessé de faire depuis des années.

Joseph Gougeon n’a pas obtenu le renouvellement de son certificat de capacité, perdu en 2017 à la suite de nombreuses et graves irrégularités constatées par les autorités dans son cirque. Son fils, à qui il avait confié ses animaux, n’en avait pas non plus. Depuis, le Nouveau Cirque Triomphe n’avait aucun droit de détenir des lions, ni même d’ouvrir l’établissement. Ils ont décidé de « céder » les lions à Guy Mordon, l’oncle de Stéphane Gougeon, qui, lui, est capacitaire. Mais comme nous l’avons découvert, les lions n’ont en fait jamais mis les pattes dans le cirque de Guy Mordon (par contre, des bébés sont nés !). Il leur est donc reproché d’avoir trompé les autorités sur ces points, et d’avoir ouvert l’établissement sans autorisation ni personne compétente.

Identifications fantaisistes, naissances, cahier de suivi manquant, échanges d’animaux, ventes post mortem chez un taxidermiste non agréé… Vous avez dit trafic ?

De notre côté, nous savons grâce à notre enquête que les dresseurs de cette famille n’hésitent devant aucun mensonge pour faire du trafic d’animaux, puisqu’un lion détenu par les Gougeon avait la même identification que Jon, le lion saisi en juin 2020 par l’association. Ils ont laissé saisir un lion en mauvais état pour mieux garder le lion identifié dans le cahier et depuis placé à Tonga juste avant que sa saisie soit ordonnée par la justice. Il s’appelle Tarzan.

Nous savons aussi que Joseph Gougeon a déposé une dépouille de lion chez un taxidermiste, qui s’avère ne pas être agréé. Notre enquête a révélé que ce taxidermiste vend les peaux environ 15 à 20 000 euros pièce, et qu’il travaille avec d’autres cirques. Il avait même avoué à nos enquêteurs qu’il était possible de faire abattre un lion sur commande, sous des prétextes pour le moins douteux.

Pendant des années, les Gougeon n’ont eu cure des contrôles, visites ou inspections des autorités, changeant de lieu, mentant… alors qu’ils auraient dû ne détenir aucun lion !

Lors de l’un des contrôles pour Jon et les lionnes, la question du cahier de suivi des identifications et du suivi sanitaire a été posée. Les Gougeon ont alors allégué que le cahier avait été oublié ou perdu lors d’un voyage chez leur mère…

Déjà en 2018 nous cherchions à faire saisir les lions et lionnes du cirque Italiano, félins détenus par d’autres membres de cette famille.

Nous attendons une sanction exemplaire et la mise en sécurité des animaux

Mensonges, preuves de trafic… De la naissance des animaux à leur vie d’exploitation, enfermés dans un camion-cage, des échanges à répétition d’un établissement à un autre, une traçabilité inexistante ou peu fiable, et des dépouilles écoulées par un revendeur au professionnalisme discutable, la sanction doit être exemplaire.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, le mercredi 14 septembre à 18h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, le mercredi 14 septembre à 18h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, le mercredi 14 septembre à 18h
10.09.2022
Paris
Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, le mercredi 14 septembre à 18h
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. C’est donc ce qui s’est passé à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, où l’association locale Nine Lives et l’APHP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) ont donc signé avec One Voice une convention pour qu’elle prenne en charge la problématique des chats errants de l’hôpital parisien. Le programme Chatipi permet aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère et de faire de la pédagogie sur les chats ainsi que sur l’errance féline. L’inauguration du chatipi aura lieu à La Pitié-Salpêtrière, le mercredi 14 septembre à 18h.

L’inauguration aura lieu devant le chatipi le mercredi 14 septembre à 18h au niveau des urgences dentaires de l’hôpital (derrière les modulaires de la stomatologie), en présence notamment de Christine Welty, directrice générale de l’APHP et de Stella Grosjean, co-présidente de l’association Nine lives. Enfin, c’est Mathilde Perrot, chargée du programme chatipi de One Voice, qui représentera l’association.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi est un dispositif à visée éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une vingtaine sont en cours de développement. Plusieurs chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’autres hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles car le but de One Voice est fondamentalement de faire de la pédagogie sur les chats.
En effet, on décrit trop souvent par erreur ces petits félins comme des animaux indépendants, alors qu’ils sont très affectueux, fidèles et dépendants, ce qui les rend vulnérables en cas d’abandon.

L’errance féline, cela étant, n’a pas l’abandon comme seule source. Ce cercle vicieux part d’a priori erronés sur les chats, notamment qu’ils auraient un besoin intrinsèque de se reproduire pour être heureux, ce qui mène leur famille humaine à ne pas toujours les faire stériliser. De nombreuses naissances de chats ont ainsi lieu dans la nature. Ces chatons, quand ils survivent, sont dans tous les cas frappés par la faim, le froid et les maladies. Ils ne sont ni identifiés ni stérilisés, car leurs humains ne sont parfois même pas au courant que ces chatons existent. Or les portées, dans ces circonstances, ne font que se multiplier. Les municipalités ou lieux de vie doivent gérer ces individus confrontés à la misère, qui affectent également la biodiversité.

Répartition des tâches et des responsabilités à La Pitié-Salpêtrière

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et prend en charge les frais vétérinaires et d’alimentation d’une quinzaine de chats au démarrage de l’opération (stérilisation, identification, tests) ainsi que le panneau pédagogique. L’APHP a construit la dalle en béton, et a monté le chalet fourni par One Voice, ensuite aménagé par Nine Lives. L’association locale va gérer les trappages pour la stérilisation des chats et leur suivi sanitaire et quotidien.

Le site dédié au programme Chatipi a été inauguré au début du mois de mars 2022 et présente de multiples informations sur ce programme pédagogique sur les chats.

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Quand France Culture relaie la propagande sur l’expérimentation animale

Quand France Culture relaie la propagande sur l’expérimentation animale

Quand France Culture relaie la propagande sur l’expérimentation animale
09.09.2022
France
Quand France Culture relaie la propagande sur l’expérimentation animale
Expérimentation animale

France Inter l’avait fait l’hiver dernier, France Culture lui emboite le pas : pour une émission sur l’expérimentation animale, ce mercredi 7 septembre, « La Science – CQFD » a reçu deux personnes favorables à la poursuite de l’expérimentation animale, sans inviter personne pour les contredire. Nous avons écrit à France Culture pour demander un droit de réponse.

Photo : Macaques sauvés par One Voice d’un laboratoire en 1996

On aurait pu espérer que des médias de cette envergure contactent One Voice ou d’autres associations spécialistes afin de permettre la tenue d’un débat en bonne et due forme. La présence en direct d’une partie opposée connaissant suffisamment le sujet a l’avantage de décourager les mensonges et les messages trompeurs.

Une émission déplorable

Malheureusement, non contente de sa réussite de l’hiver dernier sur France Inter, Radio France a reproduit l’expérience il y a quelques jours sur France Culture. L’émission « La Science – CQFD » y a reçu Ivan Balansard (président du Gircor) et Francelyne Marano (ancienne présidente de Francopa et chercheuse émérite).

Et il y a de quoi alimenter notre déception : l’émission ne mentionne ni les problèmes relatifs au fonctionnement actuel des comités d’éthique, ni les pratiques illégales des laboratoires approuvées ces dernières années par le ministère de la Recherche, ni même le classement récent des macaques crabiers (primates les plus utilisés par les laboratoires français) sur la liste des espèces menacées d’extinction.

Au lieu de cela, on y entend des propos qui se veulent rassurants, comme l’affirmation selon laquelle les chiens et chats sont utilisés surtout pour des recherches vétérinaires (comme si cela justifiait le traitement qui leur est réservé) ou que la réglementation et les contrôles sont très stricts (en oubliant de mentionner que les sanctions sont quasiment inexistantes).

Les agents publics ont-ils le droit de mentir à l’antenne ?

Et, plus gênant, des mensonges. Francelyne Marano présente la formation des personnels comme très pointue alors que le manque de formation est la non-conformité la plus fréquente constatée lors des inspections (pour 50 % des laboratoires parmi les 450 rapports d’inspection consultés par One Voice).

Ivan Balansard affirme que les inspections ne sont presque jamais annoncées alors que le taux d’inspection surprise n’a jamais dépassé 30 % en France, loin derrière les autres pays de l’Union européenne, d’après le dernier rapport de la Commission européenne.

Tous deux sont pourtant des agents publics. On aurait donc pu penser que mentir sur les ondes d’un média public national leur serait interdit.

Nous demandons la tenue d’un vrai débat

Au vu de ces éléments, nous avons adressé une lettre à France Culture, pour demander la préparation d’une nouvelle émission sur l’expérimentation animale qui inclurait des personnes spécialistes de l’opposition à ces pratiques – personnes dont nous faisons partie.

Une affaire à suivre…

Un sanglier blessé, abattu puis achevé à la dague : lettre ouverte au maire de Bar-sur-Loup

Un sanglier blessé, abattu puis achevé à la dague : lettre ouverte au maire de Bar-sur-Loup

Un sanglier blessé, abattu puis achevé à la dague : lettre ouverte au maire de Bar-sur-Loup
07.09.2022
Un sanglier blessé, abattu puis achevé à la dague : lettre ouverte au maire de Bar-sur-Loup
Animaux sauvages

Après une collision avec un motard qui l’avait laissé désorienté, un sanglier a été abattu au fusil puis achevé à la dague par les forces de l’ordre. Une mise à mort non seulement inutile, mais qui a aussi donné lieu à une longue agonie de l’animal. Nous écrivons au maire de Bar-sur-Loup.

Monsieur François Wyszkowski
Maire du Bar-sur-Loup
Place de la tour
06620 Le Bar-sur-Loup

Vannes, le 7 septembre 2022

Monsieur le Maire,

Notre association a été alertée quant au traitement indigne qui a été réservé à un sanglier accidenté sur la voie publique la semaine dernière au Bar-sur-Loup.

En pleine nuit, sur la route de Gourdon, un motard a heurté un sanglier. Fort heureusement, le motard n’a pas été blessé. Le sanglier manifestement sous le choc était malgré tout conscient et aurait pu repartir indemne.

Pourtant, la gendarmerie a fait appel à un lieutenant de louveterie qui a tiré à bout portant sur le sanglier sans le tuer sur le coup. Il a ainsi agonisé pendant plusieurs minutes avant d’être finalement achevé à la dague et laissé pour mort sur le bas-côté.

Il est inacceptable que cet animal ait été abattu alors qu’il n’était manifestement pas blessé mortellement par la collision. En l’occurrence, l’intervention humaine responsable de sa lente agonie aura engendré plus de souffrance que le choc induit par l’accident.

Aucun statut juridique ne saurait justifier la cruauté avec laquelle ce sanglier a été traité. Ce recours systématique à une solution létale témoigne du peu de valeur donnée à la vie d’un individu sentient et d’un rapport dégradé à la vie sauvage.

Les sangliers sont des animaux autochtones, leur présence est donc absolument naturelle et légitime. Les difficultés liées à la cohabitation entre les animaux sauvages et les activités humaines devraient être résolues de manière éthique et respectueuse de la biodiversité.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de notre parfaite considération.

Muriel Arnal
Présidente de One Voice

Ferme pédagogique de la Foire européenne de Strasbourg : lettre ouverte à Jeanne Barseghian

Ferme pédagogique de la Foire européenne de Strasbourg : lettre ouverte à Jeanne Barseghian

Ferme pédagogique de la Foire européenne de Strasbourg : lettre ouverte à Jeanne Barseghian
06.09.2022
Ferme pédagogique de la Foire européenne de Strasbourg : lettre ouverte à Jeanne Barseghian
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Lettre ouverte à Madame Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, concernant les animaux présentés à la ferme pédagogique de la Foire européenne de Strasbourg

Madame Jeanne Barseghian
Maire de Strasbourg
1 parc de l’Étoile
67076 Strasbourg

Vannes, le 6 septembre 2022

Madame le Maire,

Notre association a été alertée par la mise en place d’une ferme pédagogique présentant plusieurs animaux domestiques dans le cadre de la Foire européenne de Strasbourg du 2 au 11 septembre 2022.

En notre qualité d’association ayant pour objet notamment de protéger et de défendre les animaux et l’environnement, nous sommes préoccupés par le traitement qui leur est réservé.

En effet, les images qui nous ont été envoyées montrent plusieurs animaux (lapins, chevaux, moutons, poules) exposés aux visiteurs dans des enclos ou dans des cages. Cette installation pose problème non seulement concernant le bien-être des animaux mais également vis-à-vis du message qu’elle véhicule.

Cet environnement est totalement inadapté au bien-être des animaux. Exposés à la vue et aux mains de tous, les animaux n’ont aucun moyen d’échapper au bruit et à l’agitation. Plus encore, les animaux détenus dans des cages, comme les lapins, peuvent être sollicités en permanence par les visiteurs. Les poules sont détenues dans une cage exiguë sans perchoir ni aucun enrichissement environnemental.

En outre, cette « ferme pédagogique », à destination principale des enfants, passe totalement à côté de son objectif. Quel exemple donne-t-elle aux jeunes générations ? Les animaux sont exposés comme de simples marchandises que l’on peut toucher et solliciter sans se préoccuper de leurs désirs et besoins. Cette réification de l’animal va à l’encontre, sous de nombreux aspects, de l’éducation de générations futures plus respectueuses de leur environnement et des individus avec qui elles le partagent.

Cette situation ternit l’image de votre municipalité, pourtant engagée pour les animaux à d’autres titres. S’il est essentiel de faire découvrir les animaux aux jeunes générations, cela doit s’effectuer de manière éthique en respectant leurs besoins et leur individualité. Pour toute ces raisons, nous vous demandons de renoncer à l’avenir à l’exhibition des animaux dans de telles conditions, en privilégiant les spectacles plus éducatifs.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Madame le Maire, en l’assurance de notre parfaite considération.

Muriel Arnal
Présidente de One Voice

L’industrie de l’expérimentation animale fait sa propagande

L’industrie de l’expérimentation animale fait sa propagande

L’industrie de l’expérimentation animale fait sa propagande
05.09.2022
France
L’industrie de l’expérimentation animale fait sa propagande
Expérimentation animale

On a souvent l’habitude de se représenter les personnes qui pratiquent l’expérimentation animale comme des monstres dépourvus d’empathie. Pourtant, la situation est plus complexe : les lobbyistes et l’industrie semblent manipuler aussi bien l’opinion publique que les personnes qui pratiquent l’expérimentation animale.

Mercredi 15 juin à Marseille. Dans les salles du congrès international FELASA 2022, le même regard content que dans n’importe quelle conférence, le même réseautage souriant alimenté de petits fours et de plaisanteries. Les interventions sont généralement bien faites, au point qu’on acquiescerait presque aux propos sur l’importance du bien-être animal et aux arguments moisis répétés à outrance.

Mais si l’on écoute entre les lignes, l’implicite et le non-dit sautent aux yeux : on parle d’une exploitation, d’une discrimination tellement ancrée dans la société qu’elle n’est même plus considérée comme une injustice. Tout au long de l’année, ces personnes maintiennent des animaux captifs et les font souffrir de diverses manières.

La propagande jusque dans les magazines

Parmi les fournisseurs de matériel et financeurs présents au congrès, on trouve notamment Ellegaard, producteur des miniporcs Göttingen. Ces miniporcs sont largement utilisés dans divers domaines de recherche. Sur le site web d’Ellegaard, on voit à la chaine des images de porcelets souriants, jouant avec un ballon, caressés par une technicienne de laboratoire et ainsi de suite. Jamais un cochon mort, jamais une goutte de sang, jamais la moindre marque de souffrance.

Même dans sa revue professionnelle et dans ses dépliants, les images bucoliques se suivent et se ressemblent, sauf quand il s’agit de parler de l’expérimentation elle-même. Pour illustrer la modélisation de l’insuffisance cardiaque, on doit se contenter d’un schéma récupéré dans un article scientifique. Les pires images que nous avons pu trouver sont, dans le numéro 60 du magazine de l’entreprise, une minuscule image de prise de sang et un pied suturé.

Les images aseptisées

Le dépliant de la société BASi est du même tonneau : d’un côté, des animaux aux contours mal découpés sur ordinateur et incrustés sur fond blanc ; de l’autre, en guise de démonstration de l’utilisation de la cage à vendre, une figurine de cochon. Des photographies qui ne sont même pas disponibles sur le site web du fabricant.

Et c’est encore le même problème chez d’autres fabricants, qui préfèrent montrer les tours d’inhalation et autres dispositifs de contrainte sans animaux, et proposer des dessins ou des schémas pour illustrer les procédures.

Quant à Fine Science Tools (dont l’acronyme FST est aussi l’acronyme du forced swim test, test de la nage forcée…), on ne voit dans leur catalogue et sur leur stand que les instruments chirurgicaux. On nous dira peut-être que ces instruments sont les mêmes qui sont utilisés dans la chirurgie humaine – mais on se permettra d’en douter en ce qui concerne les « ciseaux de décapitation ».

L’indécence jusqu’à la nausée

Plus loin, les représentants de l’entreprise sourient et acceptent avec joie que l’on prenne en photo ces rongeurs en peluche particulièrement mignons. Leur crâne est équipé d’instruments divers, et ils ne semblent être là que pour attirer l’œil sur le stand.

Et les publicités vont encore plus loin dans l’indécence. Tecniplast vante les mérites de ses cages avec une photographie qui rappelle le célèbre tableau de La Création d’Adam, montrant le contact entre le doigt de Dieu et celui de l’homme. Sauf qu’il s’agit là du doigt ganté d’une personne qui pratique l’expérimentation animale et de la main d’un rat, appuyée contre la boite en plastique dans laquelle il va passer sa vie. Ce rat a certainement été tué à l’heure qu’il est.

Brosser dans le sens du poil

Et ce n’est pas fini. Parce qu’en plus de masquer la réalité des expériences et de faire croire à une relation spéciale et positive entre les animaux et les personnes qui participent à leur exploitation, l’industrie n’oublie pas de présenter l’ensemble comme une œuvre humanitaire.

Dans la revue de l’Afstal, Marshall (qu’on connait en France pour ses élevages de chiens et de chiennes pour les laboratoires) met en scène une petite fille embrassant sa grand-mère. Le message écrit est destiné aux personnes qui pratiquent l’expérimentation animale : « Merci, votre travail avec les furets crée des remèdes et sauve des vies ». Évidemment, ils ne parlent pas des vies des furets.

Ce ne sont pas des monstres – mais leurs actions sont monstrueuses

Avec toute cette propagande qui les entoure, on peut comprendre que les chercheurs, chercheuses, techniciens et techniciennes de laboratoire pensent que leur travail est louable. À vrai dire, même sans cette propagande, on sait que la perspective d’aider la science à avancer aide les gens à mettre de côté leur empathie envers les animaux.

Dès lors, nul besoin de parler des personnes violentes et des sociopathes (qui existent dans le milieu de l’expérimentation animale comme ailleurs) : l’habitude et le manque d’empathie peuvent empêcher presque n’importe qui de voir l’horreur de ses propres actions.

Aussi, quand un document intitulé « une carrière attentionnée » (a caring career) arrive à faire passer pour bienveillante l’image d’une personne rangeant une boite en plastique pleine de souris parmi des dizaines d’autres boites identiques sur une étagère, se dit-on que le combat est loin d’être terminé.

Cet article est le troisième d’une série qui présente différents aspects du congrès FELASA 2022 :

  1. Transparence et stratégie de communication en expérimentation animale
  2. Éléments de langage et moisissures argumentatives de l’expérimentation animale
  3. L’industrie de l’expérimentation animale fait sa propagande
  4. La myopie éthique de l’expérimentation animale
  5. Bientôt plus de primates dans les laboratoires ?

One Voice s’engage pour les chiens de laboratoires dans une quinzaine de villes de France !

One Voice s’engage pour les chiens de laboratoires dans une quinzaine de villes de France !

One Voice s’engage pour les chiens de laboratoires dans une quinzaine de villes de France !
01.09.2022
France
One Voice s’engage pour les chiens de laboratoires dans une quinzaine de villes de France !
Expérimentation animale

One Voice organise une action nationale coordonnée dans une quinzaine de villes en France, contre les élevages de chiens destinés aux laboratoires de Mézilles dans l’Yonne et de Gannat dans l’Allier. Comme chaque année le premier week-end de septembre, un rassemblement aura donc lieu devant la préfecture à Auxerre ; et à Gannat sera célébré le premier anniversaire du rassemblement « #FreeTheMBRBeaglesFrance » devant l’élevage dès ce week-end. Pour les autres villes : Dignes, Nice, Troyes, Aix en Provence, La Rochelle, Bordeaux, Montpellier, Blois, Nantes, Metz, Strasbourg, Lyon, et Lille l’adresse et la date et l’heure de nos happenings sont indiqués en fin de communiqué.

Au Centre d’élevage du Domaine des Souches (CEDS) à Mézilles près d’Auxerre et dans l’élevage de Gannat, mâles et femelles beagles et golden retrievers sont nombreux à souffrir dans leurs box mais ce n’est rien face à ce qui les attend. Ces chiens sont destinés aux scalpels des laboratoires.

En 2017 à Gannat dans l’Allier, le géant américain Marshall BioResources (MBR) a repris l’élevage de beagles, avant de racheter au printemps 2021 le plus grand élevage de chiens pour les laboratoires en France, celui de Mézilles, dans l’Yonne.

Un rachat justifié ainsi par le Vice-président Europe de MBR :

« Un beagle sur deux utilisé en Europe [dans les laboratoires] est importé des États-Unis. […] La majorité de ces beagles sont des beagles Marshall. Aujourd’hui, la logistique devient un problème majeur, puisque, sous la pression des activistes, les possibilités d’importation deviennent de plus en plus délicates. De plus en plus coûteuses. »

Nos procédures ont permis d’éviter les agrandissements de ces élevages, et ainsi évité ce sort à des milliers d’individus. Nos images d’enquête permettent années après années de montrer au public combien les chiens souffrent dans ces élevages. Nos actions ont permis de mettre en lumière l’horreur des transports de chiens pour les laboratoires.

Notre pays est l’un de ceux qui teste le plus sur les chiens en Europe. Des chiffres en augmentation.

La collecte de signatures de l’ICE SaveCrueltyFreeCosmetics vient de prendre fin, nous avons obtenu que 1413 383 citoyens européens s’impliquent pour une Europe sans expérimentation animale ! C’est une massive première victoire, mais la lutte n’est pas finie. Nous aurons encore besoin que le public se mobilise aux moments clés de la suite des événements au niveau européen.

La France doit résolument se tourner vers l’avenir et mettre un terme à ces souffrances.

L’action nationale répertoriant toutes les antennes locales militantes de One Voice participantes.

Consultez les événements avant de vous rendre sur place.
Ils sont mis à jour en direct, et peuvent être modifiés à la dernière minute.

Dépt Villes Événement en ligne Lieu précis Heure
03 Gannat – 02 & 03/09 https://www.facebook.com/events/786203849234085 15 Av. des portes Occitanes Du 02 Sept. 15h au 03 Sept 18H
04 Dignes – 04/09 https://www.facebook.com/events/1586861908395824/ Plan d’Eau de Dignes les bains 11h à 13h30
06 Nice – 10 /09 https://www.facebook.com/events/1954225988120340 Place Massena 12 h 15 à 13h 15
10 Troyes – 03/09 https://www.facebook.comevents/409220567978979 71 Rue Émile Zola 15h30 à 18h
13 Aix en Provence – 04/09 https://www.facebook.com/events/1060952324793429 Allées de Provence 11h à 12h30
17 La Rochelle – 03/09 https://www.facebook.com/events/750811346190084 Cours des Dames 14h30 à 17h
33 Bordeaux – 04/09 https://www.facebook.com/events/1721999478134043 Mirroir d’eau 14h à 16h
34 Montpellier – 03/09 https://www.facebook.com/events/370232428608142 Place de la Comédie 10h30 à 12h
41 Blois – 04/09 https://www.facebook.com/events/414434970560539 Les 3 Clés 15h à 16h30
44 Nantes – 10/09 https://www.facebook.com/events/763399314774934 Centre Ville 11h à 12h30
57 Metz – 03/09 https://www.facebook.com/events/1111640606143032 64 Rue Serpenoise 14h30 à 16h
67 Strasbourg – 11/09 https://www.facebook.com/events/5290623120975066/ Rue du Corbeau 14h15 à 16h
69 Lyon – 24/09 https://www.facebook.com/events/1772838746381806 Place St Jean 15h à 17h
59 Lille – 10/09 https://www.facebook.com/events/1234890957244923/ Place Richebé 16h à 18h
89 Auxerre – 03/09 https://www.facebook.com/events/1357352751435732 Rue du Temple 11h à 13h

 

En ce moment-même, une compagnie aérienne basée à Malte envoie des singes dans des laboratoires américains !

En ce moment-même, une compagnie aérienne basée à Malte envoie des singes dans des laboratoires américains !

En ce moment-même, une compagnie aérienne basée à Malte envoie des singes dans des laboratoires américains !
01.09.2022
En ce moment-même, une compagnie aérienne basée à Malte envoie des singes dans des laboratoires américains !
Expérimentation animale

Notre partenaire Action for Primates a été informé qu’un avion appartenant à Maleth-Aero – une compagnie aérienne basée à Malte – vient de quitter le Cambodge avec 360 macaques à longue queue à bord et se dirige vers Houston, au Texas, à destination des laboratoires. Nous pensons que cette compagnie aérienne, dont la maison mère est AELF FlightService, est récemment intervenue pour reprendre le commerce abandonné par d’autres comme Egyptair. Nous, Action For Primates, One Voice, PeTA US et Stop Camarles sommes déterminés à traquer et à faire campagne contre toutes les compagnies aériennes qui continuent de prendre part à ce commerce cruel et inhumain.

Au cours de la semaine dernière, le même avion a effectué un autre vol depuis le Cambodge et un depuis le Vietnam vers l’aéroport international de Dulles aux États-Unis. Nous soupçonnons qu’à ces deux occasions, la compagnie aérienne a transporté des singes pour l’industrie de la recherche afin de subir, notamment des tests de toxicité (empoisonnement). Après une escale à Tibilisi, en Géorgie, les singes auront effectué un trajet totalisant plus de 21 heures dont plusieurs heures au sol. Nous avons contacté les autorités américaines pour faire part de nos inquiétudes quant au bien-être des singes à bord de ces vols.

De nombreuses compagnies aériennes, dont récemment Egyptair, Air France et Kenya Airways, ont mis fin à leur implication dans ce commerce mondial brutal. Soumettre des animaux sensibles et intelligents au stress du transport sur de longues distances à travers de nombreux climats et fuseaux horaires afin de les envoyer des laboratoires est inhumain.

Les macaques à longue queue (originaire du Cambodge) ont récemment été évalués comme étant une espèce en voie de disparition. Ils ont donc été mis sur la Liste rouge de l’UICN. Ce qui les menace principalement au niveau international ? L’industrie mondiale de la recherche dont la demande provient notamment des États-Unis, du Japon, La Chine et l’UE…

Envoyez un e-mail à Maleth-Aero exhortant la compagnie aérienne à cesser de transporter des singes à des fins de recherche et de tests de toxicité : charter@maleth-aero.com et admin@maleth-aero.com

Et de 9 ! Pour les ours dans les Pyrénées, le tribunal administratif donne raison à One Voice une fois de plus

Et de 9 ! Pour les ours dans les Pyrénées, le tribunal administratif donne raison à One Voice une fois de plus

Et de 9 ! Pour les ours dans les Pyrénées, le tribunal administratif donne raison à One Voice une fois de plus.
31.08.2022
Et de 9 ! Pour les ours dans les Pyrénées, le tribunal administratif donne raison à One Voice une fois de plus
Animaux sauvages

A la suite de ce que nous considérons comme un déni de justice – la préfète de l’Ariège a repris deux arrêtés contraires à la décision de justice du tribunal administratif de Toulouse qui suspendait les effarouchements d’ours bruns des Pyrénées – nous déposions en urgence hier, au lendemain de leur publication, un référé suspension pour interrompre l’application de nouveaux effarouchements. Le tribunal a tranché en faveur des ours et donc de One Voice une fois encore. Un véritable camouflet pour la préfecture.

Photo : Collectif Hope

Nous demandions la paix pour les ours, ceux nés sur le sol français comme ceux placés là de force dans un milieu hostile, après avoir été arrachés à leur famille et leur pays. Sur l’une des estives, la suspension va permettre d’éviter le déferlement de violence que les éleveurs destinaient aux ours : flashballs, grenades de désencerclement… Sur l’autre, ils auront pu s’en donner à cœur joie la nuit dernière, la préfecture ayant fait tout son possible pour réduire au maximum le temps entre la publication et l’application de ses textes. Tout pour tenter d’apaiser la grogne des éleveurs…

À l’audience, les services de la préfecture avaient fait le déplacement, ne comprenant pas que l’on puisse s’insurger du fait que des animaux ayant déjà du mal à survivre sans cela (et protégés par de nombreux textes !) soient ainsi repoussés hors de leur territoire et avec tant de violence. Ainsi le tribunal motive sa décision en ces termes :

«Alors même qu’il demeure sujet à débat, le risque que la mise en œuvre de ces mesures ait pour conséquence de repousser l’ours de cette estive, qui est une composante de son habitat naturel, et donc de l’évincer d’une partie de son aire de répartition naturelle, n’est pas nul. De la même manière, les scientifiques évoquent un risque non nul que l’animal puisse subir, par l’effet des tirs à double détonation, des blessures auditives, des risques de séparation des oursons lors de la mise en fuite des femelles suitées et d’avortement pour les femelles gestantes.»

Difficile d’être plus limpide sur les risques encourus par les ours soumis aux « tirs d’effarouchement ». Qui plus est, cette méthode n’a pas fait la preuve de son efficacité pour protéger les troupeaux. Troupeaux constitués d’animaux – doit-on le rappeler encore ? – qui sont destinés à l’abattoir et dont les pertes sont dédommagées.

C’est une décision argumentée juridiquement qui rappelle à la préfecture l’autorité d’une décision de justice qu’elle ne peut pas contourner à sa guise. Faute d’éléments nouveaux, l’agacement du tribunal vis-à-vis de la préfecture de l’Ariège est particulièrement perceptible.

«En prenant son nouvel arrêté du 29 août 2022 et en le justifiant comme elle l’a fait, sans qu’il ait été remédié au doute sérieux qui avait justifié la décision de suspension de son précédent arrêté du 24 juin 2022, la préfète de l’Ariège semble avoir directement méconnu l’autorité qui s’attachait à l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Toulouse du 22 août 2022 […] Par suite, le moyen tiré de ce que ces deux arrêtés de la préfète de l’Ariège violent les ordonnances des 3 août 2022 et 22 août 2022 du juge des référés du tribunal administratif de Toulouse est propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de ces arrêtés.»

Estimant que la préfecture ne justifie donc toujours pas que les conditions pour déroger à la protection des ours sont réunies, le tribunal suspend en urgence ces nouveaux arrêtés.

Nous nous tenons prêts à attaquer de nouveau si d’aventure, la préfecture venait à en publier d’autres, similaires, concernant les cinq estives restantes.

Ours des Pyrénées : face au déni de justice, One Voice demande la démission de la préfète !

Ours des Pyrénées : face au déni de justice, One Voice demande la démission de la préfète !

Ours des Pyrénées : face au déni de justice, One Voice demande la démission de la préfète !
30.08.2022
Ours des Pyrénées : face au déni de justice, One Voice demande la démission de la préfète !
Animaux sauvages

One Voice a attaqué dès ce matin deux arrêtés préfectoraux de l’Ariège publiés hier, lundi 29 août 2022, qui autorisent à nouveau l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. L’existence même de ces arrêtés sont autant de crachats jetés au visage de la Justice qui vient de suspendre en urgence les sept arrêtés précédents suite à notre action. L’audience aura lieu demain à 10h30 au tribunal administratif de Toulouse. Face à ce déni de justice, One Voice demande la démission de la préfète.

«Flashballs, grenades de désencerclement, ce soir à 20h, un déchaînement de violence va s’abattre sur les ours. Nous sommes atterrés mais ne céderons pas un pouce face aux éleveurs qui ne considèrent la nature que pour leurs profits immédiats. Il est vital de combattre cette prosternation insensée de la préfecture et de l’État devant des lobbys destructeurs et court-termistes. Plus encore à l’heure où la biodiversité, notre patrimoine commun, part en fumée à un rythme alarmant.» Muriel Arnal Présidente de One Voice

Favoriser les intérêts privés plutôt que les animaux et la nature, triste habitude…

Comment s’étonner de l’attitude de la préfète, quand il y a presque un an, le ministère de la Transition écologique faisait de même en faveur des chasses traditionnelles aux oiseaux, autre sujet touchant déjà aux animaux et aux lobbys ?

Comme toujours, les données (peu étayées et peu fiables, comme l’a pointé le tribunal) sont fournies exclusivement par les opposants aux animaux sauvages : les éleveurs. Que connaissent-ils aux ours ?

La préfète de l’Ariège doit démissionner

C’est habituel que les gouvernements favorisent les éleveurs/chasseurs/piégeurs au détriment des animaux et de la Nature. Nous le constatons tous les jours. Mais nier ainsi la justice de manière répétitive, dans un État de droit, est absolument inacceptable.

Nous attaquons bien entendu les arrêtés publiés (pour Ustou et Arreau). Et face à la négation de l’autorité de la justice par cette représentante de l’État, nous demandons la démission de la préfète.

Grenades de désencerclement et flashballs sur des animaux protégés…

Des effarouchements simples et renforcés sont prévus dès aujourd’hui à 20h. L’« effarouchement », c’est quoi ? Il s’agit notamment de flashballs, de grenades de désencerclement !… Tout cela empêche précisément les ourses de mener à terme leur gestation, que ce soit à cause du stress ou par manque de forces, ces animaux devant accumuler une grande quantité de graisse avant la période d’hibernation, pendant laquelle les petits naissent. Et nous rappelons qu’avec moins de cent individus, la population est loin d’être viable !

Un lobby prêt à tout

Les ours se nourrissent principalement de végétaux. Mais leur seule présence est source de nombreuses peurs irrationnelles agitées par ceux qui veulent exploiter la nature jusqu’au bout. Cette semaine encore, plusieurs brebis issues d’un immense troupeau sont mortes en sautant dans le vide au milieu de la nuit. Les éleveurs ont « crié à l’ours » sans preuve, en l’absence de trace de prédation. Une rumeur alimentée par ceux à qui cela profite. Les indemnisations ne sont pas versées si l’on découvre que les dégâts sont dus aux chiens errants dans la montagne.

Vivre en paix !

One Voice n’a jamais été en faveur de l’introduction d’ours dans les Pyrénées, où ils arrivent dans un environnement hostile. Mais à présent qu’ils sont là, nous refusons qu’ils soient pourchassés ! Ils méritent de vivre en paix et non pas de subir un déferlement de violence. Et avec eux, ce sont des espaces entiers de nature qui pourront prospérer. Nous, humains, devons apprendre à coexister avec les animaux et la nature, tant qu’il en reste encore.