Les présidents de One Voice et des Amis des chemins de Sologne s’allient contre la chasse en enclos et l’engrillagement de la nature.
La rencontre entre Muriel Arnal, présidente de One Voice, et Raymond Louis, président des Amis des chemins de Sologne, aura lieu le mardi 8 mars 2022.
News Archives :
Oseriez-vous torturer et tuer un poisson pour la science ?
Dans son nouveau livre, Laurent Bègue-Shankland explore nos relations avec les autres animaux et la manière dont notre empathie est parfois mise de côté.
Expérimentation animale dans le Finistère : la justice demande une fois de plus la transparence de l’administration
Ce lundi 22 février 2022, le tribunal administratif de Rennes a enjoint au préfet du Finistère de communiquer les derniers rapports d’inspection des laboratoires d’expérimentation animale de son département …
À la mort de Micha, s’ajoutent désormais les décès de Mina et d’au moins deux psittacidés
À la mort de Micha, s’ajoutent désormais les décès de Mina et d’au moins deux psittacidés
À la mort de Micha, s’ajoutent désormais les décès de Mina et d’au moins deux psittacidés
22.02.2022
Loir-et-Cher
À la mort de Micha, s’ajoutent désormais les décès de Mina et d’au moins deux psittacidés
Cirques
Les images des conditions de détention, des plaintes, un procès pénal, une condamnation bien légère… Depuis le jugement, nous avons tout mis en œuvre pour obtenir le rapport d’inspection de la DDPP (préfecture) du Loir-et-Cher, et nous nous sommes portés devant le tribunal administratif pour obtenir le retrait des animaux… Nous apprenons après une longue et âpre procédure que Mina est morte, ainsi que deux oiseaux. Les services de la préfecture se sont bien gardés de nous en aviser, et laissent encore les animaux aux Poliakov ! Nous déposons une requête en référé au tribunal administratif d’Orléans et une plainte contre les dresseurs, notamment pour actes de cruauté et mauvais traitements par un professionnel auprès du tribunal de grande instance de Blois. Nous demandons le retrait immédiat des animaux et l’accès au rapport d’autopsie de Mina.
Il aura fallu continuer le combat. Par deux fois, nous avons demandé à la préfecture du Loir-et-Cher l’accès au dernier rapport d’inspection réalisé au sein de l’établissement géré par le couple Bruneau-Poliakov afin de connaître notamment l’état de santé et les conditions de détention des animaux que la justice avait cru bon de leur laisser. En effet, dans le cadre d’une saisie administrative, il est possible de « saisir » les animaux tout en les laissant sur place, aux bons soins de leurs tortionnaires !
Une procédure harassante face à l’administration
Nos demandes d’accès à ce rapport sont restées lettre morte. Nous avons alors, quasiment comme toujours, dû saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) pour obliger l’administration à s’exécuter. Et sans surprise, celle-ci s’est déclarée favorable à notre demande. Avec cet avis, nous avons dû réécrire aux services de la préfecture qui a enfin daigné nous transmettre ce mois-ci le rapport datant du 2 juin 2021… Nous apprenons donc que plusieurs des animaux qu’ils détenaient sont morts. Et le rapport, fortement caviardé par ailleurs (même les noms des dresseurs sont « occultés », une absurdité), conclut à des non-conformités importantes.
Mina et les oiseaux, prisonniers à vie
Après Micha, Mina est morte, ainsi que deux des oiseaux rares… Tous ont vécu dans des espaces minuscules et obscurs, en toute illégalité, au su et au vu des autorités qui ont fermé les yeux pendant plus d’une décennie. Les rédacteurs du rapport, agents de la DDPP, cyniques et détachés à souhait, concluent « A la date d’édition du rapport, Mina est décédée, levant la non-conformité ».
Les dresseurs Bruneau-Poliakov n’auront ainsi jamais eu besoin de posséder de certificat de capacité pour la guenon magot, alors qu’ils l’exploitaient lors d’événements fort lucratifs. Elle a passé onze années dans une cage sans lumière de 50 cm3 qui n’était que rarement nettoyée. Ces faits étaient connus des autorités. Qu’ont-elles fait pour l’en sortir ?! Coché des cases, encore et encore, et fixé des délais jamais respectés… Il aura fallu que nous tournions des images dans ces lieux innommables, que la nourriture avariée soit filmée pour que son enclos soit agrandi et enrichi d’une malheureuse balançoire.
La quantité de non-conformités majeures du rapport est stupéfiante
Il y a, selon les critères mêmes de la DDPP, toujours un problème au niveau du personnel, un problème de concordance au niveau des certificats de capacité et des espèces détenues, un souci au niveau du règlement, des dysfonctionnements concernant le suivi vétérinaire. Mais de qui se moque-t-on dans ce pays ? Quand les préfectures feront-elles enfin respecter les règles afférentes au respect et au bien-être des animaux sauvages captifs ?!
Dans un article précédent, nous nous demandions s’il y avait en France une réelle protection des animaux sauvages. La réponse est claire et limpide : elle est inexistante.
Nous déposons donc plainte pour actes de cruauté notamment, pour avoir accès aux informations sur les conditions de la mort de Mina et surtout pour obtenir la saisie immédiate des autres animaux, en plus de notre requête en référé.
Palombes dans les Pyrénées : les oiseaux migrateurs encore en ligne de mire
La préfecture de l’Aude a publié un arrêté pour que les pigeons ramiers soient reconnus comme ESOD (ex-nuisibles). L’audience en référé a été fixée au 7 mars.
Chasse en enclos : la réalité mise en lumière par One Voice dans dix-huit villes de France les 19, 20 et 26 février 2022
Dans dix-huit villes de France, les militantes et militants de One Voice animeront des stands et organiseront des happenings les 19, 20 et 26 février 2022 pour sensibiliser à la cruauté des chasses en enclos.
One Voice au tribunal pour combattre la violence subie par des chiens dans des clubs, et défendre sa liberté d’expression
One Voice au tribunal pour combattre la violence subie par des chiens dans des clubs, et défendre sa liberté d’expression
One Voice au tribunal pour combattre la violence subie par des chiens dans des clubs, et défendre sa liberté d’expression
11.02.2022
Grenoble
One Voice au tribunal pour combattre la violence subie par des chiens dans des clubs, et défendre sa liberté d’expression
Animaux familiers
Après une enquête de trois ans dans des clubs canins variés, nous avons publié des images de violent dressage de chiens et de chiots en 2017. Certains éducateurs canins, se sentant concernés, voire visés, et prétextant un opprobre jeté sur l’ensemble de la profession, ont attaqué en justice l’association, afin d’entraver sa liberté d’expression. Malgré une décision nous donnant raison, il est clair qu’ils cherchent autre chose que « laver leur honneur », que personne n’a sali… L’audience en appel a lieu lundi 14 février 2022 à 14h au tribunal de Grenoble.
En 2017, nous avons dénoncé les pratiques de dressage violent au sein de clubs canins, à l’aide d’images d’enquête de nos collègues qui avaient infiltré ce milieu depuis 2014. Les chiens étaient étranglés avec leur laisse pour les faire obéir, violemment secoués… frappés même parfois. Concernant les chiens dressés au mordant, dressage dit « ring », c’était encore pire : ils recevaient des décharges électriques, étaient affublés de colliers à pointe, enduraient des coups de fouet… Une souffrance insupportable.
À la suite de cette publication, plusieurs dizaines d’« éducateurs » canins ont déposé plainte contre nous, plaidant que nous avions jeté l’opprobre sur l’ensemble de la profession, alors que nous ne faisions que montrer des pratiques existantes et des méthodes jugées maltraitantes par des spécialistes canins (vétérinaires, éleveurs et dresseurs), sans jeter en pâture les noms des responsables.
Combattre des pratiques et prôner la non-violence envers les animaux
En effet, notre but n’est pas de combattre des personnes mais des pratiques. Ces quelques professionnels du dressage se sont sentis personnellement visés… et ne représentent pas l’ensemble de la profession, puisque des centaines d’autres nous ont soutenus dans cette démarche visant un assainissement des manières d’éduquer un chien, sans violence. Peut-être faudra-t-il une décision en appel pour qu’ils remettent en question ce qu’ils considèrent ou non relever de la maltraitance.
Une autre affaire encore une fois très éclairante sur les méthodes de nos opposants
Une comportementaliste canine prônant la communication plutôt que la soumission a été poursuivie pour diffamation par le dresseur ayant rassemblé autour de lui les autres plaignants de notre affaire, car elle parlait de maltraitance à son encontre. Le tribunal d’Agen l’a pourtant relaxée le 26 janvier 2022.
Dans le cadre de ce dossier, un docteur vétérinaire spécialiste en médecine du comportement et expert auprès du tribunal a d’ailleurs rendu un rapport analysant la vidéo d’un événement organisé par ce même dresseur, où une chienne, muselée et en laisse, se retrouvait un moment pendue par le cou pour la démonstration de force, malmenée sur scène, jusqu’à se soumettre. Dès les premières lignes, il s’interroge sur son « objectif, sinon celui d’une exhibition publique, destinée à abuser de la crédulité des spectateurs ». Il liste ensuite les problèmes et argumente sous chacun : brutalité, méconnaissance du comportement canin, et termine sans ambiguïté :
«En conclusion, nous assistons ici à un exercice où la violence, l’incompréhension du comportement canin et le manque de respect de l’animal en tant qu’être sensible devraient être considérés comme des mauvais traitements, voire des actes de cruauté eu égard à l’aspect pervers de la démonstration, administrés publiquement à un animal de compagnie.
J’ai du mal à croire qu’une telle exhibition ait pu avoir lieu en France de nos jours.»
Une première fois, en 2020, la justice a pris notre parti contre les attaques de ces éducateurs canins, validant notre démarche et déboutant nos opposants de leurs demandes (jugement du 14 janvier 2020 du tribunal de grande instance de Valence). Nous avons toujours valorisé les pratiques non-violentes, comme le statut de l’association le préconise. Dix-huit d’entre eux ont fait appel de cette décision et réclament à l’association 91800 euros de dommages et intérêts. L’audience aura lieu à la cour d’appel de Grenoble à 14h le 14 février 2022.
Paul McCartney nous invite à nous unir pour que l’interdiction des tests sur les animaux soit respectée.
Paul McCartney, allié de longue date de la cause animale, soutient l’Initiative citoyenne européenne Save Cruelty Free Cosmetics. La campagne, lancée par Cruelty Free Europe, coalition dont One Voice est le représentant français, PETA, Dove et The Body Shop, et soutenue par plus de cent associations de protection animale, appelle l’Union européenne à maintenir son interdiction des tests cosmétiques sur les animaux.
Élevage : 9 ONG attaquent en justice le gouvernement qui s’obstine à maintenir les poules pondeuses en cages.
Aujourd’hui, en pleine campagne présidentielle, 9 ONG (Alliance anticorrida, Animal Cross, CIWF France, L214, LFDA, O.A.B.A., One Voice, La SPA, Welfarm) déposent devant le Conseil d’Etat une requête commune contre le décret paru en décembre 2021 qui restreint l’interdiction édictée en 2018 de tout bâtiment nouveau ou réaménagé de poules élevées en cages.
Un an après la mort de Femke, les autorités louvoient encore autour du rapport de son autopsie…
Après un an de procédure, s’il n’y a rien à cacher, la préfecture de l’Oise doit nous transmettre le rapport d’autopsie de Femke, la dauphine du Parc Astérix. Nous lui réécrivons.