Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
18.04.2023
Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
Expérimentation animale

En tant que membres du comité d’organisation de l’Initiative citoyenne européenne (ICE) Save Cruelty-Free Cosmetics, nous avons participé, le 17 mars 2023, à la rencontre avec des membres de la Commission européenne à Bruxelles. Le but ? Déposer officiellement les 1,2 million de signatures validées, prouvant l’intérêt massif que porte le peuple européen aux animaux victimes de l’expérimentation animale, et présenter les demandes émanant de défenseurs des animaux.

Crédit photos: European Union, 2023

Il s’agissait de la première étape du processus de l’ICE après la collecte et la vérification de l’authenticité des signatures des citoyens européens à la Commission européenne.

Les porte-parole des associations de défense des animaux européennes porteuses de cette ICE, Cruelty Free Europe et l’ECEAE (les deux coalitions dont One Voice est membre), HSI Europe, Peta UK et Eurogroup for Animals, ont donc présenté à nos côtés les trois grands axes des demandes à cinq hauts responsables et à leurs équipes. Thierry Breton, commissaire européen en charge notamment du marché intérieur, Vera Jourová, vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne et de la transparence, ainsi que les directeurs généraux en charge de la Recherche et de l’innovation, du Marché intérieur et de l’industrie, de l’Environnement, ont écouté très attentivement notre exposé et ont posé des questions. L’auditoire de commissaires, directeurs et directrices semblait très à l’écoute de notre présentation.

Le premier axe : la protection de l’interdiction de tester les cosmétiques sur les animaux

Les trois piliers qui ont fait l’objet d’un développement précis étaient les tests des cosmétiques et notre volonté de protéger la directive européenne obtenue de longue lutte, interdisant bel et bien de tester ces produits sur les animaux.

Le deuxième objectif : faire valoir la voix des animaux des laboratoires dans la révision de la loi sur les produits chimiques

Le deuxième pilier était une alerte sur les tests des produits chimiques. En effet, le Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal 2.0) pourrait avoir un effet pervers majeur : celui de multiplier les tests et donc de susciter une augmentation immédiate et drastique du nombre d’animaux utilisés. La révision du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage (CLP) modifie la directive relative aux substances dangereuses (67/548/CEE (DSD)), celle relative aux préparations dangereuses (1999/45/CE (DPD)) et le règlement (CE) nº 1907/2006 (REACH). Or, en tant que défenseurs de la nature et des animaux, nous soutenons ce Pacte vert contre les industriels de la chimie et leurs produits polluants, tout en insistant sur une réduction du nombre d’animaux expérimentés. Nous pensons donc qu’une troisième voie est possible entre ces deux positions (associations environnementales ou industriels).

De fait, nous appelons nos partenaires défenseurs de la nature à ne pas oublier les animaux déjà loin des regards dans les laboratoires. Nous avons plaidé auprès de la Commission pour que tout nouveau test exigé le soit selon des méthodes sans animaux, (un peu comme la loi américaine qui vient d’être votée) afin de respecter l’esprit de la directive européenne, notamment concernant les 3R, exigeant de « réduire » leur nombre dans les laboratoires européens. Alors que depuis la promulgation de cette directive, les chiffres stagnent lamentablement, il ne manquerait plus qu’ils augmentent !

Le troisième point abordé : une sortie de l’expérimentation animale progressive avec de vraies étapes

Nous avons montré aux membres de la Commission européenne présents qu’une perspective de société gagnante à trois niveaux pouvait être atteinte : une solution gagnante pour les animaux eux-mêmes (et c’est le sens de notre ICE), où la fiabilité de la science (et donc la santé) serait envisagée, et où l’industrie serait également gagnante par le développement de nouvelles méthodes et donc d’un nouveau marché. Pour cela, il faut fixer des échéances et des buts à atteindre par étapes, car en la matière, les bonnes intentions ne suffisent plus.

À présent, la Commission analyse notre Initiative. Elle a jusqu’au 25 juillet 2023 pour présenter sa réponse officielle. D’ici là, une audience au Parlement européen est prévue, dont la date n’est pas encore fixée.

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!
18.04.2023
One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!
Expérimentation animale

À l’occasion de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires le 24 avril 2023, One Voice organise un événement à portée nationale dans plus de vingt villes en France afin d’alerter la population sur l’expérimentation animale dans notre pays, ses ramifications au sein de l’Union européenne et au niveau mondial. En parallèle, une action est également menée sur les réseaux sociaux. L’association accompagne la mobilisation de ses antennes militantes locales de la publication d’un rapport sur les primates victimes d’expériences, et d’un sondage Ipsos inédit, montrant qu’une large majorité de Français est prête à une sortie de ce modèle.

Photo : Véronique Tesson

Le 24 avril est, chaque année, l’occasion de sensibiliser le public sur le sort des animaux dans les laboratoires, partout dans le monde.

Cette année, nous avons décidé de focaliser notre attention et celle du public français sur les primates, capturés dans la nature, élevés puis transportés dans les soutes des avions dans des conditions souvent indignes vers la France, où ils sont soit utilisés dans des expériences, soit réexpédiés aux quatre coins de l’Union européenne. Nous publions donc à cette occasion un rapport très sourcé sur le sujet, et proposons une pétition appelant à la fin de cette situation pour les macaques.

Au moment où l’association et ses partenaires européens viennent de déposer plus d’un million de signatures à la Commission européenne demandant le renforcement de la directive européenne interdisant les tests des cosmétiques sur les animaux, nous publions un sondage IPSOS. Celui-ci montre à quel point la très grande majorité de nos concitoyens appellent de leurs vœux une sortie de l’expérimentation animale et plébiscitent le développement et l’usage de méthodes sans animaux, ainsi qu’une plus grande transparence.

Les actions auront lieu à Amiens (80), Angers (49), Annemasse (74), Bayonne (64), Bordeaux (33), Caylus (82), Chorges (05), Falaise (61), Gannat (03) où se tiendra un rassemblement, La Rochelle (17), Langres (52) (où deux actions auront cours), Lille (59), Lyon (69), Montpellier (34), Nantes (44), Nice (06), Paris (75), Strasbourg (67) (événement dont nous ne sommes pas organisateurs mais auquel nous nous joindrons) et Troyes (10). Certaines antennes proposeront de petites mises en scène avec laborantins et animaux. Nos partenaires de Toronto organisent eux aussi une action au Canada dans une quinzaine de villes.

Veuillez consulter l’événement national ou chaque événement local avant de vous rendre sur place pour vous assurer qu’aucune modification n’a eu lieu.

03 Gannat (21 et 22/04) 15, avenue des Portes Occitanes du 21/04 à 10h au 22/04 à 16h30
05 Chorges (23/04) Rue Grande 10h à 15h
05 Briançon (23/04) Cité Vauban 9h à 11h
06 Nice (22/04) Place Masséna 14h à 16h
10 Troyes (29/04) 71, rue Émile Zola 15h à 17h30
17 La Rochelle (22/04) Place de l’Hôtel de ville 14 h à 17h
33 Bordeaux (23/04) Place de la Comédie 14h à 17h
34 Montpellier (29/04) Place de la Comédie 10h30 à 13h
44 Nantes (22/04) Place Royale 15h à 17h
49 Angers (29/04) Rue Lenepveu 14h30 à 17h30
52 Langres (24/04) Marché de Langres 8h à 17h
52 Langres (28/04) Marché de Langres 9h à 17h
59 Lille (29/04) Place Richebé 14h à 16h
61 Falaise (22/04) adresse à confirmer 9h à 11h
64 Bayonne (22/04) Carreau des Halles 15h à 17h
67 Strasbourg (22/04) Organisation par : 269 life, Infoseite Black Forest for Animals e.V, Pro Anima 13h30 à 16h30
69 Lyon (29/04) Place Saint Jean 13h30 à 16h
74 Annemasse (02/09) reporté  
75 Paris (22/04) Place de l’Hôtel de ville 14h30 à 16h
80 Amiens (22/04) Place René Goblet 14h à 16h
82 Caylus (29/04) 10, avenue du Père Évariste Huc 10h à 12h

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
17.04.2023
Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
Animaux familiers

Au début du mois de février, Mani a été retrouvé agonisant, un collet manquant de lui sectionner une patte. Même s’ils sont autorisés par la loi, ces pièges n’en font pas moins souffrir leurs cibles. Chaque année, des milliers d’animaux sont piégés au simple motif qu’ils causeraient des dégâts aux activités humaines. Mani en a été la victime collatérale.

L’histoire de Mani

Le 12 février dernier en rentrant chez lui, un couple aperçoit un chat prostré dans son garage. En s’approchant, stupeur : il se rend compte que la patte arrière droite de l’animal est prise dans un collet. Ce dernier agissant comme un garrot, le pied est extrêmement enflé. Pris en charge par l’association Pattes Pas Trouille et conduit chez le vétérinaire, celui-ci estime que ce chat baptisé Mani a passé au minimum trois jours avec le lacet autour de la patte ! Il constate par ailleurs une plaie par striction violente, un œdème, une stase veineuse (le sang ne circule plus correctement dans la veine) et même des lésions de type gangrène. À ce moment-là, le pire est à craindre et l’amputation est envisagée.

Une question reste en suspens… Comment Mani a-t-il pu se libérer ? A-t-il pu lui-même briser le fil métallique en se débattant, complètement terrorisé ? Ces pièges étant conçus pour immobiliser des renards ou même des blaireaux, cela est peu probable… Le piégeur a-t-il préféré couper son matériel, ne souhaitant pas s’embarrasser à porter secours à un animal souffrant ?

Un cas qui n’est malheureusement pas isolé

Si Mani a eu la chance de trouver de l’aide et d’être soigné, ce n’est pas le cas des milliers d’animaux sauvages qui décèdent chaque année à la suite d’un piégeage. Tuants ou non, ces pièges sont parfaitement légaux. Ils sont utilisés pour mettre à mort les « ESOD », des animaux accusés de commettre de prétendus dégâts aux intérêts humains, alors qu’ils essayent simplement de survivre dans une nature dégradée par les humains.

En fonction du modèle, ces pièges brisent la nuque, enserrent un membre, enferment dans une boîte. Lorsque les animaux ne meurent pas sur le coup, ils seront abattus par le piégeur après de longues heures d’attente et de terreur. En plus de faire souffrir des animaux injustement considérés comme « nuisibles », ces instruments de torture ne sont pas sélectifs et les victimes collatérales sont nombreuses. Le mois dernier, une louve (appartenant à une espèce protégée) est morte étouffée dans un collet à renard. Il y a quelques semaines, Cooper, un border collie, a été pris dans un piège
à mâchoire
pourtant interdit.

Contre toute attente, après deux mois de convalescence, Mani va mieux. Des semaines de soins minutieux, d’antibiotiques, d’antidouleurs, de pommades, de cortisone, de bains, de pansements, mais aussi et surtout des semaines de souffrance : chairs nécrosées, décomposition et chute des muscles et tendons avant régénération. Aujourd’hui, ce survivant va bien et sa patte est sauvée. Nombreux sont ceux qui n’ont pas cette chance.

Ce beau félin noir a depuis rejoint une famille aimante et n’aura plus jamais besoin de se battre pour survivre à l’extérieur. Contrairement à lui, des millions de chats errants continuent de souffrir chaque jour dans nos rues et campagnes.

Pour Mani et pour que le calvaire qu’il a vécu ne soit pas négligé, nous avons porté plainte et représenterons aussi Pattes Pas Trouille. Pour mettre un terme à ces pratiques barbares et  demander avec nous un plan national d’urgence pour eux, signez notre pétition.

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
12.04.2023
Loire-Atlantique
À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
Animaux familiers

Le 26 février, notre antenne de Loire-Atlantique a sensibilisé le public venu au salon du chiot de Saint-Herblain. Nous y avons à nouveau constaté le traitement que ce type d’événement réserve aux animaux, qui y sont vus comme de simples marchandises. Une réalité à laquelle ne change rien le certificat d’engagement et de connaissance entré en vigueur en octobre 2022 à la suite de la loi contre la maltraitance animale.

Des animaux rabaissés au rang d’objets

Les images filmées par nos militants au salon du chiot de Saint-Herblain ne mentent pas. Parqués à trois ou quatre, voire plus, dans des enclos minuscules, les chiots sont allongés, inertes ou très agités, remplissant l’espace de leurs aboiements. Toute la journée, ils sont soumis au stress, au bruit et au passage des nombreux visiteurs. Certains ont tout juste deux mois, mais tous sont ici pour être vendus au premier «coup de cœur», comme s’ils n’étaient que d’adorables peluches.

Derrière la présence de tous ces jeunes animaux, on devine l’exploitation de chiennes et de chattes forcées à «produire» toujours plus de petits pour alimenter un commerce lucratif. Au point qu’il arrive, comme le dénonce une éleveuse, que certaines donnent à nouveau naissance alors qu’elles n’ont même pas fini d’allaiter leur dernière portée.

Pour protéger chiens et chats, rien d’autre qu’une mesure inapplicable..…

Censé lutter contre les achats compulsifs, le certificat d’engagement et de connaissance compris dans la loi contre la maltraitance animale devrait être appliqué depuis le 1er octobre 2022. Mais une fois de plus, nous avons relevé que le délai de réflexion de sept jours imposé entre sa signature et l’adoption n’était pas respecté. Rencontré alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui un chiot dans les bras, un couple confirme à l’un de nos militants avoir bel et bien signé un document… fourni sur place et antidaté. Ainsi, la décision de s’engager auprès d’un animal pour de nombreuses années a été mûrie pendant… cinq minutes.

Une comportementaliste, allée à la rencontre des éleveurs présents à Saint-Herblain et rencontrée par nos militants, s’offusque de cette situation:

«Ils n’ont aucun moyen de valider les sept jours de délai. Les gens peuvent télécharger un certificat sur Internet, le signer, l’antidater et puis c’est bon, ok, j’adopte. C’était une question que j’avais en venant à ce salon: comment ça se passe par rapport à cette loi qui est passée l’année dernière? Et puis visiblement, bon an, mal an, on contourne un peu, il n’y a pas de réglementation.»

….. et des sanctions purement symboliques

Mais comment pourrait-il en être autrement quand aucun moyen de contrôle extérieur n’est prévu par la loi? Peut-on attendre des éleveurs qu’ils garantissent l’application du délai de réflexion alors que leur intérêt est de vendre le plus d’individus possible? Quand on sait qu’en cas de manquement ils ne risquent qu’une amende de 450 euros pour un chiot vendu entre 1500 et 2000 euros, on comprend que le fameux certificat n’est qu’un énième gadget.

Nous dénonçons depuis toujours les animaleries et tous les événements qui nourrissent la spirale de l’abandon et de l’errance. Comme ils l’avaient déjà fait à Antibes en février dernier, nos militants se sont mobilisés pour sensibiliser les visiteurs, les invitant à se tourner vers un refuge où de nombreux animaux attendent de trouver une famille.

Pour que cette situation cesse, signez notre pétition pour une meilleure protection juridique de nos compagnons chiens et chats. Et demandons aussi ensemble qu’un plan d’urgence contre l’errance féline soit enfin mis en place.

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
11.04.2023
Arles
Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
Exploitation pour le spectacle

Le Père Robert Culat, prêtre avignonnais, a dénoncé la tauromachie à quelques pas des arènes d’Arles avec PETA et One Voice

« C’est un péché de torturer les animaux » : c’est le message brandi lundi 10 avril 2023 à Arles par le Père Robert Culat, prêtre catholique du diocèse d’Avignon, en cette Féria de Pâques. Il s’est tenu non loin des arènes d’Arles en amont de la corrida de rejón, aux côtés de militants de PETA et de One Voice portant des cornes de taureaux et gisant au sol, pour rendre hommage aux victimes de la corrida et rappeler que cette activité cruelle est en désaccord total avec les valeurs de compassion que soutiennent les deux associations, l’Eglise catholique et notre société en général.

Crédit photos: Peta

« Chaque taureau, comme tout animal, est un être sensible, capable d’éprouver la souffrance. Il est une créature de Dieu digne de respect, et comme le pape François l’enseigne, ‘toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine’ », déclare le Père Robert Culat. « Dans le contexte de la fête de Pâques, des corridas sont données à Arles. Mais Pâques est la fête de la vie du Christ ressuscité, de celui qui a remplacé les sacrifices d’animaux par le sacrement de la messe – comment est-il possible d’associer la victoire de la vie dans la résurrection à un spectacle qui donne la mort ? ».

Dans l’une de ses prières, le pape François indique la responsabilité des êtres humains : « Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi ». Pourtant, lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval, se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador (tueur) tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand il rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé.
One Voice, quant à elle, a mené de nombreuses enquêtes dans le milieu taurin et s’oppose notamment à ce que les enfants soient formés à tuer de jeunes taureaux et assistent à des corridas. L’association, qui appelle à une éthique animale et planétaire, soutient également l’interdiction de l’exception culturelle appliquée à ce qui n’est ni plus ni moins que la mise en scène d’actes de cruauté sur des êtres sentients.

PETA et One Voice encouragent celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, dont Arles, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France.

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Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
11.04.2023
Union Européenne
Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
Expérimentation animale

Le 31 mars 2023, la Commission européenne a publié un rapport révélant les statistiques de l’expérimentation animale dans les États membres pour l’année 2020. Des chiffres très élevés auxquels a largement participé la France, qui compte toujours parmi les pays réalisant le plus d’expériences sur des animaux.

En 2020, près de 8 millions d’animaux ont été expérimentés pour la recherche et les tests, et plus de 680 000 pour la création et le maintien de certaines lignées génétiquement modifiées. Ces chiffres, déjà inacceptables, ne comptabilisent même pas tous les individus passés entre les mains des laboratoires. Des animaux utilisés uniquement pour leurs tissus ou des invertébrés autres que les céphalopodes, il ne reste aucune trace.

Sanglant podium pour l’Hexagone…

Une fois de plus, la France joue un rôle de premier plan dans cette hécatombe. Déjà dénoncée pour avoir largement participé à des expériences illégales en 2019, elle s’est retrouvée l’année suivante sur le podium des trois plus gros utilisateurs de l’Union européenne avec plus de 1 600 000 procédures, aux côtés de l’Allemagne et de la Norvège.

Mais ce n’est pas tout. Non contente d’utiliser un nombre record d’individus chaque année, la France fait également partie de ceux qui leur infligent le plus de souffrances. Alors que la proportion de procédures dites « sévères » stagne entre 8 et 10 % dans l’Union européenne (UE) depuis 2015, elle reste entre 14 et 19 % en France. La proportion de tests dits « modérés » a quant à elle augmenté dans notre pays, au détriment de celle des tests dits « légers ». À croire que chez nous, on aime avancer à reculons…

… et acharnement sur les macaques crabiers

Mais penchons-nous sur le cas des macaques crabiers. Le nombre d’individus utilisés pour la première fois dans l’UE a diminué depuis 2018, atteignant 4 220 animaux expérimentés en 2020. La France aurait pu suivre le mouvement. Il n’en a rien été. Sur ce même laps de temps, la part de ces animaux ayant subi des tests dans notre pays a augmenté de 5 %. Comme si cela ne suffisait pas, il a eu de plus en plus recours à des individus originaires d’Asie, où ils sont en danger d’extinction, et utilise toujours deux fois plus de macaques crabiers dont les parents ont été capturés dans la nature que les autres États membres.

Face à ces chiffres toujours aussi révoltants, nous renouvelons notre demande d’un vrai programme de sortie de l’expérimentation animale partout en Europe, parallèlement à un vrai financement du développement des méthodes de recherche sans animaux.

Consultez notre site consacré aux analyses des données ministérielles pour en savoir plus sur l’expérimentation animale et ses victimes en France.

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation
07.04.2023
Moselle
Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation
Animaux familiers

Un salon du chiot a été organisé le week-end dernier (1er et 2 avril) à Metz, alors même que les associations de protection animale sont déjà débordées par les abandons. Nous regrettons que de telles pratiques de commercialisation et d’objectification des animaux soient toujours d’actualité.

Après la tenue d’un salon du chiot aux Arènes de Metz le week-end du 1er et 2 avril, One Voice ne peut que s’inquiéter du sort des animaux qui y ont été présentés.

Alors que la loi du 30 novembre 2021 sur la maltraitance animale prévoit l’interdiction de la vente de chiens et de chats dans les animaleries dès le 1er janvier 2024 -admettant donc à demi-mot qu’ils ne sont pas de simples objets de consommation-, les événements du type salons du chiot ne semblent pas concernés.

Des chiots âgés de quelques semaines peuvent donc être exposés chaque week-end au bruit incessant, à la lumière artificielle, au va-et-vient de la foule et des acheteurs les «tripotant» dans tous les sens.

Alors même que des milliers d’animaux sont abandonnés chaque année, comment garantir que ces chiots, exposés comme de vulgaires objets, ne connaîtront pas le même sort dans quelques mois?

Les refuges sont saturés, ils débordent de chiens et de chats et doivent très souvent refuser de nouvelles prises en charge. Pour pallier ce manque de place, des dizaines et des dizaines d’animaux sont euthanasiés quotidiennement dans les fourrières. Et pourtant, notre pays continue de commercialiser des êtres vivants.

Ces salons du chiot sont la porte ouverte à des achats impulsifs et irréfléchis. Les Arènes prennent soin de rappeler sur leur site internet qu’un certificat d’engagement et de connaissances est obligatoire pour tout achat d’un chiot au salon, sans pour autant préciser qu’un délai de réflexion de sept jours est obligatoire entre la signature de ce certificat et l’acquisition.

Il y a quelques semaines, nous alertions déjà le public sur les manœuvres des éleveurs, prêts à contourner la loi pour écouler leur «marchandise», comme ce fut le cas au salon du chiot d’Antibes, mais aussi comme nous l’avons dénoncé dans diverses animaleries. Comment garantir que ce ne fut pas le cas à Metz, ou que cela ne se reproduira pas dans le futur?

Ce type de manifestation participe directement à l’objectification des animaux et encourage l’irresponsabilité des vendeurs et des acquéreurs. N’aurait-il pas été plus réfléchi et opportun d’organiser un événement avec les refuges et associations du département, durant lequel les adoptants sont guidés et écoutés par des bénévoles qui, n’étant pas motivés par l’argent engendré par une transaction, choisissent une adoption adaptée à chaque animal?

Spécialisée dans la tenue de ce genre de manifestations, la SAS Passion Chiots Organisation prépare déjà son prochain événement à Montbéliard le week-end prochain (8 et 9 avril).

Nous invitons donc les Montbéliardais souhaitant accueillir un compagnon à préférer les refuges remplis de chiens débordant eux aussi d’affection, pour certains en attente d’une famille depuis de longs mois. En adoptant un chien dans un refuge, vous en sauverez deux: celui qui rejoindra votre foyer permettra de libérer une place pour accueillir un autre malheureux, le sauvant d’un abandon sauvage ou d’une euthanasie.

Signez nos pétitions pour demander le respect des lois contre les maltraitances animales.

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins
06.04.2023
La Réunion
Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins
Expérimentation animale

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient d’autoriser 124 prélèvements de peau et de chair sur des dauphins vivant autour de l’île de La Réunion. Loin de se préoccuper des animaux, l’analyse de ces tissus brutalement arrachés semble avoir pour objectif de faciliter la pêche… One Voice dénonce cette énième violence commise sur ces animaux.

L’expérience qui se prépare dans les eaux de La Réunion avec la bénédiction du ministère est inacceptable.

Des groupes de dauphins pourront bientôt y être pris pour cible, suivis et visés avec une flèche de prélèvement qui viendra s’enfoncer sous leur nageoire dorsale pour leur arracher un morceau de chair. Une attaque dont on peut facilement imaginer tous les risques en matière de stress généré et de blessures physiques. Les initiateurs de ce projet, eux, ne semblent pourtant pas s’en inquiéter outre mesure. Ils prévoient effectivement que « les blessures potentielles seront gérées dans la mesure du possible par le vétérinaire et les membres de la structure en charge du bien-être animal ». Comment vont-ils soigner des dauphins qu’ils vont gravement effrayer ? En les poursuivant ? En les capturant ? L’expérience dudit prélèvement en elle-même est déjà révoltante, mais cela ne pouvait visiblement pas s’arrêter là. Ils seront laissés avec leurs blessures et les risques qui ne manqueront pas d’en découler.

Mutiler des dauphins pour mieux tuer des poissons

Le but d’un tel traitement n’a rien à voir avec une quelconque préoccupation pour les populations de dauphins concernés. Cela ne nous paraîtrait pas justifiable pour autant d’ailleurs si tel avait été le cas. Mais ici, le projet vise à obtenir une « vision globale sur le réseau alimentaire au niveau de cet écosystème marin » pour « inspirer les recommandations pour la conservation et la gestion raisonnée de ces espèces à l’échelle locale ». Autrement dit, pour faciliter la pêche de milliers de poissons !

Combien de dauphins concernés ?

En dehors de notre colère, l’indication sur le projet de recherche selon laquelle un seul dauphin allait subir ces biopsies nous a alertés. En effet, comment imaginer prélever 124 biopsies de peau de cinq espèces de dauphins sur un seul animal ? Nous avons donc écrit au ministère pour faire part de notre indignation quant à ce projet et obtenir une clarification sur ce chiffre. L’erreur serait « en cours de correction ». C’était le 24 mars. Le 6 avril, l’information erronée était toujours en ligne… Et à notre demande que ce type de projet ne soit plus accepté, nous n’avons obtenu d’autre réponse qu’un silence qui en dit long sur l’intérêt que l’État porte aux animaux. Et comme toujours, ce qui est moralement répréhensible n’est pas forcément légalement attaquable. C’est hélas ce qui ressort de notre analyse juridique de ce projet.

Dotés d’une grande intelligence mais aussi d’un langage complexe et d’une vie sociale très riche, les dauphins sont pourtant loin de bénéficier d’un traitement de faveur. Déjà victimes collatérales de la pêche, ou de la captivité dans lesdelphinariums où ils sont exploités jusqu’à leur mort, ils doivent à présent passer aussi entre les mains de l’expérimentation animale. Il ne fait vraiment pas bon être dauphin en 2023.

Pour eux comme pour les autres animaux, nous continuerons, sans relâche, à tirer la sonnette d’alarme et informer la population sur les expériences autorisées en France. Nous comptons sur vous pour relayer ces alertes, car ces scandales à répétition ne peuvent continuer indéfiniment à se perpétuer dans le silence.

Consultez notre site dédié vous retrouverez les données du ministère de la Recherche sur l’expérimentation animale exposant l’étendue et la gravité des procédures pour les animaux.

Consultation publique : dites non à l’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées !

Consultation publique : dites non à l’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées !

Consultation publique : dites non à l’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées !
05.04.2023
Consultation publique : dites non à l’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées !
Animaux sauvages

À la suite de l’annulation partielle d’un de ses précédents textes, le ministère de la Transition écologique s’apprête à prendre un nouvel arrêté pérennisant l’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées. Aux côtés de One Voice, profitez de la consultation publique ouverte jusqu’au 21 avril pour dénoncer cette décision inique !

En 2022, nous avons remporté de nombreuses victoires pour les ours bruns des Pyrénées. En août, nous avons réussi à faire suspendre en urgence pas moins de neuf arrêtés préfectoraux qui comptaient les pourchasser à coups de flashballs et de grenades de désencerclement. Un déchaînement de violence inouï dont le seul but était d’obtenir la paix sociale avec les éleveurs… Puis nous avons obtenu l’annulation de l’article 4 de l’arrêté ministériel du 31 mai 2021. Le texte, qui encadrait la mise en place de ces mesures d’effarouchement, ne prévoyait rien pour protéger les ourses gestantes ou accompagnées de leurs petits des techniques les plus brutales, ce que nous avions aussitôt dénoncé.

Nouveau texte, même violence

Or, sachant que son arrêté du 20 juin 2022 pérennisant les mesures d’effarouchement était similaire à celui partiellement annulé, le ministère tente d’assurer ses arrières avec un nouveau projet de texte. Celui-ci précise notamment que seuls les agents de l’OFB sont autorisés à réaliser des opérations d’effarouchement renforcé et établit que les tirs à effet sonore ne peuvent être utilisés à l’encontre d’ourses accompagnées d’oursons que lorsque la « déprédation » (qui inclut la notion de dommages) apparaît comme certaine.

Risques de blessures, petits séparés de leurs mères…

Nouvel arrêté ou pas, l’objectif de l’État reste le même : satisfaire les éleveurs, au détriment des animaux sauvages. Victimes de cette politique, les ours sont exposés à des blessures auditives, alors que les ourses, stressées et épuisées par le harcèlement dont elles font l’objet, risquent de ne pas arriver au terme de leur gestation ou d’être séparées de leurs petits. Doit-on rappeler qu’avec à peine 70 individus dans les Pyrénées, les populations d’ours bruns sont toujours extrêmement fragiles et doivent être strictement préservées ? Au vu de l’acharnement que subissent ces animaux, c’est absolument nécessaire…

Consulté, le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a déjà émis un avis défavorable au projet d’arrêté ministériel.

Nous restons fermement opposés aux mesures d’effarouchement qui terrorisent les ours jusque sur leur territoire. Du 31 mars au 21 avril inclus, une consultation publique est ouverte. À nos côtés, mobilisez-vous et exprimez votre soutien aux ours (attention à bien respecter la forme demandée, sinon les avis ne sont pas pris en compte). Merci !

Chats errants de Montbéliard : One Voice demande à la mairie de prendre ses responsabilités.

Chats errants de Montbéliard : One Voice demande à la mairie de prendre ses responsabilités.

Chats errants de Montbéliard : One Voice demande à la mairie de prendre ses responsabilités.
04.04.2023
Montbéliard
Chats errants de Montbéliard : One Voice demande à la mairie de prendre ses responsabilités.
Animaux familiers

Une nouvelle fois, One Voice a été alertée par des sympathisants du fait qu’une mairie refuse de mettre en place des campagnes de stérilisation des chats errants. Aujourd’hui, c’est la mairie de Montbéliard qui menace donc de retirer les abris pour les chats errants, au motif qu’il faut stopper la prolifération.

Alors même que la mairie de Montbéliard avait fait installer des abris pour les chats errants il y a quelques années, elle vient de se rendre compte que cette action n’empêchait pas les chats de continuer à se reproduire ! En réponse, elle menace de faire retirer les abris, au lieu de procéder à une campagne de stérilisation. Une pétition à l’attention de la mairie a par ailleurs été lancée par les habitants et protecteurs des chats du quartier.

One Voice a donc écrit ce jour à Madame la Maire de Montbéliard pour lui faire part de son incompréhension et lui rappeler que la législation en vigueur impose aux maires la stérilisation des chats errants avant d’avoir recours à un service de fourrière.

L’importante mobilisation et le courrier que nous avions écrit à la mairie de Songeons avait finalement porté ses fruits, puisque Monsieur le Maire avait reconnu son erreur et abrogé son arrêté. Espérons que Madame la Maire de Montbéliard fasse de même.

Signez notre pétition pour la mise en place d’un plan national pour mettre fin à l’errance féline.