Hainan Airlines recommence à transporter des singes pour l »expérimentation animale, malgré avoir annoncé renoncer à ces expéditions en… 2012.
News Archives :
Face à nos recours contre le déterrage des blaireaux, plusieurs préfets s’inclinent!
Face à nos recours contre le déterrage des blaireaux, plusieurs préfets s’inclinent!
Face à nos recours contre le déterrage des blaireaux, plusieurs préfets s’inclinent!
09.08.2022
Face à nos recours contre le déterrage des blaireaux, plusieurs préfets s’inclinent!
Chasse
Dans l’Aisne et le Gard, les préfets ont retiré le déterrage des blaireaux de leurs arrêtés, face à nos recours. Le premier a, dans un arrêté modificatif, abrogé l’article concernant le déterrage des blaireaux, le second en retire blaireaux et renards. Cela fait suite à plusieurs victoires que nous obtenons en justice pour les blaireaux, au fond et récemment aussi en urgence.
Photo : Claire Witham – CC BY-NC 2.0
Nous dénonçons la cruauté du déterrage, cette chasse qui utilise les chiens pour repérer et maintenir au fond du terrier les blaireaux ou les renards ainsi piégés, avant que les chasseurs ne creusent pour ensuite les abattre sans pitié. La vénerie sous terre est abominable, et ne laisse aucune issue aux animaux, comme nous l’avons montré à l’occasion de la diffusion de nos images d’enquête en infiltration. Cette année, nous avons attaqué de nombreux arrêtés permettant d’allonger la période autorisant les chasseurs à s’adonner à la “petite vénerie” tout l’été, alors qu’elle est déjà autorisée le reste de l’année. Car oui, les chasseurs demandent aux préfets -qui ne se font pas trop prier, vu combien leurs arrêtés sont souvent mal justifiés-, de leur octroyer une dérogation pour pouvoir s’adonner à ce loisir macabre y compris au printemps et en été, c’est-à-dire quand cela les arrange. En effet, l’hiver, la terre est dure et ils ont “mieux” à faire: la chasse à tir est autorisée.
Deux victoires confirmées par forfait dans l’Aisne et le Gard pour les blaireaux!
Or nous venons d’avoir la confirmation par écrit qu’après la préfecture du Gard, qui a choisi de reformuler son arrêté pour en retirer les renards et les blaireaux après notre recours au tribunal administratif de Nîmes*, c’est au tour du préfet de l’Aisne de modifier le sien.
Dans l’Aisne, l’article 4 de l’arrêté initial (celui que nous attaquions) ne concernait que la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux. Il est à présent totalement retiré! La préfecture savait qu’elle allait perdre et a préféré l’abroger.
Ce sont deux victoires par forfait. Celles-ci font gagner les blaireaux et leurs petits, sevrés mais pas encore indépendants à cette période de l’année, mais protège aussi au passage d’autres animaux d’espèces protégées, avec qui ils partagent souvent leurs terriers tels les chats forestiers, les loutres d’Europe ou d’autres non protégés tels les renards.
La justice administrative laisse de plus en plus souvent la vie sauve aux blaireaux!
Ces retraits interviennent après plusieurs victoires au fond devant les tribunaux administratifs. En Saône-et-Loire par exemple, nous avons obtenu l’annulation de l’arrêté de 2020. En Gironde et dans l’Ain, nous avons également obtenu l’annulation par les juges des arrêtés préfectoraux de 2021. Mais la nouveauté cette année est qu’en Haute-Garonne ou en Corrèze notamment, les juges des référés ont fait suspendre en urgence les arrêtés de chasse complémentaire par vénerie sous terre des blaireaux après avoir entendu nos arguments. Une très bonne nouvelle qui nous rend optimistes pour l’avenir.
Nous avons déposé une dizaine de recours au fond cette année pour les blaireaux, qui seront jugés ultérieurement. D’autres sont en cours de dépôt, en partenariat avec d’autres.
Nous vous invitons à soutenir ce mouvement contre le déterrage des blaireaux en signant en nombre la pétition sur le site du Sénat. Il manque encore 40000 signataires à trouver d’ici un mois et demi, donc si vous n’avez pas encore participé, c’est le moment! Signez aussi celle qui se trouve sur notre site dédié aux images qui montrent le vrai visage de la vénerie sous terre des blaireaux. Ensemble, clamons haut et fort “J’aime les blaireaux”!
Excellente nouvelle : Egyptair met fin aux expéditions de singes pour les labos !
One Voice et ses partenaires Action for Primates et Stop Camarles saluent la décision d’Egyptair d’arrêter d’envoyer des singes vers les laboratoires.
Arrêt du transport des primates par Air France : nous voulons plus d’informations
Sollicitez Air France avec nous pour confirmer les conditions de son engagement d’arrêter le transport des primates à destination des laboratoires.
Une lumineuse première victoire de One Voice pour les ours bruns des Pyrénées !
One Voice a obtenu la suspension en urgence de l’arrêté de la préfète de l’Ariège autorisant l’effarouchement des ours bruns sur l’estive d’Ustou Col d’Escots. L’audience pour les six autres aura lieu au tribunal administratif de Toulouse le 8 août.
Pour les oiseaux, engageons-nous une fois encore contre les chasses traditionnelles!
Pour les oiseaux, engageons-nous une fois encore contre les chasses traditionnelles!
Pour les oiseaux, engageons-nous une fois encore contre les chasses traditionnelles!
03.08.2022
Pour les oiseaux, engageons-nous une fois encore contre les chasses traditionnelles!
Chasse
Le ministère de la Transition écologique a ouvert à la consultation du public ses projets d’arrêtés pour ressusciter les cruelles chasses traditionnelles des petits oiseaux. Vous avez jusqu’au 10 août pour y participer. Une semaine pour sauver les oiseaux du piégeage sous des cages et des filets… Nous prévoyons déjà de les attaquer dès leur publication.
Le nouveau ministre Christophe Béchu aurait préféré qu’on le remercie de certaines avancées, alors qu’il prévoit de reconduire des arrêtés qui réinstaureraient les chasses traditionnelles des oiseaux en 2022. Et ce malgré les décisions répétées du Conseil d’État et de la Cour de justice de l’Union européenne en faveur de la Ligue de Protection des Oiseaux et de One Voice depuis 2018… Arguant qu’il ne les publiera pas si le Conseil d’État décide une fois de plus d’annuler ceux qu’il a d’ores et déjà suspendus. Après de multiples décisions de justice répétées et concordantes, on pensait que la leçon aurait été retenue par l’exécutif. Mais non, les ministres de l’écologie se suivent et le massacre de la faune sauvage continue.
Alors pourquoi diantre en vouloir à ce point aux petits oiseaux?
Les oiseaux sont déjà en telle difficulté à cause des activités humaines! Dernièrement, les mégafeux en ont fait périr des milliers. Les pesticides épandus partout depuis des années tuent en masse les insectes dont ils se nourrissent, les destinant à la famine et à une disparition déjà en marche. L’urbanisation, quant à elle, par son bruit, sa lumière nocturne et son grignotage des espaces naturels, ne permet plus une reproduction effective…
Pourquoi le ministère de la nature veut-il tant plaire à ces groupes d’intérêts privés…
…alors que selon le sondage IPSOS/One Voice de septembre 2021, la population générale se détourne de plus en plus de la chasse? Certainement car nos enquêtes révèlent au grand jour son vrai visage: celui de la violence, de l’impunité, de l’anti-écologie et de l’insécurité. D’ailleurs, le ministère de la Transition écologique vient même de se pourvoir en cassation face aux décisions favorables aux Choucas des tours obtenues par One Voice et Crow Life en Bretagne…
Il ne fait décidément pas bon être une alouette, un vanneau huppé, un pluvier doré ou tout autre oiseau en France de nos jours!
Pour participer vous aussi aux consultations publiques et donner vos arguments construits contre les arrêtés permettant la réintroduction des chasses traditionnelles en Gironde, dans les Landes, dans le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques et les Ardennes, il vous reste à peine une semaine, soit jusqu’au 10 août 2022:
Consultation sur les projets d’arrêtés relatifs à la capture et au nombre maximum d’alouettes des champs pouvant être capturées à l’aide de pantes dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-AtlantiquesConsultation sur les projets d’arrêtés relatifs à la capture et au nombre maximum d’alouettes des champs pouvant être capturées à l’aide de matoles dans les départements des Landes et du Lot-et-GaronneConsultation sur les projets d’arrêtés relatifs à la capture et au nombre maximum de vanneaux huppés et de pluviers dorés pouvant être capturés à l’aide de filets dans le département des Ardennes
Le festival de violence du Cirque Muller envers les militants de One Voice
Le festival de violence du Cirque Muller envers les militants de One Voice
Le festival de violence du Cirque Muller envers les militants de One Voice
02.08.2022
Hautes-Alpes
Le festival de violence du Cirque Muller envers les militants de One Voice
Cirques
À Gap, ce 31 juillet 2022, nos militantes et militants de l’antenne locale One Voice Alpes du Sud se sont fait agresser lors d’une manifestation déclarée et encadrée par la police. Tout cela devant les journalistes du Dauphiné et les caméras de ceux de la chaîne locale de BFMTV qui se sont fait, eux aussi, menacer. Le matériel a été détruit par les circassiens, et notre militante référente a reçu une gifle d’un des membres de la famille Muller. Nous déposons plainte.
Une fois encore, comme à Narbonne en 2018 sur nos militants, comme lors de la tentative de saisie de Jumbo par la justice sur les forces de l’ordre, et à chaque fois que des personnes osent dire haut et fort ce qu’elles pensent de la maltraitance des animaux et des irrégularités nombreuses de leur cirque, les Muller font usage de la force brute. Comme, aussi, quand ils ont intimidé la famille du chauffeur routier lors de la saisie des tigres de Masson lorsque celui-ci était sur la route, ou qu’ils ont menacé de mort la cofondatrice de PAZ, menaces pour lesquelles ils ont été condamnés…
Nathalie et l’équipe #OneVoice04/05 se sont fait agresser, menacer, la quasi totalité du matériel a été cassé par le Cirque Muller. Plus grave, Nathalie a reçu une gifle d’un des circassiens. Soutien total. Une équipe de BFM était sur place. Nous allons déposer plainte. pic.twitter.com/MQnyKYX4RI
— One Voice (@onevoiceanimal) July 31, 2022
L’illégalité comme credo dans ce cirque
Les dresseurs avaient installé illégalement les camions et chapiteau de leur cirque – nommé tantôt Cirque 100% International, tantôt Canadian Circus – en trompant la municipalité, quand notre manifestation, elle, était déclarée en préfecture. Cependant que les animaux étaient enfermés toute la journée dans les remorques-cages surpeuplées sous la canicule. Il faisait près de cinquante degrés à l’intérieur. Autour du rond-point jouxtant le Décathlon de Gap, la manifestation a dégénéré avant même l’heure où celle-ci devait commencer… L’un des circassiens aurait même appelé les autorités en amont de l’événement pour prévenir qu’il y aurait de la casse si celui-ci était maintenu. Un guet-apens bien prémédité en somme…
Toujours le même mode opératoire…
Camions et engins utilisés comme armes, jets de pierres et barres de fer côté circassiens, panneaux en carton, micro et téléphones pour nos militants. Pas de discussion possible avec les Muller : ils sont d’emblée dans l’intimidation et les coups. Cette fois, il n’y avait pas que nos caméras pour en attester. Les forces de l’ordre étaient également présentes quand les hommes du clan Muller sont venus menacer tout le monde et frapper les militants. La référente de notre groupe local a reçu une gifle, le matériel (panneaux, banderole, mégaphone) a été détruit par le groupe de circassiens venus pour en découdre.
Plus de cinq ans de combat pour sauver Jumbo…
Notre combat pour défendre Jumbo date de plusieurs années. Nous sommes les premiers à avoir enquêté et révélé que l’hippopotame ne sortait de son camion qu’une petite demi-heure par jour quand la ménagerie était ouverte au public, et qu’il n’avait pas accès à une piscine extérieure. Contrairement à ce que le cirque répète à l’envi, nous avons également fait condamner les circassiens Muller père et fils
pour mise en situation susceptible d’occasionner des souffrances à Jumbo en 2020 et obtenu du juge administratif qu’il ordonne la saisie de Jumbo en 2019, même si celle-ci n’a pas pu avoir lieu. Depuis, le ministère de la Transition écologique lui a décerné un certificat de capacité à vie pour Jumbo, et a renouvelé celui qu’ils possèdent pour les tigres qu’ils détiennent. Des procédures sont encore en cours contre le cirque, pour Jumbo, les singes, les tigres et les tigreaux… ainsi que nos militants. Cela en fait une de plus… Imaginez le sort qu’ils réservent aux animaux qu’ils détiennent…
À l’heure où nous publions cet article, nous ne connaissons pas encore toute la gravité de la situation, mais nous savons d’ores et déjà que les multiples vidéos et témoignages de nos militantes serviront à déposer une nouvelle plainte contre les Muller.
Un transport secret de singes pour des laboratoires européens dévoilé
Des associations de protection des animaux révèle le transport secret pour les laboratoires, de 240 macaques à longue queue le 26 juin 2022 du Vietnam à Maastricht aux Pays-Bas.
Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
28.07.2022
Essonne
Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
Animaux familiers
Nous avons reçu des images du salon du chiot qui s’est tenu à Milly-la-Forêt (91) le week-end des 23 et 24 juillet 2022. Sachant que ce week-end fut l’un des plus chauds de l’année, nous avons écrit à la préfecture de l’Essonne pour attirer son attention sur sa responsabilité vis-à-vis de ces animaux soumis au stress et à une intense chaleur.
Monsieur Éric Jalon
Préfet de l’Essonne
Cité administrative
Boulevard de France
CS10701
91010 Evry Courconnes cedex
Vannes, le 27 juillet 2022
Monsieur le Préfet,
Notre association a été alertée par la tenue du salon du chiot à Milly-la-Forêt les 23 et 24 juillet 2022. Deux cent cinquante chiots d’élevage ont été présentés au public et mis en vente lors de cet évènement.
En notre qualité d’association ayant pour objet notamment de protéger et de défendre les animaux et l’environnement, nous souhaitons attirer votre attention sur plusieurs points afférents au bien-être des animaux exposés.
Les images qui nous ont été envoyées montrent des animaux exposés à l’extérieur alors que la température avoisinait les quarante degrés. Malgré la présence de barnums, certains parcs sont majoritairement au soleil. Les animaux semblent souffrir de la chaleur (halètement, léthargie) et sont de surcroit soumis au stress du passage des visiteurs et du bruit. Une chienne et son chiot sont enfermés ensemble dans une petite cage où celle-ci n’a pas la place de se coucher.
En outre, lors de ces évènements, bien qu’autorisés par la législation en vigueur, les animaux sont considérés comme de simples marchandises, totalement réifiés au détriment du respect de leur individualité et de leurs besoins.
À l’heure actuelle, les refuges et les associations qui prennent en charge les animaux abandonnés, errants ou maltraités croulent sous les demandes et ne peuvent plus faire face aux nombreux appels à l’aide. L’organisation du salon du chiot, qui plus est dans de telles conditions, apparait en contradiction totale avec la responsabilisation des propriétaires à l’accueil d’un être complexe et sentient.
Les services vétérinaires de votre préfecture sont mandatés lors de tels évènements afin de contrôler le respect de la réglementation en vigueur notamment concernant les conditions de présentation et le bien-être des animaux. Nous sommes surpris que l’organisation du salon dans de telles circonstances n’ait pas engendré d’opposition de votre part.
Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de notre parfaite considération.
Muriel Arnal
Présidente de One Voice
Des centaines de milliers d’animaux utilisés illégalement par les laboratoires français
Le nouveau rapport statistique de l’Union européenne vient de sortir. Mauvaise nouvelle : de 2015 à 2020, plus de 300 000 animaux ont été utilisés en France dans des procédures pour lesquelles il existe des alternatives.