Téléthon : non aux expériences sur les chiens, oui à l’innovation

Téléthon : non aux expériences sur les chiens, oui à l’innovation

Téléthon : non aux expériences sur les chiens, oui à l’innovation
07.12.2017
Téléthon : non aux expériences sur les chiens, oui à l’innovation
Expérimentation animale

Comme tous les ans, le Téléthon va permettre de collecter des millions d’euros pour la recherche sur les maladies rares. Une partie de l’argent collecté va servir à financer des expériences sur les chiens extrêmement douloureuses, sans pour autant se traduire en progrès significatifs nécessaires aux malades. Des travaux innovants doivent être menés.

Dans le secret des laboratoires

Les images diffusées par PETA en 2013, dans un laboratoire dont les expériences sont financées par l’AFM-Téléthon, ont choqué. Un de ses représentants y admet : «C’est sûr que si on leur montre nos chiens myopathes (nda : au public) ça risque de leur faire perdre beaucoup d’argent. Voilà l’argent du Téléthon. Ça sert à faire cette recherche-là.» Car les chiens, chez qui l’on a artificiellement provoqué la maladie, vivent une torture, similaire à celle des humains qui en sont atteints, avec des difficultés à se mouvoir, à respirer et à déglutir.

Une justification aberrante de la cruauté

Le sacrifice des chiens pourrait être un mal nécessaire pour sauver les enfants et adultes malades. Mais ce qu’on fait subir à ces animaux est bien loin d’être justifiable ! Il ne s’agit pas de tuer des chiens pour sauver des enfants, mais de faire perdurer des expériences obsolètes, éloignées des progrès de la science qui sont pourtant, eux, porteurs d’espoir pour tous les malades ! Ainsi, l’association AMP-Téléthon soutient et finance des recherches sur des maladies neuromusculaires et des maladies rares, dont plusieurs ont recours à l’expérimentation animale sans respecter les principes de remplacement, de réduction et de raffinement posés par la Directive européenne sur l’expérimentation animale, transposée en droit français. La fiabilité du modèle animal est en effet largement remise en cause. D’ailleurs, des alternatives n’impliquant pas d’animaux existent déjà s’agissant des recherches sur la maladie de Steinert, la maladie de Pompe, la dystrophie musculaire de Duchenne, la myasthénie auto-immune et la myopathie des ceintures.

L’intervention de One Voice

One Voice a écrit en ce sens à la présidente de l’AMP-Téléthon, en développant ses arguments à la fois juridiques et scientifiques. Additionner les souffrances injustes et inutiles des malades et des chiens ne peut s’apparenter à du progrès. Cette association pourrait financer le développement de tests modernes et éthiques, épargnant les animaux et conformes aux objectifs réglementaires. C’est là qu’est l’urgence pour trouver les solutions qui viendront à bout de ces terribles maladies.

L’enfer est pavé de bonnes intentions

En soutien au Téléthon, certaines initiatives génèrent plus de mal que de bien. Ainsi, cinq communes bretonnes (Plouguenast, Gausson, Langast, Plessala et Saint-Gouéno) se sont associées pour recueillir des fonds. Au programme : battue au chevreuil, battue au renard, et lâchers de ballons. Autrement dit : terreur et pollution grave pour la planète… One Voice s’élève contre ces pratiques et en appelle à une éthique pour la collecte de fonds.

Une décision pleine d’espoir pour l’éléphante Maya!

Une décision pleine d’espoir pour l’éléphante Maya!

Une décision pleine d’espoir pour l’éléphante Maya!
06.12.2017
Lot-et-Garonne
Une décision pleine d’espoir pour l’éléphante Maya !

Grâce aux six nouvelles expertises réalisées par des spécialistes à la demande de One Voice, la préfète du Lot et Garonne demande une nouvelle inspection vétérinaire au plus vite dans le cirque qui détient Maya. Pour elle, nous ne lâchons rien!

Une première inspection décevante

Lors de la première inspection vétérinaire, réalisée suite à notre intervention, à la demande de la préfète du Lot et Garonne, Madame Patricia Willaert, deux vétérinaires mandatés avaient conclu que Maya allait bien et que ses conditions d’hébergement au sein du cirque étaient conformes aux exigences légales. L’un d’eux est spécialiste chiens et chats, l’autre dans un zoo qui ne détient actuellement aucun éléphant, et dont les conclusions sont contradictoires avec celles du référent éléphant de l’EAZA, que nous avons sollicité de notre côté!

Persévérance

Suite à cela, nous avons organisé un rassemblement à Agen pour Maya et avons fait parvenir à la préfecture un nouveau dossier, étayé de 5 nouveaux avis d’experts internationaux, en complément des 3 précédents. Le 30 novembre dernier, la réponse que nous avons reçue nous a emplis d’espoir.
Convaincue par les nouvelles pièces que nous avons apportées au dossier, la préfète demande une nouvelle inspection vétérinaire dans le cirque qui détient l’éléphante, et ce dans les meilleurs délais! Nous saluons sa décision mais restons méfiants: nous n’avons pas demandé une inspection, la première avait déjà prouvé ses limites, mais bien une expertise de bien-être et protection animale, nous basant sur un article du code rural. Nous souhaitons en effet que celui qui jugera de l’état de santé de Maya, ait les connaissances et compétences pour le faire… En réponse à son courrier, nous avons donc protesté en réitérant notre demande d’expertise avec un bilan complet, et demandé à être présents ou représentés lorsque celle-ci aura lieu. Si besoin, nous n’hésiterons pas à saisir à nouveau le Tribunal en ce sens.

8 expertises attestent de l’état dramatique de Maya

Les attestations que nous avons obtenues émanent de scientifiques mondialement reconnus pour leur expérience concernant les éléphants ou la faune sauvage (voir encadré ci-dessous). Tous, sans exception, ont conclu à la mauvaise santé de Maya et deux d’entre eux ont clairement décliné les examens nécessaires à réaliser sur l’éléphante, que nous avons transmis à Madame Patricia Willaert. Selon le Dr. Yaduraj Khadpekar, les comportements stéréotypés de Maya semblent s’accroitre en présence du dresseur. Sa condition physique est extrêmement mauvaise, ce qui est probablement dû à la malnutrition et à une mauvaise alimentation. Ses muscles sont si faibles qu’elle ne peut ni soulever ni soutenir sa tête. Il conclut: « (…) il est conseillé que l’éléphant soit déplacé vers un centre de rétablissement approprié et reçoive immédiatement un traitement vétérinaire à long terme et des soins à vie. »

Nous continuons le combat

Plus de 100000 signatures ont déjà été recueillies pour obtenir #JusticePourMaya. Notre pétition, adressée au président de la république, Monsieur Macron est par ailleurs soutenue par plusieurs personnalités publiques (dont les noms sont cités dans la pétition).
En complément de la lettre que nous lui avons adressée, nous avons sollicité un rendez-vous auprès de Monsieur Nicolas Hulot, Ministre de l’Ecologie, pour lui exposer le cas de Maya, et les conclusions des différents experts.
Pour Maya, le combat continue!

Les experts consultés

L’éthologue Lucy Bates, le Dr Pierre Gallego, vétérinaire faune sauvage, le Dr Yaduraj Khadpekar, vétérinaire en chef au Centre de Conservation et de Soins des Eléphants Wildlife SOS, Mathura, en Inde, le Dr John Knight, vétérinaire spécialiste de la faune sauvage captive, la Dre Joyce Pool, cofondatrice et directrice scientifique de ElephantVoices, la Dre Scarlett Magda, vétérinaire et présidente fondatrice de Veterinarians International, le Dr Willem Schatennaar, vétérinaire référent pour l’EAZA pour les éléphants détenus dans les zoos, Ed Stewart, cofondateur de PAWS, mondialement connu et sollicité, notamment pour son expérience concernant les éléphants captifs et sauvages.

Le renard, cet être unique au monde : un nouveau rapport pour mieux le connaître et mieux le protéger

Le renard, cet être unique au monde : un nouveau rapport pour mieux le connaître et mieux le protéger

Le renard, cet être unique au monde : un nouveau rapport pour mieux le connaître et mieux le protéger
06.12.2017
Le renard, cet être unique au monde : un nouveau rapport pour mieux le connaître et mieux le protéger
Animaux sauvages

À l’appui de sa campagne de protection des renards, One Voice publie un nouveau rapport d’étude. Pour mettre un terme aux tueries dont sont victimes les petits canidés, cet outil permet de mieux les connaître, de démonter les idées reçues et de dénoncer leur massacre.

Qui sont les renards, et surtout que subissent-ils et pourquoi ? Pour en finir avec les fausses croyances, les préjugés coriaces ou les rumeurs mensongères sciemment entretenues par les chasseurs, One Voice publie, dans le cadre de sa nouvelle campagne, un rapport d’étude inédit. Cet outil dresse un bilan détaillé de la situation actuelle des petits canidés dans notre pays, des services notamment écologiques qu’ils nous rendent et du calvaire qu’ils endurent.

Les renards accusés de tous les maux

On leur reproche aussi bien de croquer les chats, de voler les poules ou le gibier, de véhiculer des maladies. Cela leur vaut de figurer sur la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » et d’être ainsi traqués toute l’année. Les méthodes dites de « destruction » rivalisent de perversité : aux tirs des lieutenants de louveterie s’ajoutent les pièges cruels et les ignobles déterrages. Tous les moyens sont bons pour martyriser ceux que l’on considère encore comme des « nuisibles ». Pendant la saison de chasse, les renards deviennent également « gibier » et les persécutions s’intensifient de tous côtés. Tandis que certains chasseurs dégainent leurs fusils, d’autres, à courre, sonnent l’hallali, et la pratique du déterrage revêt le « noble » nom de « vénerie sous terre » pour s’attaquer à Goupil toujours avec le même sadisme. Finalement, pas moins de 500 000 individus sont assassinés chaque année sur le sol national. Au bas mot, car tous les morts ne sont pas recensés.

Stop à l’acharnement sur les renards

Il est urgent de mettre un terme à ce véritable acharnement et de réhabiliter un animal tenant sa mauvaise réputation de la simple méconnaissance ou, pire, de la pure médisance. Parce que les renards sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes, parce qu’ils ne sont pas nuisibles, parce qu’ils ressentent des émotions, One Voice demande leur retrait de la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » et l’interdiction de leur chasse !

Signez et partagez notre pétition pour les renards !

Rapport renard

Rapport sur les renards

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Mort d’une tigresse: Mevy s’est échappée du cirque, son dresseur a tiré

Mort d’une tigresse: Mevy s’est échappée du cirque, son dresseur a tiré

Mort d’une tigresse: Mevy s’est échappée du cirque, son dresseur a tiré
28.11.2017
Paris
Mort d’une tigresse: Mevy s’est échappée du cirque, son dresseur a tiré

A Paris, « ville lumière », une jeune tigresse est morte le vendredi 24 novembre 2017. Échappée du cirque, qui ne respectait visiblement pas les normes de sécurité, Mevy a été abattue par son dresseur. En colère, One Voice porte plainte. La place des animaux sauvages est en liberté, pas dans une remorque de cirque!

One Voice porte plainte: une sécurité défaillante

Si les circassiens émettent à demi-mot l’idée d’un sabotage par les “animalistes”, nous sommes convaincus de leur incapacité à mettre en sécurité les êtres vivants qu’ils détiennent et, de fait, de ne pas répondre aux exigences de l’arrêté de 2011.
Et que penser de la sécurité du public et de la population voisine des cirques après le sinistre accident de vendredi?
Alors oui, l’erreur est humaine, nous le concédons, mais est-il bien nécessaire de risquer de voir des animaux sauvages s’échapper des cages? Devons-nous en arriver à tuer un animal d’un tir par balles pour protéger les humains? Ne serait-il pas plus logique de laisser les animaux dans leur habitat naturel? Ecœurés par le triste sort de Mévy, la tigresse, nous portons plainte pour atteinte à l’intégrité physique de l’animal.

C’est parce que Mevy a fait preuve d’un comportement naturel en s’échappant de sa cage, peut être le seul qu’elle ait pu se permettre de toute sa vie, qu’elle a été tuée: les animaux sauvages n’ont rien à faire dans les cirques!

La vie de Mevy dans les cirques

La tigresse n’avait que 18 mois lorsqu’elle a été abattue et son existence n’aura été qu’exploitation au profit de l’univers du spectacle. Pour vous dépeindre son quotidien: elle a expérimenté l’itinérance dans des camions, la vie en cohabitation avec 8 autres congénères, alors que le tigre est un animal solitaire, et le dressage par la violence apprendre à parader et monter sur des tabourets. En liberté, les tigres ne sont plus que 3 500. Leur préservation est un impératif. Leur place n’est pas dans des cirques.

One Voice: lanceur d’alerte

Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. One Voice a, à plusieurs reprises, alerté les autorités des risques encourus par les animaux au sein des cirques et par la population riveraine. Durant l’été, des éléphants ont « paradé » dans les rues sans qu’aucune sanction ne soit donnée, que cela soit du côté des préfets ou du ministère. Combien faudra-t-il de morts pour que les autorités réagissent? Doit-on vraiment rappeler le triste cas de Samba en 2013; l’éléphante a tué un homme alors qu’elle tentait de s’échapper d’un cirque. Mais qu’ont tous ces animaux à vouloir fuir des cirques, eux qui reçoivent, nous dit-on, tant d’amour de la part de leur dresseur ?

Si, comme nous, vous êtes révoltés de voir les mêmes absurdités se répéter: rejoignez-nous samedi 2 décembre 2017 à 15h, à quelques pas du cirque Bormann Moreno à Paris, devant France Télévision pour un rassemblement pour Mévy, et tous les autres.

Pour obtenir la libération de l’éléphante Maya du cirque qui bafoue ses besoins élémentaires, One Voice organise un rassemblement devant la préfecture d’Agen, place de Verdun, le 18 novembre 2017 à 14h.

La préfète du Lot-et-Garonne a jusqu’au 18 novembre 2017 pour ordonner le retrait de Maya du cirque qui la détient ainsi qu’une expertise vétérinaire, ce qu’elle refuse de faire. Elle a également refusé de recevoir les représentants de l’association qui souhaitaient lui présenter un nouveau rapport sur l’éléphante.

Mort de Nao, chat martyr

Mort de Nao, chat martyr

Mort de Nao, chat martyr
08.11.2017
Mort de Nao, chat martyr
Animaux familiers

Après Chevelu, Griffin et bien d’autres, Nao s’ajoute à la longue liste des chats victimes de maltraitances et d’actes de cruauté infligés par l’humain. Notre association ne peut laisser passer de tels crimes et se doit d’intervenir : la Cellule Zoé est mobilisée pour démêler cette histoire sordide avec le soutien de la police et rendre justice au pauvre félin défunt.

Nao, retrouvé mort

Le 31 octobre 2017 au soir, à Bassens-en-Savoie, Nao sort de la maison de Madame X. Il se promène de temps à autre dans les alentours et dans un pré à proximité du domicile. Chaque matin et après ses escapades nocturnes, le chat répond présent dès l’ouverture des volets. Mais ce 1er novembre 2017, Nao n’est pas là.

Inquiète, Madame X dépose un avis sur Pet Alert et part à la recherche de son petit compagnon, sans succès. Le lendemain, en se rendant au travail, elle le retrouve dans le pré. Nao gît mort, sur son flanc droit : sa queue est arrachée, sa face tuméfiée et bleuie, et ses yeux sont opaques…

Fort heureusement, Madame X n’est pas seule à la découverte du corps : un policier passe au même moment et constate avec elle les blessures de l’animal. Le chat n’a pas de sang sur le corps et aucune trace n’est retrouvée sur les lieux : assassiné dans un autre endroit, Nao a très probablement été déplacé dans le pré. Après avoir récolté les éléments nécessaires pour porter plainte au commissariat de Chambéry, Madame X a l’autorisation d’enterrer Nao pour lui donner une fin des plus dignes.

One Voice se mobilise avec la Cellule Zoé

Lors du dépôt de procès-verbal, Madame X apprend qu’elle peut recevoir le soutien d’une association « d’aide aux victimes d’infractions pénales ». C’est donc vers notre association qu’elle se tourne et plus particulièrement vers notre Cellule Zoé qui défend les animaux victimes de cruautés. Côté police, l’enquête est ouverte. Sur les lieux où a été retrouvé Nao, une caméra est repérée par Madame X : espérons que les images puissent venir en aide à l’enquête et permettre d’identifier le ou les tortionnaires du petit félin… De notre côté, nous défendrons à titre gracieux le chat, et portons d’ores et déjà plainte pour actes de cruauté. Parce que nous sommes convaincus que des actes d’une telle violence ne sont pas tolérables et ce pour aucun être vivant !

Pour une condamnation exemplaire des actes de cruauté

L’association ne peut laisser les humains se permettre de tels actes sur nos chers compagnons de vie. En septembre dernier, nous nous étions portés partie civile pour Chevelu, décédé sous les violents coups d’un humain. À la suite du procès, le tortionnaire avait écopé d’une peine de six mois ferme. Pour rappel, ce dernier avait laissé mourir son chien avant de mettre un terme à la vie du petit chat. Il s’était même vu retirer la garde de son enfant ; un constat appuyant l’idée qu’il existe bel et bien un lien entre la violence exercée sur les animaux et celle faite aux humains.

L’affaire est à suivre mais en attendant, nous vous invitons à signer la pétition pour que toutes les violences, quelle qu’en soit la victime, soient condamnées. La liste ne doit plus s’allonger et les responsables de cruautés doivent répondre de leurs actes !