Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux

Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux

Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux
27.02.2018
Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux
Animaux sauvages

En vacances chez ses grands-parents, Roxana se retrouve nez à nez avec un renard lors d’une promenade en forêt. Lui veut-il du mal ou est-il encore plus effrayé qu’elle?
A travers les aventures de Roxana, les enfants seront amenés à comprendre l’importance du renard dans l’écosystème de la forêt de manière ludique.

Le livre se termine par le “coin des parents”, rédigé avec l’association One Voice, qui permettra de mieux détailler ces thèmes et d’aborder la notion de chaîne alimentaire.

Inscrit en France sur la liste des “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts”, le renard roux est chassé dans de nombreuses régions et on estime à plus de 600000 le nombre de victimes en 2017. Pourtant, loin d’être nuisibles, les renards sont particulièrement utiles à la biodiversité. Ils chassent les rongeurs et limitent leur présence dans les champs, empêchant ainsi la propagation de la maladie de Lyme (véhiculée par les tiques). Mieux encore, les laisser jouer leur rôle dans la nature permettrait de réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs. Le rôle crucial des prédateurs dans l’écosystème de la forêt est cependant peu abordé et mal compris par les jeunes enfants souvent habitués à des histoires qui donnent le mauvais rôle au renard et au loup.

Roxana et le renard en danger sera disponible à partir du 27 février 2018 en précommande sur le site de l’association One Voice  ( version: anglais-français-espagnol et version: anglais-français-allemand ) et sur celui du Jarvin Crew. Les premières livraisons auront lieu au début du mois d’avril.

Les livres du Jarvin Crew s’adressent à tous les enfants de la planète à partir de 5 ans. Ce titre sera disponible en deux versions trilingues: anglais-français-espagnol et anglais-français-allemand. Ces livres sont imprimés en région Rhône-Alpes sur du papier intérieur certifié PEFC avec des encres végétales.

Fondé en 2016, le Jarvin Crew s’est lancé le défi de réaliser une collection de livres pour apprendre aux enfants à protéger la planète et ses espèces animales en s’amusant. C’est en découvrant les deux premiers livres de la collection Jo Bonobo & Prisca Orca, parus en septembre 2017, que One Voice a proposé la thématique du renard roux à la maison d’édition.

Plus d’information sur le combat de One Voice pour un retrait d’urgence du renard de la liste des “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts” et une protection de cette espèce par la loi: www.one-voice.fr

Contact: presse@one-voice.fr

Plus d’information sur le Jarvin Crew
www.JarvinCrew.com ou http://www.facebook.com/JarvinCrew
Contact: vincent@jarvincrew.com

Partager sur

Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque

Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque

Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque
26.02.2018
Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque
Exploitation pour le spectacle

Nelly et Brigit ont été capturées en 1971 en Asie. Depuis 47 ans, elles sont ballottées de ville en ville en camion, attendent que passent les heures sur des parkings et des terrains vagues, sans réelle litière, ni accès libre à de l’eau pour boire ou s’asperger. Rien n’est fait pour qu’elles aient un semblant de vie d’éléphant.

Les spectacles de cirque avec animaux nous sont vendus comme la pérennisation d’une tradition ancestrale, d’une culture, même. On tente de nous vendre une “famille”, nous ne voyons que de pauvres éléphantes arrachées dès le plus jeune âge à leur seule véritable famille dans la nature, où elles vivaient à l’état libre, et des éléphants subissant une vie de douleurs, de peurs, de stress et d’empêchements.

Tout ça, pour que des humains tirent profit du spectacle de leur domination.

Car il s’agit bien de cela: les images que nous avons tournées montrent Nelly et Brigit empêchées de marcher normalement, obligées de patauger dans leurs déjections, sur le bitume abîmant leurs pieds et leurs articulations. Pas d’eau en accès libre, elle est rationnée, donnée au bon vouloir de leur geôlier. Leur besoin naturel de protéger leur peau, en se recouvrant de poussière est contré: on les brosse avec une sorte de balai, aucun bain de boue ne leur est proposé. Aucune protection ni ombre ne leur sont procurées.

Quand elles ne mangent pas, elles se balancent, signe de leur ennui profond, de leur état de souffrance. L’absence d’exercice fragilise leurs pattes qui, sans muscles, supportent difficilement le poids de leur corps. Or c’est par là que viennent la plupart des infections.

Lors du spectacle, leur numéro est une suite de coups de pique (l’ankus). Sur toutes les zones sensibles de la tête, la bouche, les oreilles, la trompe, les pattes, l’arrière-train… C’est à coups de pique aussi que le dresseur les emmène de l’enclos au chapiteau, et il ne s’en cache même pas pendant le spectacle. Nelly comme Brigit performent sous la contrainte, pas du tout volontaires. Leurs mouvements sont lents au milieu de la foule, de la musique criarde, et de spots lumineux aveuglants. On perçoit clairement leur crainte de l’ankus et des gestes brusques de leur dresseur. Et pour cause!

Les coups répétés pendant les quelques minutes que dure le spectacle, laissent imaginer l’usage terrible qui est fait de cet instrument en dehors de la piste et de la vue des spectateurs.

Nous avons déposé plainte pour chacune d’elles. Tout comme Maya, elles méritent une vraie vie, loin des coups de pique, dans un lieu protégé, où elles pourront marcher dans la nature, boire et se baigner à loisir, écouter le vent et les oiseaux, et choisir leurs activités.
Nos sanctuaires partenaires nous proposent leur aide pour les accueillir.

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque
23.02.2018
Gard
Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque
Exploitation pour le spectacle

Grâce à un signalement, nous venons de prendre connaissance d’images démontrant la détresse de plusieurs animaux détenus et exploités par un cirque actuellement à Alès. Il s’agit d’un cheval, allongé au sol, d’un tigre ayant une plaie au cou et d’images montrant Nelly et Brigit, les deux éléphantes qui vivent dans le même cirque que Maya pour lesquelles nous avons déjà porté plainte. Maya, elle, serait actuellement enfermée dans sa remorque.

Ces images nous ont glacé le sang: ce pauvre cheval, allongé au sol, qui semble peiner à respirer, ce tigre avec une plaie, laissé dans sa cage minuscule au sol nu, et les éléphantes Nelly et Brigit prises de forts balancements, manifestation de leur profonde anxiété.

Le cheval souffre-t-il? C’est ce que nous avons cherché à déterminer en alertant les différentes autorités. Le tigre photographié présente une plaie, nous les avons également interrogées sur l’origine de cette lésion.

Nous déposons immédiatement plainte pour actes de cruauté pour ces animaux en grande détresse, en complément de celle déposée pour Nelly et Brigit. Ce cirque détient également Maya, pour laquelle notre plainte fait actuellement l’objet d’une enquête.

Nous avons précisé au procureur de la République que One Voice se tient prête à prendre en charge tous ces animaux en souffrance et à leur offrir enfin une vie digne dans nos sanctuaires partenaires. Ça a assez duré!

Crédits photo & vidéo A.M.

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck
23.02.2018
Allemagne
Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck
Expérimentation animale

Il aura fallu quasiment quatre ans pour que l’enquête préliminaire aboutisse à un jugement et une sanction pour les chercheurs-abuseurs. Le procureur de la République allemande a condamné trois expérimentateurs de l’Institut Max Planck (IMP) à Tübingen (Allemagne) visés par notre plainte commune. La cour a estimé que la douleur et la souffrance des animaux expérimentés n’ont pas été maintenues à un minimum indispensable. C’est un euphémisme, l’un d’entre eux est mort des séquelles de ces tests invasifs et violents! Cette condamnation est une victoire dans ce monde si fermé, mais ne compense en rien l’extrême souffrance qu’ont subi ces êtres si intelligents et sensibles.

Pendant sept mois de 2013 à 2014, Cruelty Free International, partenaire de One Voice au sein de la coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE), en collaboration avec l’association allemande Soko Tierschutz, a infiltré l’un des laboratoires de l’IMP.

Au visionnage des images filmées sur place, on ne peut que trembler de compassion pour ces petits macaques : nous assistons à d’abominables actes de torture (trépanation et implantation d’électrodes à même le cerveau, manipulations à l’aide de colliers et piques, maintien dans des tubes en plastique dont ne sort que la tête, privation d’eau…). C’est simple: on se demande comment de telles méthodes sont scientifiquement et moralement acceptables.

Ces singes sont nos compatriotes!

Qui plus est, apprenant que huit d’entre eux étaient nés dans des parcs français, Planète Sauvage et Savane Nature, nous n’avons jamais cessé de dénoncer ces pratiques inhumaines et dégradantes pour nos cousins si proches. Nous leur avons donné un nom, eux qui étaient réduits à des “numéros de série” ou affublés par les chercheurs de sobriquets moqueurs. La frêle Stella (en photo) est morte d’une infection au tout début des expériences. Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie ont continué de subir d’atroces expérimentations.

Où sont-ils?

Notre campagne ayant eu raison du laboratoire qui a fermé. Les petits primates ont été, comme toujours quand ils ne meurent pas, “rentabilisés”, c’est-à-dire envoyés dans d’autres laboratoires, pour y subir d’autres tests. Ne sachant pas ce que l’IMP avait fait d’eux, ni où il les avait envoyés, puisque la transparence n’est pas la politique de ce milieu, nous avions déposé une requête en droits d’accès à l’information en juillet 2017. Un laboratoire en Belgique a admis en avoir reçu cinq, sur lesquels d’autres expériences sont encore perpétrées…

Libérons-les!

Nous continuons de nous battre pour leur retour en France, et qu’ils nous soient confiés. Ils doivent être sauvés de cet enfer et remis en liberté dans des sanctuaires, où ils auront enfin droit à une existence digne! Jane Goodall s’était jointe à notre appel pour demander leur libération.

Interdisons l’expérimentation animale sur les singes.

Avec nos partenaires anglais et allemands (CFI et Doctors Against Animal Experiments), nous avions obtenu à l’époque, grâce à une vaste campagne internationale et à votre mobilisation en France, plus de 90000 signatures demandant l’abolition des expériences sur les primates non-humains.

Continuons à nous battre en mémoire de Stella, pour Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie, et pour l’arrêt de l’expérimentation animale sur les primates! Les protocoles expérimentaux qu’ils subissent sont barbares, rien ne les justifie.

Crédit photo: Cruelty-Free International/Soko Tierschutz

Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!

Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!

Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!
22.02.2018
Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!
Cirques

La juge a pris le parti de la liberté d’expression pour la défense des animaux!

Le 13 février dernier, nous avons été mis en justice par le cirque qui détient et exploite Maya. Le cirque prônait la censure, en nous interdisant de la défendre, exigeant non seulement notre silence, mais nos excuses publiques.

Il était hors de question que nous arrêtions d’accomplir notre mission, à savoir tout mettre en œuvre pour défendre les animaux!

La justice nous a donné raison.

Pendant plusieurs semaines, Maya était introuvable, et nos courriers au cirque étaient restés sans réelle réponse. Ils ont laissé courir la rumeur qu’elle était morte, alors qu’eux seuls avaient la possibilité de dissiper le doute.

A l’audience, nous avons donc appris que Maya était vivante. L’inspection vétérinaire demandée par la préfète avait eu lieu la veille, et le cirque avait fait soigner son abcès à l’arrière-train quelques jours avant. Nous avons alerté sur cette grosseur dès le mois d’octobre!

Mais a priori, rien n’a été fait pour ses pieds, alors que sa posture nous montre de manière criante que c’est de là qu’elle souffre physiquement le plus! Elle ramasse ses pieds sous elle, pour compenser son poids de l’arrière vers l’avant, et tente de les soulager en les levant les uns après les autres.

Quand on sait que la grande majorité des problèmes de santé des éléphants viennent des pieds, on ne peut que s’inquiéter d’une telle méconnaissance. Toutes les éléphantes de ce cirque ont été filmées en train de piétiner leurs excréments, car elles étaient bloquées sur place, on a même filmé Maya en train de boire à même un tuyau d’arrosage au sol!

La stéréotypie de Maya est aussi très préoccupante, elle est liée à sa douleur, mais aussi à son impossibilité de marcher, besoin naturel impérieux pour les éléphants. Redisons-le, les éléphants sont faits pour la marche et une vie riche en groupe, or dans les cirques leur mobilité est on ne peut plus limitée et ce, toute l’année. A cela, il faut ajouter les perpétuels voyages en camion, sur des routes sinueuses qui sollicitent énormément les pieds et les pattes des éléphants.

Nous saurons prochainement si ce vétérinaire a pris en compte son bien-être dans sa globalité ou s’il ne s’est attaché qu’à l’aspect sanitaire, comme l’ont fait jusqu’à présent les vétérinaires du cirque.

Pendant l’audience, l’avocat du cirque a montré à de multiples reprises qu’il ignorait l’anatomie d’un éléphant, et maniait la mauvaise foi comme un spécialiste.

Morceaux choisis:

Les salières sont vers les flancs” alors qu’elles sont au dessus des tempes;

Les abcès au derrière sont habituels passés 50 ans” alors qu’ils sont dus à la maltraitance.

Maya est hébergée dans ce cirque, et non captive. Elle fait partie de la famille, et n’est pas considérée comme un outil de travail…” Donc elle pourrait partir quand elle voudrait, non?

Toutes les études montrent qu’un éléphant vit plus longtemps captif que libre…” Pour nous, une vie de détention et d’exhibition n’est pas une vie digne. Dans la nature, ils doivent être protégés, et en captivité ils doivent être libérés!

Nous avons d’autres actions prévues pour elle en 2018, il est temps que Maya obtienne un peu de répit, et soit aidée, à la hauteur de ses besoins!
Nous déposons également plainte contre les mauvais traitements que subissent Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes détenues par ce cirque. Ces éléphantes âgées et en souffrance, méritent, comme tous les autres de cette planète une vie d’éléphant, pas de circassien. Ils ne nous feront pas taire!

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya
22.02.2018
Strasbourg, Bas-Rhin Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya
Exploitation pour le spectacle

La juge du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a tranché. La liberté d’expression de One Voice est sauve, pour la défense des animaux.
Nous déposons plainte contre la famille propriétaire de ce cirque pour les conditions de vie indignes de Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes qu’ils détiennent.

Le 13 février dernier, One Voice a été assignée en référé d’urgence au TGI de Strasbourg par le cirque qui détient et exploite Maya, une éléphante d’Asie de 50 ans.

La volonté ici est une véritable intention de nuire en muselant l’association One Voice. Maitre Arielle Moreau Avocate de One Voice

En effet, le cirque réclamait le retrait de toute représentation de l’éléphante sur le site internet de l’association, ses réseaux sociaux, tracts et panneaux lors de manifestations. Autrement dit, il réclamait que défendre publiquement Maya devienne illégal. Il exigeait également des excuses publiées dans le journal quotidien régional paraissant là où est déclaré le siège social du cirque.

Pendant plusieurs semaines, le cirque a laissé courir la rumeur que Maya était morte, en la cachant, en refusant de répondre aux courriers de l’association leur faisant part de ses interrogations légitimes, alors qu’eux seuls avaient la possibilité de dissiper le doute. Maniant mauvaise foi et faux semblants, l’avocat a tenté de retourner la situation à l’avantage de ses clients, en insinuant que One Voice aurait propagé la rumeur, alors qu’elle a tout fait pour y mettre fin.

A l’audience, l’association a ainsi appris que Maya était vivante, que l’inspection vétérinaire demandée par la préfète du Lot-et-Garonne avait eu lieu la veille, et que le cirque avait fait soigner un abcès à l’arrière-train de l’éléphante avant cette inspection.
Rien n’a cependant été fait pour ses pieds, alors que sa posture nous montre de manière criante que c’est de là qu’elle souffre physiquement le plus. Elle ramasse ses pieds sous elle, pour compenser son poids de l’arrière vers l’avant.
Nous saurons prochainement si le vétérinaire mandaté par les pouvoirs publics a pris la mesure de la détresse de Maya en plus de sa douleur.

Le recours déposé pour Maya par One Voice au Tribunal Administratif de Bordeaux est toujours en cours et la plainte pour actes de cruauté a permis l’ouverture d’une enquête. S’y ajoutera la plainte de l’association pour deux autres éléphantes du même cirque, Nelly et Brigit, détenues comme elle depuis de longues années, remisées elles aussi dans des remorques de camion comme des outils de travail, et présentant également d’inquiétants signes de stéréotypie. One Voice rappelle que la place pour Maya au sanctuaire Elephant Haven (en Limousin) est réservée par l’association depuis le mois d’octobre 2017 et auquel l’association a fait un don important en 2016 pour l’achat du terrain.

Partager sur

Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin

Micha, ours “de cirque”, exhibé dans un restaurant pour la St Valentin

Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin
21.02.2018
Paris
Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin
Exploitation pour le spectacle

Un ours dressé, exhibé parmi les tables d’un restaurant parisien? Une attraction inconsciente, illégale et d’un autre temps… One Voice a interpelé les autorités sur ce spectacle révoltant!

Ce n’est pas une peluche, mais un véritable ours. Son nom est Micha. Même muselé et tenu en laisse, on ne peut prévoir son comportement parmi les convives de cet établissement qui a invité un dresseur d’ours afin d’animer sa soirée de la Saint-Valentin…. Nous ne sommes pas au Moyen-Âge, mais en février 2018, à Bagnolet en banlieue parisienne, le tenancier va se frotter les mains de son attraction et les photos vont crépiter sur les réseaux sociaux… et dans les yeux de Micha. Difficile de mesurer son stress dans cet univers si peu approprié. Les dresseurs d’ours ont encore droit de cité dans la France de ce siècle, ce cirque continue à exploiter Micha, Bony et Glasha!

Triste pitrerie médiévale

Nous suivons Micha depuis plusieurs années dans le triste destin que lui infligent ses dresseurs, Alexandre et Dany Poliakov. Un ancien employé du couple, propriétaire de plusieurs animaux exploités dans des cirques, nous a livré un témoignage saisissant. Si nous avions déjà été écœurés par des images montrant Micha devant marcher sur un ballon, ce que nous avons appris de ce témoin a achevé notre conviction. Ces détenus  – Micha, mais aussi Bony (grizzly mâle) et Glasha (ourse brune) – vivent dans des conditions indignes.

Nourris avec des invendus de supermarché, en nature et quantité variables, ces ours ont longtemps partagé un même camion remorque séparé en 3 cages. Un contrôle a précipité leur transfert dans un bâtiment en dur non achevé, au sol de béton brut, garnis de quelques copeaux toujours humides, et à l’éclairage déficient. Pas étonnant que leur état sanitaire soit déplorable (allergies, dermatoses aigües à se gratter jusqu’au sang…).

Vie de misère

Nul parc en plein air, nul enrichissement pour ces plantigrades voués à une sordide captivité pour s’assurer qu’ils veuillent bien travailler lors de rarissimes “sorties”. Notre témoin affirmait aussi n’avoir pu, durant 5 mois, les abreuver normalement car selon leurs exploitants un excès d’eau aurait coupé leur appétit, soit leur rendement potentiel. Bref, une vie de misère dans des installations et conditions sommaires, censées stimuler leurs dispositions à des sorties “de travail”. Mais que fait donc l’administration, censée s’assurer des conditions de détention des animaux sauvages? Nous frapperons à toutes les portes afin que ces êtres, éminemment sensibles, n’endurent plus ces traitements d’un autre âge, au mépris de la loi et de la dignité.

Kenzo a été tué à coups de gourdin!

Kenzo a été tué à coups de gourdin!

Kenzo a été tué à coups de gourdin!
20.02.2018
Kenzo a été tué à coups de gourdin!
Animaux familiers

Un supplice d’une violence inouïe. Kenzo, petit chat qui aimait se promener dans son jardin, a perdu la vie fin janvier sous les coups du beau-fils de la voisine.

Kenzo partageait depuis onze ans la vie d’un couple discret, comme ce tout petit chat d’à peine deux kilos.

En ce lundi matin, l’un des humains de Kenzo entend, de la haie mitoyenne aux deux propriétés, des vociférations accompagnées des aboiements du chien du voisin. Il sort donc de chez lui et s’approche. Il aperçoit son voisin en train de frapper la haie à coups de bâton. S’enquérant de ce qui peut bien se passer, il n’obtient de celui-ci qu’une réponse vague alors même qu’il semble s’éloigner.

Quelques minutes plus tard, pris d’un mauvais pressentiment, la famille de Kenzo retourne à la haie, le voisin y est de retour, tapant toujours sur quelque chose. A leur interrogation, il répond que c’est sur un lapin qu’il assène des coups. C’est alors qu’ils aperçoivent l’individu déposer Kenzo sur un tas de bois en le tenant par la queue.

A l’arrivée chez la vétérinaire, plus rien ne peut être fait pour sauver Kenzo, dont la tête a quasiment explosé sous les coups. Le lendemain, l’arme du crime aura disparu en fumée, brûlée avec le tas de bois…

Le voisin s’est acharné à coups de gourdin sur Kenzo, sous les aboiements de son chien, ces mêmes aboiements qui habituellement le faisaient fuir. Mais hier, il n’a pas pu échapper à la cruauté de cet homme. Quelques minutes de traque et de brutalité qui ont probablement dû lui sembler des heures…

Notre avocate a immédiatement déposé plainte pour actes de cruauté au nom de One Voice, de la SPA Loire Atlantique, et de la famille de Kenzo que nous assurons de notre soutien. Pour Kenzo, la justice passera.

Le combat de One Voice pour Samba

Le combat de One Voice pour Samba

Le combat de One Voice pour Samba
20.02.2018
Le combat de One Voice pour Samba
Exploitation pour le spectacle

Depuis plus de 15 ans, One Voice se bat pour la libération de l’éléphante Samba (ou Tania) qui, après avoir été capturée au Kenya, a été constamment exploitée dans des cirques. Grâce à un travail de plaidoyer infatigable, One Voice espère lui accorder la dignité qu’elle mérite en lui offrant une retraite paisible.

2002: Triste rencontre

Samba a 15 ans. Elle n’était qu’un bébé lorsqu’elle a été capturée en Afrique après avoir vu sa famille décimée par des braconniers. Vendue à un dresseur qui se fait obéir à coups d’ankus (pique de dressage), elle doit marcher à genoux et mimer sa propre mort au son d’un coup de fusil. Un enquêteur de One Voice la filme et ces images sont utilisées dans le cadre de la campagne contre les animaux dans les cirques.

2003: Des coups et des pleurs d’enfants

Le 20 mai 2003, Samba refuse de mimer sa propre mort. Après le spectacle, son dresseur la roue de coups. Des enfants assistent à cette scène d’une rare violence et, en pleurs, le supplient d’arrêter. Grâce à eux, la séance de torture est abrégée. Leur mère alerte immédiatement One Voice.

Dès le 23 mai, l’association dépose une plainte pour actes de cruauté et demande son retrait du cirque et son placement dans un lieu adapté, où elle pourra côtoyer d’autres éléphants. Plusieurs administrations sont alertées de son sort. Muriel Arnal écrit au président de la République qui fait suivre au ministre de l’Agriculture. Ce dernier répondra que Samba ne semble pas être victime de mauvais traitements… En juin, One Voice commence à diffuser des cartes-pétitions.

Le 10 septembre, l’association organise une action à Paris en présence du Professeur Pierre Pfeffer, grand spécialiste des éléphants. 40 000 cartes-pétitions sont alors remises au ministère de l’Écologie. Les vétérinaires Helmut Pechlaner et Harald Schwammer, spécialistes des éléphants, sont contactés pour donner leur avis sur les numéros exécutés par Samba: “(…) ces positions peuvent causer des blessures aux articulations et aux disques intervertébraux des éléphants adultes, ainsi que des fissures dans les ongles. Quant aux exercices d’équilibre, ils peuvent être à l’origine de dérangements moteurs dans les articulations du coude et du genou”. Une campagne de presse est alors lancée.

2004: Samba devient Tania

Le cirque change de nom, et Samba aussi. Elle devient Tania. La campagne de pression auprès des autorités et de mobilisation du public s’intensifie.

En janvier, One Voice publie un rapport sur les éléphants dans les cirques, en s’appuyant notamment sur le cas de Samba. Un premier kit Samba est mis à la disposition des militants.

En juin, une grande manifestation est organisée à Marseille pour interpeller le préfet des Bouches-du-Rhône où le cirque est enregistré. Il refusera de recevoir One Voice. L’action est soutenue par plusieurs associations de défense animale (Gaïa, Animaux en péril, Association Stéphane Lamart…) et quelques personnalités (Marie-Claude Bomsel, Jacques Perrin…).

Durant l’été, des courriers sont envoyés à l’ensemble des députés et sénateurs. Plusieurs d’entre eux interviennent auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie, ainsi que du Garde des sceaux. La plainte de One Voice restera cependant sans suite. Les maires des stations balnéaires sont également contactés et informés de la situation des animaux dans les cirques et sur Samba en particulier.

En octobre, des pages dans la presse hebdomadaire sont achetées par One Voice pour alerter le public sur le sort de Samba. Les images rapportées par l’un de nos enquêteurs en novembre témoignent de nombreuses stéréotypies.

2005: Samba va mal

Un rapport sur Samba, rédigé par le docteur John Knight – vétérinaire et consultant spécialiste du bien-être animal, auteur également de notre rapport Bien-être et sécurité dans les cirques – est remis au ministère de l’Écologie en août. Il est rendu public en novembre. Il est la conclusion de 3 ans de recherches et d’enquêtes qui montrent que les besoins élémentaires et vitaux de Samba ne sont pas satisfaits. Elle n’a notamment pas d’eau à sa disposition et est très amaigrie.

2006: Samba attend

Les enquêteurs de One Voice continuent à suivre Samba. Le sauvetage de l’éléphante Vicky est l’occasion de recentrer l’attention du public sur elle, qui attend toujours sa libération…

2007: Action devant le ministère de l’Écologie

Le 12 septembre, Muriel Arnal et Daniel Turner (Born Free) sont reçus par Claire Daveu (directrice de cabinet adjointe au ministère de l’Écologie) et lui remettent les 128 000 cartes-pétitions recueillies depuis le début de la campagne. À cette occasion, une action est organisée devant le ministère : 6000 tracts sont distribués par les militants et l’histoire de Samba est contée au public.

2008: l’action continue

Des tables d’information sur les cirques sont installées dans de nombreuses villes. Elles accueillent le public et présentent notamment l’histoire de Samba. Une affichette “N’abandonnons pas Samba” est diffusée.

2010: Lancement du Comité

One Voice met en place un Comité pour Samba et tous les éléphants esclaves. Son objectif: la fin de l’exploitation des éléphants dans les spectacles, dont Samba devient l’emblème. Une carte sur la sentience des éléphants est éditée et diffusée auprès du public pour qu’il prenne conscience de ce que représentent l’enfermement et l’isolement pour ces animaux. Une campagne de pression d’un an est lancée en août au cours d’un cercle de silence à Paris, avec des courriers à envoyer: au ministère de l’Écologie et à Max Aucante, le dresseur de Samba, ainsi qu’aux députés européens Lionel Luca, Muriel Marland-Militello et Geneviève Perrin-Gaillard, pour leur demander leur soutien qu’ils nous ont volontiers accordé.

2011: Mobilisation silencieuse pour Samba

En juin 2011, la campagne de pression s’achève. De nombreuses lettres ont été envoyées. La campagne a reçu le soutien de plusieurs députés. Le ministère de l’Écologie a transmis notre courrier pour étude au directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature qui ne donnera pas suite. Quant à Max Aucante… il a changé d’adresse…

En août 2011, un nouveau cercle de silence est organisé pour Samba à Strasbourg. Il rencontre un franc succès et est l’occasion de faire signer un grand nombre de cartes-pétitions pour la libération de Samba.

2012: Samba va de plus en plus mal

Les photos prises par notre enquêteur en mars sont terribles. Samba est très amaigrie et multiplie toujours les mouvements stéréotypés. Son histoire est mise en avant dans le cadre du nouvel axe pédagogique de One Voice destiné aux enfants et aux lycéens. Elle fait l’objet d’un livret où elle est mise en perspective avec la vie des éléphants sauvages.

2013: Le drame

Le 8 septembre 2013, Samba s’échappe du cirque installé à Lizy-sur-Ourcq (77) et tue accidentellement un homme. C’est un drame qui était prévisible et un triste argument de plus pour le replacement de cet éléphante dont les conditions de vie ne remplissent ni les critères de
bien-être, ni ceux de sécurité… One Voice a trouvé un sanctuaire pour Samba. Il est temps pour elle de retrouver sa place dans la nature!

2014: Un procès décevant

Le procès épargne Samba mais ne la libère pas. Son dresseur pourra continuer à l’exploiter. One Voice publie un rapport à la suite de l’enquête sur le sort des éléphants dans les cirques, qu’elle a réalisé dans 8 établissements en France, dont certains très réputés. Dans aucune des structures visitées les conditions de détention des éléphantes ne remplissaient les critères minimums en matière de bien-être. Quant à leur sécurité, comme celle du public, elle était bien loin d’être assurée.

2017: Une procédure inédite

Début mai 2017, One Voice a saisi la Contrôleur des lieux de privation de liberté a été saisie d’une demande de transfert de Samba, de quatre autres éléphantes ainsi que d’un hippopotame, en raison des conditions indignes de sa détention. Cette autorité indépendante a cependant estimé que les animaux n’étaient pas concernés par ces mesures de protection.

One Voice ne baisse pas les bras. Ses enquêteurs suivent l’éléphante et ses militants diffusent largement le livret racontant son histoire.

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages
20.02.2018
Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages
Exploitation pour le spectacle

One Voice est plus que jamais déterminée à mettre fin à l’esclavage des animaux sauvages dans les cirques. Déjà engagée dans des actions sur le terrain, elle multiplie les démarches administratives et contentieuses pour le suivi des animaux et contre les cirques dans l’illégalité. Voici nos actions les plus récentes.

Chaque jour, One Voice réclame aux autorités compétentes de nombreux documents: rapports de contrôle des préfectures, autorisations préfectorales, certificats de capacité, registre des accidents, etc. Mais elle se heurte régulièrement à un mur de silence, l’obligeant à saisir le commission d’accès aux documents administratifs pour faire respecter le droit à la communication et tenter d’obtenir les documents sollicités.

Nous avons porté plainte pour mauvais traitements contre le cirque William ZAVATA, alors qu’il paradait avec ses félidés le 28 avril 2016, dans la commune de Creutzwald, avec un camion sonorisé, ce qui est contraire à l’article 17 de l’arrêté de 2011 sur les conditions de détention des animaux sauvages dans les cirques. La plainte a été transmise au procureur de la république de Paris, puis classée pour défaut de preuves suffisantes le 20 octobre 2016, par lettre du 2 novembre 2016. One Voice a réclamé la copie du dossier d’enquête et il s’est avéré que le dossier ne comportait que notre plainte…

Le 19 mai 2016, une plainte pour mauvais traitements a également été déposée contre le cirque La Piste aux étoiles à l’occasion de la grande parade sonorisée du Carnaval du Boeuf Villé. Cette dernière s’est déroulée le dimanche 3 avril 2016, dans la commune de Montluçon, avec des chameaux, des dromadaires et des éléphantes juchés sur des remorques. Cette plainte a également été classée.

Le 12 mai 2017, One Voice a demandé aux ministres de l’agriculture et de l’environnement d’annuler l’arrêté de 2011 sur la détention des animaux dans les cirques. La demande est toujours en cours de traitement et si One Voice n’obtient pas de réponse, le Conseil d’État sera saisi avant le 12 septembre prochain.

La Contrôleur des lieux de privation de liberté a été saisie début mai d’une demande de transfert des éléphantes Lechmee, Kamala, Mina, Maya et Samba et de l’hippopotame Jumbo, en raison des conditions indignes de leur détention. Cette autorité indépendante a cependant estimé que les animaux n’étaient pas concernés par ces mesures de protection.

Une requête en référé liberté a également été déposée pour libérer Lechmee, Kamala et Mina mais le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a rejeté cette demande le 22 mai 2017, considérant que les lois protégeant les animaux ne pouvaient être considérées comme des libertés fondamentales.

One Voice a saisi parallèlement les directions départementales de la protection des populations (Préfecture) des demandes d’annulation des autorisations d’ouverture pour les exploitants détenant Samba, Maya, Lechmee, Kamala, Mina et Jumbo. Faute de réponse, des recours vont être introduits devant les tribunaux administratifs à compter du 12 juillet 2017, en se fondant sur l’intérêt supérieur de l’animal et ses qualités d’être sensible.

Une demande de référé suspension sera aussi faite pour Jumbo et Lechmee, Kamala et Mina, pour lesquels les conditions de détention sont contraires à l’arrêté de 2011.

Une plainte pour mauvais traitements a également été déposée contre le cirque détenant Jumbo, le 17 mai 2017, auprès du procureur de Valence. Cette plainte est toujours en cours de traitement.

Et pour découvrir nos actions et victoires passées, retrouvez ici l’historique d’un combat mené depuis 18 ans!