Allez, Alexandre Vauthier, vous aussi, passez au sans-fourrure!

Allez, Alexandre Vauthier, vous aussi, passez au sans-fourrure!

Allez, Alexandre Vauthier, vous aussi, passez au sans-fourrure!
11.02.2019
France
Allez, Alexandre Vauthier, vous aussi, passez au sans-fourrure!
Exploitation pour la Mode

Depuis dix ans, Alexandre Vauthier ravit nos yeux avec ses créations. Depuis dix ans? Non, bien plus! Cela fait une décennie qu’il le fait en son nom, mais auparavant, il est passé dans les maisons les plus prestigieuses du luxe. Seul mais gros problème, il utilise encore de la vraie fourrure. Encourageons ce couturier haute couture à adopter une mode éthique!

Être jeune et brillant, reconnu par ses pairs, devrait pouvoir s’accompagner sans complexe d’un geste vis-à-vis de l’avenir de la planète et du présent des êtres qui la peuplent. C’est pourquoi One Voice interpelle aujourd’hui un artiste et entrepreneur de talent, Alexandre Vauthier, en l’invitant à s’impliquer pour les animaux et ce, sur le terrain dans lequel il excelle.

Le couturier français travaille avec Saga Furs, marque finlandaise dont le nom vrille les oreilles comme un larsen, quand on sait les millions d’animaux tués chaque année pour elle.

Cependant, nous avons des raisons de voir le verre à moitié plein: Saga Furs vient d’annoncer une baisse significative de ses bénéfices pour l’année 2018. En cause? Le désintérêt croissant de l’Occident pour les vêtements et accessoires en fourrure, et le tassement de la croissance chinoise.

Pendant un temps, Alexandre Vauthier officia chez Jean-Paul Gaultier, qui vient d’annoncer vouloir arrêter définitivement d’utiliser de la fourrure.

Le créateur, jeune mais dont la maison a obtenu l’appellation « haute couture », habille Beyoncé, qui vient de lancer avec Jay-Z un concours pour récompenser l’un de leurs fans s’il devenait végan, en lui offrant des concerts à vie. L’une de ses clientes à l’influence majeure est donc du côté des animaux, pour des actes engagés. Ils ont quasiment le même âge!

Pourquoi ne pas, donc, passer au sans-fourrure? En étant soutenu par une clientèle qui s’en détourne de plus en plus, en suivant le mouvement global du monde de la mode et accompagné par des connaisseurs des labels éthiques tels que nous, représentants français de la Fur Free Alliance, il n’y a rien de plus simple.

Avec nous, encouragez-le à passer le pas:

  • en lui écrivant à l’aide de cette lettre-type par mail: contact@alexandrevauthier.com ou courrier : À l’attention d’Alexandre Vauthier, 3 rue Christophe Colomb,
    75008 Paris – France
  • en lui envoyant un message sur les réseaux sociaux:
    • sur Instagram @alexandrevauthier
    • sur Twitter @ALEXVAUTHIER
    • sur Facebook @vauthier.alexandre
  • Exemples de messages :
    • .@ALEXVAUTHIER, vos créations sont splendides, dommage que certaines d’entre elles résultent de la souffrance d’êtres sensibles. Aujourd’hui, engagez-vous avec @onevoiceanimal vers une mode sans fourrure, et adoptez le label FFR!
    • La fourrure, toute soyeuse et brillante qu’elle soit, ne nous appartient pas. Il s’agit du corps d’animaux tués dans ce seul but. @ALEXVAUTHIER détournez-vous de la fourrure! @onevoiceanimal veut vous aider dans cette perspective!
    • La pollution induite par la création de vêtements en fourrure est délétère pour l’ensemble du vivant. Vos créations en sont, malgré la
      beauté de l’exécution & de votre vision, le triste reflet. Montrez
      l’exemple @ALEXVAUTHIER, passez avec @onevoiceanimal à la mode sans
      fourrure!
    • Vous êtes jeune, brillant, reconnu, @ALEXVAUTHIER, aujourd’hui dites #VisonsLeRespect et #StopFourrure, adoptez le label @onevoiceanimal @furfreeretailer

 

Le tribunal administratif de Strasbourg prend le parti des renards!

Le tribunal administratif de Strasbourg prend le parti des renards!

Le tribunal administratif de Strasbourg prend le parti des renards!
09.02.2019
France
Le tribunal administratif de Strasbourg prend le parti des renards!
Habitat naturel

L’arrêté préfectoral de deux ans permettant des chasses particulières aux renards en Moselle est annulé. One Voice touchera des dédommagements!

L’arrêté du 10 juillet 2018 par lequel le préfet de la Moselle a réglementé l’organisation de chasses particulières aux renards par les lieutenants de louveterie est annulé. En dédommagement, l’État versera 1500 euros à l’association One Voice.

Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice, déclare:

«Plus d’un demi-million de renards roux sont massacrés chaque année sur notre territoire, eux qui sont sensibles et indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Ils sont persécutés, il n’y a pas d’autre mot. On peut les tuer toute l’année durant, jusqu’au fond de leurs terriers, y compris en période de reproduction! Pas besoin d’en rajouter. Cette merveilleuse victoire permettra que les fonds récupérés soient alloués à la défense de la faune sauvage, et aux renards en particulier.»

Le tribunal a pris la défense des renards roux, accusés abusivement

Pour un arrêté dérogatoire aux périodes de chasse autorisées, il faut non seulement que l’État apporte la preuve de l’ « absolue nécessité » de ces chasses supplémentaires, mais aussi des « dommages importants » causés par les renards, ce qu’il n’a pas réussi à faire.

Pour le tribunal,

«le préfet n’apporte aucun élément de nature à établir la nécessité de recourir à des chasses particulières aux renards, alors que ces derniers sont déjà classés sur la liste des espèces de gibiers chassables pour la saison 2018-2019. Par ailleurs, la seule circonstance que le département de la Moselle, ainsi que cela ressort des articles et communiqués de presse versés au dossier, entende favoriser les élevages de volailles «Label rouge», ne saurait davantage justifier l’arrêté attaqué, en l’absence de tout élément de nature à démontrer que les renards seraient susceptibles de causer des dommages importants à ces élevages nécessairement clos. »

Victoire après victoire contre la chasse, One Voice vise juste

C’est la seconde fois coup sur coup qu’un arrêté préfectoral en cours est annulé à la suite d’une requête de l’association One Voice pour défendre les renards, accusés à tort de tous les maux. Auparavant, seuls les arrêtés ayant expiré étaient reconnus comme illégaux, ce qui rendait la victoire amère car les renards avaient déjà été abattus.

Des dommages? Mais quels dommages?

Pour maintenir les renards roux sur la liste des espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts (ex-nuisibles), encore faut-il estimer leur nombre. One Voice a donc fait la demande à l’ensemble des départements français de la liste des dommages causés spécifiquement par ces petits canidés.

Il faut croire que cette demande de notre association en inquiète plus d’un: la FDSEA du Loir-et-Cher a ainsi rappelé à tous ses adhérents, notamment par voie de presse, l’importance de ces déclarations par les exploitants. Car sans dommages, cela remettrait en cause les modalités de la destruction des renards…

Et pour cause, ils sont accusés à tort de tous les maux et souffrent d’une mauvaise réputation, à l’opposé de toute réalité! Ou comment prendre un problème à l’envers, c’est-à-dire chercher des justifications au maintien d’un « loisir » morbide.

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Jumbo a besoin de nous!

Jumbo a besoin de nous!

Jumbo a besoin de nous!
09.02.2019
France
Jumbo a besoin de nous!
Exploitation pour le spectacle

Voilà trois ans que nous alertons sur le cas désespéré de Jumbo. De nombreuses villes et villages ont vu défiler le camion de cet hippopotame amphibie, ignorant sa douleur et sa souffrance. Mais jamais nous ne l’avons perdu du regard ni cessé nos actions. Aujourd’hui, notre pression sur le cirque Muller est maximale. Soyez avec nous en signant la pétition pour le faire libérer!

La vie misérable de Jumbo

L’obscurité de l’intérieur d’un camion, le bruit incessant, le temps qui s’étire, la solitude, la nourriture inadaptée… Voilà sa vie. Il y a trois ans, quand a démarré notre enquête pour Jumbo, nous avons chronométré son temps hors du camion: 30 minutes par jour. Pour se faire mollement asperger d’eau au tuyau d’arrosage, boire et se faire photographier.
Jumbo est présenté au public comme « le plus grand hippopotame d’Europe ». Sa sortie quotidienne à l’issue du spectacle devant les clients et leurs enfants, ne sert qu’à assurer le show. Sans cette séance photo, il ne sortirait jamais.

Face à cette situation, nous avons saisi les services de la Préfecture et déposé plainte pour mauvais traitements.

Une piscine opportunément montée lors de contrôles des autorités

Comme tous les hippopotames amphibies, Jumbo devrait passer ses journées dans l’eau, pour soulager ses articulations. Si le cirque reste plus de trois jours au même endroit, ce qui n’arrive pour ainsi dire jamais, peut-être aura-t-il la possibilité de se baigner. Car le « bassin » dévolu à Jumbo nécessite d’être monté et rempli, l’eau doit être chauffée, et après la baignade, vidé, séché, démonté et rangé. Autant dire que cela n’est pas souvent fait!

En août 2017, dans le cadre de ce recours, une inspection – dont le cirque avait été prévenu en amont! – a eu lieu. Les pompiers avaient été appelés pour remplir le bassin avec les eaux communales tant il en fallait. Qui peut croire un instant qu’ils sont sollicités à chaque installation du cirque ? Comble du cynisme, l’inspection n’avait rien trouvé à redire sur les conditions de vie de Jumbo, et nous avions été déboutés.

Trois ans d’investigation, de rassemblements et d’actions en justice

En mai 2017, nous avions déjà lancé pour lui (et les éléphantes Samba, Maya, Lechmee, Mina et Kamala) une procédure exceptionnelle habituellement réservée aux humains qui a été refusée par la Contrôleuse des lieux de privation de liberté.

Notre plainte pour mauvais traitements contre le cirque détenant Jumbo, déposée à la même époque auprès du procureur de Valence, est toujours en cours, étayée de nombreux éléments et d’avis d’experts.

Pour tous les animaux détenus dans les cirques rendus fous et malades par ces conditions de vie, en proie à des souffrances psychologiques et physiques, nous avons demandé aux ministères de l’Agriculture et de l’Écologie d’annuler l’arrêté de 2011 réglementant la détention des animaux dans les cirques itinérants. Sans réponse de leur part, nous avons saisi le Conseil d’État, qui a tranché… et maintient l’arrêté.

Face à la violence, nous avons pu fuir, pas Jumbo

Le 2 septembre 2018, à peine plus d’un an après le triste anniversaire de notre bras de fer en justice pour le faire saisir en urgence, il nous fut impossible ce jour-ci de nous installer devant le cirque Muller, à l’emplacement autorisé par la préfecture. Nous nous sommes fait agresser à grand renfort de vociférations, coups et jets de pierre. Mais voilà, nous, nous avons pu rentrer chez nous, trouver du réconfort auprès de nos proches, quand les animaux captifs de ce cirque et notamment Jumbo, restaient à la merci du dresseur.

Nous n’abandonnerons jamais Jumbo

À la suite de l’agression de notre équipe, nous avons suspendu nos rassemblements et renforcé nos enquêtes, le suivi du cirque, l’accumulation de preuves. Les comptes rendus des nombreux enquêteurs sont édifiants.

Comme nous l’avons fait pour Maya et pour Lechmee, signez la pétition pour le faire retirer du cirque, et qu’il puisse vivre dans un sanctuaire, qui lui offrira enfin une vraie vie d’hippopotame et tout ce dont il a besoin en matière de soins et de bien-être, à l’abri de toute exploitation!

Victoire: le Conseil d’État suspend l’arrêté autorisant la chasse des oies sauvages en février!

Victoire: le Conseil d’État suspend l’arrêté autorisant la chasse des oies sauvages en février!

Victoire: le Conseil d’État suspend l’arrêté autorisant la chasse des oies sauvages en février!
06.02.2019
Paris
Victoire: le Conseil d’État suspend l’arrêté autorisant la chasse des oies sauvages en février!
Animaux sauvages

Après avoir entendu notamment les arguments de One Voice lors d’une audience en urgence ce 5 février, le Conseil d’État a tranché: il suspend cet arrêté dès aujourd’hui mercredi 6 février 2019 !

Après avoir entendu notamment les arguments de One Voice lors d’une audience en urgence ce 5 février, le Conseil d’État a tranché: il suspend cet arrêté dès aujourd’hui mercredi 6 février 2019 !

En 2018, Nicolas Hulot avait tenu bon face à la Fédération nationale des chasseurs : la période de chasse des oies sauvages n’avait pas été prolongée au mois de février. Pourtant cette année, le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, leur a fait ce cadeau mortifère. Le surnombre d’oies avancé n’est qu’un prétexte fallacieux pour permettre aux chasseurs de s’adonner à leur loisir.

La directive européenne, respectée par l’ensemble des pays européens à part la France, impose que la saison de la chasse autorisée s’arrête fin janvier. Plus de 10 000 oies sauvages sont tuées en vol. De quel droit la France s’arroge-t-elle le droit d’abattre 4 000 individus supplémentaires, qui ne font que migrer dans notre ciel ?

Après avoir entendu notamment les arguments de One Voice lors d’une audience en urgence ce 5 février, le Conseil d’État a tranché: il suspend cet arrêté dès aujourd’hui mercredi 6 février 2019 !

Muriel Arnal, Présidente fondatrice de One Voice, déclare :
«Quelle joie, quel soulagement ! La migration des oies devrait susciter notre émerveillement et une observation respectueuse. Oui, nous avons gagné cette fois-ci mais cette situation ne doit plus se reproduire. Nous attendons du ministre de l’Écologie qu’il défende la Nature, déjà si vulnérable, face aux fusils. Pas l’inverse.»

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Mark Randell nous parle des formations sur le Lien menées dans les polices grecque et ukrainienne

Mark Randell nous parle des formations sur le Lien menées dans les polices grecque et ukrainienne

Mark Randell nous parle des formations sur le Lien menées dans les polices grecque et ukrainienne
06.02.2019
Grèce et Ukraine
Mark Randell nous parle des formations sur le Lien menées dans les polices grecque et ukrainienne
Animaux familiers

En Grèce et en Ukraine, les forces de l’ordre sont formées à la thématique du Lien. Mark Randell nous partage son point de vue en tant que directeur des opérations chez Hidden-in-Sight.

La Fédération Panhéllenique de Protection des Animaux

Beaucoup d’associations de protection des animaux et autres intervenants parlent maintenant du « Lien » et du « Cycle de Violence ». Des agents de police reconnaissent que la maltraitance des animaux et la violence à l’égard des humains sont intimement liées, mais de nombreuses occasions ont été manquées depuis des décennies parce que cette prise de conscience n’a pas été traduite en actes. Des vies ont été perdues et des violences, des délits et des crimes ont malheureusement eu lieu alors qu’ils auraient pu être évités si l’on avait pris en compte les premiers indicateurs d’alerte.

J’ai pris connaissance d’une organisation très professionnelle, active en Grèce, la Fédération Panhéllenique de Protection des Animaux (PFO), qui jouit d’une très bonne réputation dans les cercles professionnels et dont la stratégie peut véritablement faire progresser la protection des animaux en Grèce. Cette stratégie inclut la formation des ONG, des personnels de police et des procureurs dont la responsabilité est de faire appliquer la loi.

Il ne s’agit pas simplement de les sensibiliser aux problèmes de protection animale, mais aussi de leur apprendre à identifier le « Cycle de Violence » et à résoudre le problème. En novembre 2015, le lancement de ce programme a eu lieu au musée Benaki d’Athènes. Il a été bien accueilli et a donné un puissant essor au processus. Au cours des dix-huit mois qui ont suivi, de nombreuses négociations ont eu lieu, ainsi qu’une planification considérable, et beaucoup d’éléments convaincants ont été apportés.

En septembre 2017, la phase suivante a fait une entrée fracassante dans le programme de formation de la police grecque. Très bien organisée et innovante, cette initiative a en grande partie relégué dans l’ombre l’application de la loi telle qu’elle s’observe en Europe, ce qui est remarquable pour un pays confronté à d’importants problèmes financiers et politiques.

«En l’espace de deux semaines, 200 agents de police de Grèce continentale et des îles grecques ont été formés sur le « Cycle de Violence » et sur le Lien entre maltraitance animale et maltraitance humaine.»Mark Randell, directeur des opérations chez Hidden-in-Sight

C’est un résultat tout à fait remarquable, et ce partage de connaissances permet d’envisager la possibilité de faire véritablement évoluer la situation pour les animaux et pour la société.

Une police ukrainienne avant-gardiste sur la thématique du Lien

La prise de conscience du Lien jusqu’alors négligé entre la maltraitance animale et diverses activités antisociales comme le meurtre, la maltraitance d’enfants et la violence domestique, se généralise aujourd’hui sur le continent européen et de plus en plus, les autorités, dans divers pays, appliquent ce concept pour améliorer la qualité de vie dans la société. Cette semaine, elle a atteint l’Ukraine. La première formation aux activités du « Lien » en Ukraine a eu lieu à Kiev en 2018.

Il s’agissait d’un programme structuré de formation des associations de protection animale, des fonctionnaires de la municipalité et des responsables de la police de Kiev. Ce programme a mis en évidence ce que nous connaissons déjà et l’impact positif que la lutte contre la maltraitance animale aurait sur les stratégies et les priorités actuelles, ainsi que sur les relations communautaires. Il a été très bien accueilli et la police ukrainienne est très avant-gardiste.

«Cette formation est sur le point d’être dispensée également aux 2 000 policiers de la municipalité de Kiev. »Mark Randell, directeur des opérations chez Hidden-in-Sight

Elle cible de façon prédominante les patrouilles de police et les ONG de protection des animaux, et elle sera centrée sur la manière d’effectuer une intervention rapide en cas de maltraitance animale, en tenant compte de la possibilité d’un Lien avec d’autres délits ou crimes qui seraient « cachés ». Pour les nouveaux services de police formés depuis l’indépendance, il s’agira de prendre en charge l’instauration d’une pratique constante dans la reconnaissance du Lien. Sachant que ces représentants de l’ordre seront les premiers intervenants sur les lieux des délits, nous considérons qu’il est essentiel que la formation se concentre de ce côté. Nous remercions l’Ukraine pour la clairvoyance dont elle fait preuve en adoptant cette démarche pour s’attaquer aux problèmes de protection des animaux et à la prévention de la violence.

Cette formation a donc déjà été dispensée aux responsables de la police de Kiev, elle doit être dispensée également aux 2 000 agents patrouilleurs, et elle doit s’étendre à un public plus large encore. Une formation a aussi été dispensée aux fonctionnaires de la municipalité, qui élaborent à présent de nouveaux processus dans le domaine de la protection animale, et à des associations de défense des animaux parmi les plus motivées. Il y est essentiellement expliqué pourquoi il importe de s’occuper de la maltraitance envers les animaux, quels sont ses Liens avec d’autres formes de délinquance et de criminalité, combien il est rare qu’elle s’exerce indépendamment de toute autre chose, et comment prévenir les délits qui lui sont liés. Traiter ces questions avec professionnalisme est aussi un moyen d’instaurer un climat de confiance avec le public.

Il n’est pas rare du tout que l’on observe des cas de violences extrêmes à l’encontre de personnes, qui auraient peut-être pu être évités si l’on avait identifié les signaux d’alerte et si l’on y avait donné suite. C’est une des raisons pour lesquelles les délits et les crimes sur les animaux font maintenant partie des indicateurs retenus par le FBI.

En Ukraine, par exemple, un groupe de jeunes hommes qui avaient torturé et pendu des animaux errants ont ensuite assassiné 21 personnes les unes après les autres. Sachant que l’organisation d’un combat d’animaux peut rapporter 50 000 euros et que cette activité peut être en Lien avec la drogue, les armes à feu et même la pornographie enfantine, il conviendrait que la police y voie des possibilités de prévention plutôt qu’une charge supplémentaire.

Sauvetage des trois canards appelants survivants

Sauvetage des trois canards appelants survivants

Sauvetage des trois canards appelants survivants
04.02.2019
Sauvetage des trois canards appelants survivants
Chasse

Trois canards viennent d’être sauvés de leur calvaire d’appelants par One Voice! Voir leurs congénères tomber sous les balles, piégés par leurs cris, c’est fini.

Samedi 26 janvier 2019, nous avons procédé au sauvetage de trois canards utilisés comme appelants, retrouvés dans une pataugeoire glaciale. Pour obtenir leur libération, nous avons dû affronter nombre d’embûches. Mais à présent, leur calvaire est fini!

Cinq canards maltraités, utilisés pour en tuer d’autres

En septembre dernier, une lanceuse d’alerte nous a signalé la présence de canards dans une situation difficile, en Bourgogne-Franche-Comté. Notre enquêteur, dépêché sur place immédiatement, a découvert le misérable lieu de vie de ces oiseaux sauvages.

Dans l’enclos pour le moins rudimentaire, quatre pauvres canards, le cadavre d’un cinquième gisant là, et quelques quignons de pain dans la boue. Arrachés à leur vie libre, probablement par des pièges à ragondins, le chasseur les avait destinés à être « appelants ». Une vie résumée à appeler leurs congénères dans le seul but qu’ils soient tués. Le plus bouleversant: ce mâle, perché, regardant au-dessus des planches, l’étang où des canards libres nagent au loin.

Notre tentative de passer par la justice pour les sauver

Nous avons aussitôt déposé plainte. Comme toujours, ces affaires prennent plusieurs mois. En janvier, les gendarmes se sont rendus sur place, notre enquêteur a été auditionné. Et… la plainte a été classée sans suite. Seul élément soulevé par notre enquête qui a été retenu: le fait que les canards n’étaient pas légalement bagués. On sait à quel point les pratiques de chasse sont difficiles à combattre, surtout en France où quasiment tout est permis. Malgré le classement de cette plainte, nous avons obtenu des gendarmes de pouvoir tout de même sauver ces canards.

Le sauvetage de Pivoine, Lilas et Marguerite

Lorsque nous arrivons sur place, ce samedi 26 janvier 2019, l’enclos est intégralement inondé. Les pauvres oiseaux n’ont aucun accès à la terre ferme. Ils ne peuvent que nager dans une eau glaciale.

«Les colverts ont bien sûr besoin de nager. Mais dans la nature, aucun colvert ne passe tout son temps dans l’eau. Ils ont aussi besoin de se reposer sur la terre ferme, au sec. Maintenir un canard colvert dans une petite volière en le privant non seulement de pouvoir voler mais aussi de se poser sur le sol, c’est de la maltraitance évidente.»Pierre Rigaux, Naturaliste

Ils ne sont plus que trois, une petite femelle a dû mourir à cause des conditions épouvantables… Nous les avons alors immédiatement emmenés au centre de sauvegarde de la faune sauvage « Volée de Piafs », où ils ont été examinés et bénéficient de toutes les attentions, avec notre soutien. Ils sont très maigres et ont besoin de reprendre des forces.

Trois vies sauvées, une goutte d’eau quand plus d’un million de canards colverts sont tués chaque année par les chasseurs. Mais chaque vie compte, et ces trois oiseaux sont là pour nous rappeler la souffrance des animaux que certains ne voient que comme du « gibier ».

«C’est fort possible évidemment que l’amaigrissement soit directement lié à l’obligation pour le canard de rester dans l’eau en permanence, dans le froid hivernal, car les colverts perdent d’autant plus de poids l’hiver qu’ils ont froid… phénomène normal mais pas jusqu’à peser 650 g – le poids de Lilas, le colvert mâle !»Pierre Rigaux, Naturaliste

La plupart du temps, les chasseurs rognent les ailes des canards utilisés comme appelants. Ça n’est heureusement pas le cas de Marguerite, Pivoine et Lilas, que nous aurons donc la possibilité de relâcher dans une zone sans chasse dans quelque temps! Et à eux trois la liberté, la vraie.

Pour une réforme radicale de la chasse, signez notre pétition!

Non à la mort silencieuse!

Non à la mort silencieuse!

Non à la mort silencieuse!
02.02.2019
France
Non à la mort silencieuse!
Animaux sauvages

Ce lundi 4 février, One Voice revient en audience au Conseil d’État, pour faire annuler le texte rétablissant l’usage des silencieux sur les armes de chasse. Un énième cadeau gratuit aux chasseurs, contre la biodiversité et la sécurité de nos forêts.

Non, nous n’avons pas oublié. Un arrêté datant de 1986, qui encadrait divers procédés de chasse et aux dits « nuisibles », prohibait différents dispositifs techniques facilitant leur capture ou leur destruction. Par un arrêté pris le 02 janvier 2018, le ministère de la Transition écologique et solidaire a, presque en catimini, du moins sans consultation préalable des citoyens, supprimé sans remplacement cette disposition, autorisant de fait l’utilisation de tout « modérateur de sons » sur les armes à feu pour la chasse de tous les animaux.

Confort acoustique ?

Ce lobbying des chasseurs, bien sûr avalisé par le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage et donc bien entendu par le ministère, n’a ici pas fait dans la nuance : à force de tirer comme des sourds, ils le deviennent (ce qui nuit, outre à leurs oreilles, à une bonne communication lors des battues). Les protections auditives (casques, bouchons d’oreilles) sont efficaces pour atténuer les détonations, mais contraignantes.

Les « silencieux », plus techno, légaux dans d’autres pays d’Europe, offriraient un meilleur confort acoustique aux tireurs, mais aussi moins de nuisances aux riverains à proximité de zones de chasse et même (sic !) « une meilleure préservation de la faune présente dans les environs, le dérangement sonore étant moindre ». En somme une chasse plus soft, presque paisible…

Une dérive insécuritaire

Pour nous, cette argumentation confine au ridicule : depuis l’arrêté de 1986, à vocation clairement protectrice de la faune sauvage, les tableaux de chasse s’empilent, bien ventrus, et « l’art cynégétique » perdure dans toute sa tradition.

Cette suppression d’une disposition protectrice, non seulement dénature l’esprit des textes en place, mais ouvre la porte à des conséquences tragiques, largement sous-estimées : des chasses plus silencieuses seront plus mortifères pour les animaux vivant en groupe, cela ne peut qu’encourager le braconnage (des tirs silencieux seront indétectables aux oreilles des gardes chasse) et cela ne va pas non plus diminuer les statistiques sur les accidents de chasse (15 morts et 200 blessés par an) car les promeneurs, joggeurs, VTTistes de nos forêts sont précisément avertis d’une battue par le bruit au départ des tirs… Face au stress des piétons urbains, les constructeurs de voitures électriques préparent des dispositifs d’avertissement sonore. Dans nos forêts, la mort va redevenir silencieuse, omniprésente. Inacceptable !

Une bataille de décibels

On voit ici tout le pernicieux d’un ajustement règlementaire négocié dans les ors d’un salon ministériel. Malgré des conséquences significatives sur l’environnement, la sécurité et l’ordre public, le ministère n’a mené aucune consultation du public avant de signer l’arrêté du 2 janvier 2018. Sa publication a pourtant entraîné de nombreuses réactions de la société civile, massivement inquiète de ces dérives techniques (n’oublions pas l’existence des balles subsoniques, bien moins bruyantes), qui ne font  que renforcer le caractère destructeur de la chasse sous couvert d’arguments litigieux. Les risques sont ici bien supérieurs aux bénéfices attendus par une minorité, certes active, mais qui depuis plus de 30 ans s’en passait fort bien. Si les Français craignent la chasse, ce n’est pas en la rendant moins sonore qu’ils seront rassurés !

La Fédération nationale des chasseurs va certainement entraîner la haute juridiction sur un terrain technique, arguant que même équipés de modérateurs de sons à plusieurs centaines d’euros, les tirs seront audibles par les cibles de tout poil. Il serait temps, en effet, de présenter une vraie étude, susceptible de motiver les décisions ministérielles : il existe sur le marché (et cela va s’amplifier) des fusils équipés d’un modérateur de son intégral pouvant réduire le bruit des gaz de combustion à 45 décibels à une distance de cent mètres, l’équivalent d’une brise de vent dans des feuillus. Identifiable, localisable dîtes-vous ?

Cette atteinte aux équilibres environnementaux et aux animaux, conduite pour quelques Rambos suréquipés, nous est insupportable. Nous espérons que la justice administrative entendra cette fois, par notre voix, celle de citoyens en colère. Signez notre pétition visant à réformer la chasse !

L’hiver est tombé sur la prison des baleines

L’hiver est tombé sur la prison des baleines

L’hiver est tombé sur la prison des baleines
01.02.2019
Russie
L’hiver est tombé sur la prison des baleines
Exploitation pour le spectacle

L’hiver est tombé d’un coup sur la prison des baleines. Un champ de glace grise enserre désormais les enclos flottants des 11 orques et des 87 bélugas enfermés dans la baie de Srednyaya, aux confins de l’Extrême-Orient russe. Il faut agir de toute urgence avant que le froid ne les tue tous !

UPDATE: This is Cyril, he’s the next Orca most likely to « escape » (i.e., die) from the Srednyaya Bay « Whale Prison. » Cyril is completely inactive and just drifts at the surface while ice freezes to his body. He’s lost a lot of skin, most likely to frostbite, & may have pneumonia. pic.twitter.com/K7OZWUFqit

— Quad Finn (@Quad_Finn) 25 janvier 2019

A l’ombre d’un hangar, l’orque Cyril se laisse flotter mollement, le rostre collé au filet qui l’enferme. Alexandra et Vitas, ses compagnons d’infortune, vont et viennent, très agités. Lui ne remue même plus, soulevé seulement par leurs mouvements dans l’eau. Peu à peu, le givre recouvre son corps meurtri par les cordages et les infections. Son souffle est lent, presque inaudible. Ce mâle encore très jeune ne survivra probablement pas à la pneumonie qui le mine.

Plus loin, les bélugas s’en tirent mieux dans leurs cageots à ciel ouvert où dérivent de gros glaçons. Nager sous la banquise fait partie de leurs talents. Mais le vacarme des ouvriers cassant la glace à coups de pelle et le passage des visiteurs payants qui les caressent sans s’être lavé les mains, leur inflige un stress incessant.

Ces terribles images qui ont fait le tour du monde, nous les devons à l’opiniâtreté d’une poignée d’activistes russes. Au terme d’interminables procès, ils ont fini par obtenir qu’une délégation de scientifiques et de vétérinaires inspectent les détenus du «Centre d’Adaptation des Mammifères Marins», le nom officiel et pompeux de la « prison de baleines ».

Tout le monde savait depuis septembre que quand la glace figerait la baie, les cétacés seraient en danger de mort. Des plans faciles à mettre en œuvre avaient été proposés sans succès. On aurait pu ainsi emmener jusqu’au large tout ce petit monde dans d’immenses filets rectangulaires tirés doucement par des remorqueurs. La flotte russe se disait prête à collaborer et Vladimir Poutine lui même s’était inquiété de cette situation tragique.

 

Fears Orcas held Captive in Russia will Freeze to Death as Winter Seas Ice Over: Srednyaya Bay is now frozen and will not thaw until late February. Many of the 11 orcas in the « Whale Prison » suffering from frostbite & pneumonia may not last until then.https://t.co/6WXRVcxMLD pic.twitter.com/qYenxe1sHl

— Quad Finn (@Quad_Finn) 27 janvier 2019

Mais nous sommes en Russie, où la bureaucratie très lente n’échappe ni aux pressions ni aux pots de vinSi la capture de ces malheureux cétacés a bien été déclarée illégale par le procureur général de Russie et leur exportation interdite en avril 2018, les autorités locales semblent n’en avoir cure et persistent à protéger les 4 compagnies commerciales propriétaires des captifs.

Aujourd’hui, neuf orques russes bondissent déjà au coup de sifflet face aux gradins du Chimelong Ocean Kingdom à Zhuhai, près de Macao. Plus de 200 bélugas, échangés contre des dauphins de Taiji, se laissent mourir l’un après l’autre dans les eaux surchauffés de delphinariums japonais et chinois.  Que deviendront les détenus de la baie de Srednyaya ? Il y a là tant d’argent à gagner !  S’ils ne partent pas vers la Chine, tout porte à croire qu’ils finiront comme Narnia, la première orque capturée en 2012 : dans l’enfer des delphinariums russes !

Nous ne pouvons laisser ce massacre se dérouler sans réagir. Nous ne pouvons pas accepter que la Russie continue à vendre ses malheureux cétacés. One Voice vous engage de tout coeur à signer la pétition en ligne ou à écrire directement à Vladimir Poutine, via le site de la campagne Free Russian Whales (site en anglais) ! Il faut sauver les orques et les bélugas de la prison des baleines!

Chasse : quel sinistre jeu de l’oie!

Chasse : quel sinistre jeu de l’oie!

Chasse : quel sinistre jeu de l’oie!
31.01.2019
France
Chasse : quel sinistre jeu de l’oie!
Animaux sauvages

Le lobby de la chasse en rêvait, l’État l’a fait ! Un arrêté ministériel vient d’étendre la période de chasse des oies sauvages soit un quota de 4 000 prélèvements supplémentaires durant le mois de février. Une intolérable atteinte à la biodiversité sous le fallacieux prétexte d’une « gestion adaptative » de trois espèces protégées.

Edit du 1er février:
L’audience aura lieu au Conseil d’Etat, mardi 5 février à 11h.

Elles ont les noms de rieuses, de cendrées, des moissons… Ces oies font aujourd’hui grise mine. Depuis plusieurs années, les chasseurs français intriguent pour que ces oiseaux, immortalisés par Michel Delpech ou Raymond Devos, puissent être tuées en plus grand nombre légalement… Pourtant protégées par les conventions internationales de Bonn et de Berne, par la Directive Oiseaux de l’Union européenne, voici qu’elles font l’objet d’un arrêté sur mesure concocté à cet effet par notre ministère de la Transition écologique et solidaire. One Voice s’insurge !

Une décision irresponsable

Nichant ou faisant halte en France sur les routes migratoires les menant en Scandinavie et en Sibérie, ces oies déjà lourdement impactées par la chasse légale voient aujourd’hui la tuerie étendue au mépris de leurs cycles de reproduction. Rien ne justifie cette extension des abattages sur notre sol (Alsace exceptée), c’est tout le contraire !

L’état des connaissances sur les populations concernées indique qu’il est irresponsable d’étendre les périodes de chasse. Elles sont près de 20 000 oies cendrées hivernant dans notre pays chaque année. La moitié est abattue durant leur trajet migratoire. On veut aujourd’hui tuer 4 000 individus de plus en étendant la période des tirs autorisés. Pourquoi ? Au nom d’un projet de gestion internationale préparé depuis plusieurs années, qui fait état de « nuisances » dans d’autres pays européens, et permettrait aux chasseurs de l’Hexagone d’y remédier… en tirant sur des oies « françaises », qui n’y sont pour rien !

Gestion adaptative ?

Des problèmes posés hier à l’aéroport d’Amsterdam par des vols migratoires de populations d’oies nichant en Hollande, des dégâts aux cultures locales (très peu documentés)… la ficelle est un peu grosse pour justifier un surplus de canardages en France : ce ne sont pas les mêmes populations d’oies, et ici elles sont déjà en déclin !

Nous parlons d’oiseaux courageux et intelligents. Malgré les aléas climatiques, les oies sauvages préservent leur mode de vie, la notion de couple à vie, prodiguent une aide infinie aux juvéniles, passant des heures d’apprentissage sur leurs terres de passage et de nichées, du sud au nord de l’Europe. Tout indique que leur nombre diminue, comme celui de bien des oiseaux, et le mois de février est décisif dans leur cycle de reproduction. Toute gestion adaptative de ces espèces voudrait que les périodes de chasse soient raccourcies, et non étendues.

Tuerie connectée

L’arrêté ministériel dont nous contestons la légalité n’est d’ailleurs en rien assis sur des chiffres ou cas précis justifiant l’extension. En revanche, et c’est un comble, tout en autorisant des tirs supplémentaires, il mandate clairement les fédérations de chasseurs dans le comptage précis des 4 000 victimes annoncées (« chassadapt » une appli pour smartphones permettra d’enregistrer les animaux abattus jusqu’au quota ; après, c’est trop tard, les animaux sont eux déjà morts, mais ne faites plus « enter » car vous êtes théoriquement en infraction).
Le bilan des tableaux de chasse consolidés est prévu à l’été, et en novembre un rapport d’évaluation attendu permettra certainement d’assurer que les tirs supplémentaires n’ont en rien affecté l’état de conservation des oiseaux, et que globalement la coopération internationale est satisfaisante. On délègue donc aux chasseurs, solidaires et connectés, la gestion de leurs victimes. Bravo !

Il faut agir !

Voilà plusieurs années que les chasseurs d’Europe, n’en pouvant plus de voir ces vastes et magiques vols sauvages passer autour d’eux sans canarder dedans, pistent ces migrateurs comme supplément de cibles. Cyniquement, l’arrêté français précise que ces tirs additionnels sont à des fins « non récréationnelles ». Pour les oies, on s’en doute.

One Voice a déposé des recours devant le Conseil d’État, afin que cette mesure soit suspendue pour sauver les 4 000 condamnées et jugée sur le fond… Le mercredi 6 février 2019, nous appelons également à manifester (RDV à 12 heures, place de l’Hôtel de Ville de Paris) contre ces nouveaux droits de chasse et pour la défense de la biodiversité. Ces oies ne sont pas celles du Capitole, mais elles sont juste capitales ! #LaissonsMigrerLesOiesSauvages

Au tribunal contre l’opacité de Marineland et de l’Etat

Au tribunal contre l’opacité de Marineland et de l’Etat

Au tribunal contre l’opacité de Marineland et de l’Etat
31.01.2019
Antibes
Au tribunal contre l’opacité de Marineland et de l’Etat
Exploitation pour la Mode

Dès lors que les delphinariums gardent captifs des cétacés, animaux protégés (et inscrits à la CITES), ils ont l’obligation de prouver qu’ils agissent pour protéger la faune sauvage, en transmettant tous les trois ans un rapport récapitulatif aux préfectures locales. Marineland ne l’a pas transmis et la Préfecture feint de ne pas savoir de quoi nous parlons. Nous avons lancé une procédure en justice pour obtenir ce document. Pour les dauphins et les orques, nous ne lâchons rien!

Un cadre légal piétiné

Les delphinariums répondent notamment au même arrêté ministériel que les parcs zoologiques. A ce titre, ils doivent contribuer à la préservation des espèces animales sauvages, libres ou captives, et à la conservation de la diversité biologique. Ces actions sont d’autant plus importantes qu’il est aujourd’hui établi que les spectacles de dauphins et d’orques sont dépourvus de toute valeur éducative et mettent en danger les populations d’orques et de dauphins libres.

Les delphinariums doivent donc dans ce cadre participer par exemple à :

  • la recherche pour une meilleure connaissance et visant à la conservation des espèces,
  • la formation concernant cette conservation,
  • l’échange d’informations,
  • et au repeuplement et à la réintroduction d’espèces dans les habitats sauvages.

Tout cela, en assurant le bien-être des animaux concernés. De plus, un rapport faisant état des actions entreprises doit être transmis au préfet au minimum tous les trois ans.

Un puzzle coulissant sans fin pour obtenir justice

Afin d’obtenir la fermeture des delphinariums et en plus de nos actions de sensibilisation, nous souhaitons montrer que leurs véritables intentions sont commerciales d’autant que les cétacés captifs ne sont jamais relâchés dans la nature. Pour cela, nous devons mettre la main sur les rapports d’activité des parcs. Nous avons donc demandé fin octobre 2017 aux services des préfectures correspondant à chaque delphinarium français, la copie de ces rapports.

Pour le Parc Astérix, la Préfecture a le rapport et, en parfaite connaissance des obligations légales, nous l’a transmis. Pour Planète Sauvage, le rapport n’a pas été transmis à la Préfecture qui ne peut donc nous le transmettre, mais cependant, elle est au courant de l’obligation du delphinarium et donc du cadre légal applicable aux parcs zoologiques.

Marineland et la Préfecture des Alpes Maritimes feignent l’ignorance

Pour la Préfecture des Alpes Maritimes en revanche, non seulement Marineland n’a pas transmis de rapport, mais les services de l’Etat se font le bras armé de cette mascarade en cherchant à nous faire tourner en bourrique. Prétendre ne toujours pas savoir de quel rapport nous parlons après que nous avons dû faire appel à la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) pour les contraindre à nous transmettre ce document, c’est jouer de la bureaucratie. C’est inquiétant et grave! Cela démontre le mépris que peuvent avoir certains de nos représentants pour ces individus sensibles et intelligents.

Nous entamons une procédure en justice, pour les orques et dauphins captifs!

Nous avons donc saisi le tribunal administratif de Nice pour obtenir ce rapport de Marineland, notamment sur les orques qu’il détient captives à Antibes. Il y a déjà eu bien trop de morts. Dans les minuscules bassins comparés à leur taille et à leurs besoins de nager et de plonger, Wikie, Inouk, Moana, et Keijo tournent en rond, et doivent assurer le spectacle, obéir. Shouka, la dernière des cinq orques françaises est isolée à l’étranger. Qu’ont-ils fait pour mériter cela? Rien. Absolument rien.

Toutes ces actions entreprises prennent du temps mais avancent. Notre combat pour les dauphins et les orques détenus par les delphinariums est juste. L’audience aura lieu le 7 février à 11h30 au Tribunal Administratif de Nice.

 

Jamais nous ne baisserons les bras, quelle que soit la puissance de nos adversaires. En Amérique du Nord, en Russie, dans le Grand Nord, au Japon, ou plus près de nous, en Espagne, au Portugal ou même en Grèce, nous sommes présents toute l’année auprès des cétacés captifs et souffrants, nous participons au financement d’actions à l’étranger et établissons des partenariats à l’international. Les dauphins, bélugas et orques ne connaissent pas les frontières, nous devons les protéger et les défendre. Nous avons déposé un recours au Conseil d’Etat pour faute de l’Etat français à adopter un nouvel arrêté identique au précédent, annulé pour un détail technique, et lui réclamons 500 000 euros pour cette carence.

Signez notre pétition pour mettre fin aux delphinariums en France.