La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!

La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!

La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!
20.09.2018
La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!
Animaux sauvages

Le 13 octobre, nous appelons à un grand rassemblement à Paris pour dénoncer la chasse. Soyons tous unis pour ce combat contre cette pratique, son cortège de morts, de violence et de mutilations pour des millions d’animaux.

Nous appelons à une manifestation unitaire à Paris samedi 13 octobre 2018 pour dénoncer la chasse!

Soyons nombreux, le 13 octobre à Paris, pour dire que la très grande majorité de nos concitoyens réprouve cette pratique archaïque. La nature de la chasse est la mort, ce n’est ni un art de vivre ni un loisir. La chasse, sous toutes ses formes est destructrice. Les claquements des pièges tuants, les détonations des cartouches ou le raffut des cors de chasse n’étoufferont pas les cris de terreur et de douleur de 45 millions d’animaux sauvages qui en sont victimes.

Rendez-vous sur le site dédiéSigner la pétitionS’inscrire sur l’événement Facebook

La chasse revient au cœur de l’actualité et avec elle, ses activités délétères. Notre Président de la République s’est mis à encenser la chasse à courre, à offrir en pâture au monde cynégétique des nouvelles espèces et à diviser par deux le prix du permis. Grisé par les ors du château de Versailles ou par tactique politique, Emmanuel Macron annonce le retour des chasses présidentielles, un gage donné à ces électeurs à gibecière et leur lobby.
La cause des 45 millions d’animaux sauvages tués et persécutés, non-inscrits sur les listes électorales, est le dernier de ses soucis. C’est ce que Nicolas Hulot, son ministre démissionnaire de l’écologie, a dénoncé.

La faune sauvage, un patrimoine vivant à préserver.

Le 13 octobre à Paris, avec nous, l’ensemble des défenseurs de la nature exigera le respect de la faune sauvage, celui de la préservation des espèces protégées, comme notre droit de vivre ou de nous promener dans la nature sans être à la merci d’une bévue de ces prédateurs. Les promeneurs, leurs enfants, leurs chiens ou chats, ne peuvent plus profiter d’une randonnée champêtre sans risquer d’être victimes d’un piège ou d’une cartouche. Ces « accidents » concernent aussi les chasseurs eux-mêmes…
« Le zéro accident n’existe pas, dans aucun sport » nous disent-ils. Des foutaises ! Un « sport » comme un autre ? Un fusil à la main? Confondre une jument avec un sanglier ou des flamands roses avec des poules d’eau ou des canards, c’est des accidents ou l’évidence d’un égoïsme immonde ? Commencez donc par fiche la paix aux sangliers, poules d’eau et autres canards!

La nature de la chasse est la mort. Ce n’est ni un art de vivre ni un loisir.

De nos jours, un chasseur ne tue plus, il « prélève ». Il n’abat plus, il « gère la faune ». Arrêtons ces sornettes, ces simulacres de défense de traditions sanglantes. Ces Tartarins massacrent, piègent, mutilent et flinguent tout être vivant animal qui passe à leur portée. Ces spadassins de la gâchette doivent comprendre que nous les combattrons. Nous ne sommes pas dupes de leur logorrhée d’écologistes autoproclamés!
La chasse, sous toutes ses formes, est destructrice. En France, la chasse supprime chaque année 45 millions de vies animales sauvages ou issues d’élevages, sans compter les victimes « collatérales », comme cette fillette de 10 ans, en promenade avec ses parents, grièvement blessée à Limoges par un chasseur qui visait un faisan, ce dimanche 16 septembre 2018.

Pour la chasse aussi, la France est championne.

La France a le plus grand nombre de chasseurs d’Europe, 1,2 million d’inscrits. La période de chasse est aussi la plus longue avec le plus grand nombre d’espèces « assassinables » : 90 en incluant les mammifères, 64 pour les oiseaux dont plus de 20 sont des espèces protégées. Les autres pays de notre continent se limitent à 16! Quand la grande majorité des pays européens mettent en place des jours sans chasse, souvent le dimanche, sur notre territoire, le massacre est ouvert 7 jours sur 7.
L’imagination ne manque pas pour flinguer à tout va… Les modes de chasse cruels des oiseaux se perpétuent alors que nos voisins les restreignent ou les interdisent. Quant à la chasse à courre, elle est largement décriée, et pourtant ces veneurs prétentieux traquent les animaux déjà terrifiés et épuisés par ces longues poursuites et les achèvent de jour comme de nuit, y compris en périodes de reproduction.

Le 13 octobre, nos voix doivent sonner fort et clair pour le respect de la vie animale.

Nous refusons qu’une telle attention et un tel pouvoir soient accordés à ces 2% à peine de la population en treillis et cartouchière. Toutes les enquêtes, tous les sondages confirment que la très grande majorité de la population aspire à restreindre les droits des chasseurs et préserver les espèces menacées. 91% des Français ( sondage IFOP de septembre 2016 ) souhaitent une réforme complète et en profondeur de l’organisation et de la réglementation de la chasse. Ne laissons plus ces nemrods de pacotille se prétendre gestionnaires de la nature à coups de fusil. Le respect de la nature ne rimera jamais avec destruction, dégradation et souffrance animale. Commençons par exiger la création d’un statut de l’animal sauvage.

Pour une réforme radicale de la chasse!

Enrayons ce problème mortel que sont la chasse et ses mascarades, ses fusils, ses pièges, ses traditions archaïques, ses apparats prétentieux!
Pour que chacun puisse aller à la rencontre de la faune et la flore de nos territoires, exigeons deux jours par semaine sans chasse ni piégeage dont le dimanche, et l’intégralité des vacances scolaires. Au nom des trépassés de la faune sauvage, exigeons la protection des espèces en mauvais état de conservation ou en période de reproduction et une vraie indépendance de la police de la chasse. Il faut en finir avec la chasse dans les espaces protégés (parcs nationaux, réserves naturelles ou biologiques). Nous demandons la fin des pièges tuants comme des chasses dites « traditionnelles » (glu, lacs, pentes, tendelles…) et l’abolition de la vénerie sous terre comme de la chasse à courre pour toutes les espèces.
Signez notre pétition pour le respect des animaux et des humains amoureux de la Nature! Faites connaitre l’événement en vous y inscrivant, et en le partageant! Visitez notre site dédié « La chasse: un problème mortel »!

La Lettonie doit renoncer au martyre des visons pour leur fourrure!

La Lettonie doit renoncer au martyre des visons pour leur fourrure!

La Lettonie doit renoncer au martyre des visons pour leur fourrure!
19.09.2018
La Lettonie doit renoncer au martyre des visons pour leur fourrure!
Exploitation pour la Mode

L’association de défense des animaux, Dzīvnieku brīvība, notre partenaire au sein de la Fur Free Alliance, vient de publier une enquête au cœur des élevages de visons en Lettonie. Les images se suivent et se ressemblent. Cela doit prendre fin, une fois pour toutes! L’Europe doit montrer le chemin!

Les enquêtes nous parviennent de partout en Europe. Nous vous faisions part il y a quelques semaines à peine de celle de Tušti narvai en Lituanie, dont les images, très crues, continuent de nous horrifier. Aucune frontière ne fait de différence pour les pauvres visons qui sont les victimes de cette filière aveugle. L’enquête de Dzīvnieku brīvība ne déroge pas à la règle.
Les visons sont comme toujours enfermés dans de minuscules cages, les barreaux leur blessent les pattes, ils n’ont pas d’accès à l’eau, eux qui y passent plusieurs heures quotidiennement lorsqu’ils sont libres… Ceux qui sont seuls dans leur cage, comme les autres, ont des mouvements stéréotypés, s’auto-mutilent. Ceux qui partagent une même cage entrent en conflit, se battent, s’entre-dévorent. Les petits sont, pour certains, tués par les plus âgés.

Cette souffrance, ces scènes cauchemardesques, ces dangers, constituent l’intégralité de leur vie. Nous l’avions mise en évidence en 2016 lors de notre enquête dans six élevages français. Pour eux, aucune échappatoire à part la mort, si jeunes (à peine quelques mois) gazés, ou électrocutés, après tant de stress, d’angoisse, de misère. Ceux qui parviennent à s’échapper font s’appauvrir la biodiversité des campagnes européennes.
Pour l’environnement, ce n’est pas mieux, les élevages de visons sont extrêmement polluants au niveau des eaux usées, saturées d’ammoniaque. Et les tanneries sont parmi les usines les plus gourmandes en produits toxiques.

Non, la fourrure n’est pas un produit vert, ni un produit de luxe!

C’est la peau d’êtres sentients qui ont souffert le martyre, c’est une empreinte carbone délétère pour la planète, et au final, ce sont des vêtements qui n’apportent que la honte à ceux qui les portent. Pour faire des achats éclairés, il est d’ailleurs possible de suivre nos labels garantissant l’absence de produits issus d’animaux.

A quand la fin de ces élevages? En Lettonie comme en France, ils doivent fermer! Signez notre pétition pour fermer ces élevages de visons pour la fourrure, qui continuent de vouloir s’agrandir dans nos campagnes!

Encore un arrêté ou comment tuer toujours plus de loups

Encore un arrêté ou comment tuer toujours plus de loups

Encore un arrêté ou comment tuer toujours plus de loups
15.09.2018
Encore un arrêté ou comment tuer toujours plus de loups
Animaux sauvages

En 2018, le Plan National des Actions pour le Loup (Plan Loup) a fixé le plafond de loups pouvant être abattus à 40 individus. L’atteinte portée à cette espèce déjà vulnérable n’étant pas suffisante, le Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’est déclaré compétent pour augmenter ce nombre à 43 loups, sans justification. Nous faisons encore une fois face au caractère aberrant de ces abattages infondés.

L’extermination insensée des loups

En France, il est prévu chaque année un quota de loups pouvant être abattus ou « détruits », dans les termes du Plan Loup. Cette décision relève de la compétence du Ministre de la protection de la nature, et ne tient visiblement pas compte des positions des citoyens. Non seulement l’extermination infondée des loups est automatiquement prévue chaque année, mais en plus le quota d’abattages peut être revu en fonction du nombre de loups réellement comptabilisés, afin d’en éliminer encore plus.

Les loups vivent en meute et selon des règles sociales clairement définies, nous ne pouvons donc pas imaginer les conséquences qu’engendrent les abattages aléatoires sur le fonctionnement de ces meutes.

Les loups sont déjà fragilisés par des morts naturelles et accidentelles et ne semblent pas pouvoir sortir de la ligne de mire du Gouvernement.

Des loups abattus pour des raisons paradoxales

Le Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui n’est autre que le Préfet coordonnateur du Plan Loup, a décidé le 25 juin dernier d’augmenter le quota de 3 loups supplémentaires, en sachant que selon les dernières estimations, la population totale en France ne serait que de 430 loups (selon l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, l’ONCFS). Or sous les 500 individus, la population n’est pas viable… Il est complètement absurde d’accroître ce plafond déjà élevé, d’autant plus que le Préfet ne peut pas prendre cette décision de manière seule.

C’est une décision irréfléchie que d’augmenter un quota annuel visant l’abattage d’êtres intelligents, sensibles et indispensables à la biodiversité que sont les loups, sans mener une étude environnementale ou une consultation publique en amont.

Pourtant, sans en avoir la compétence, le Préfet a arbitrairement prévu de faire trois victimes de plus que prévu, ce qui rend le massacre des loups encore plus irrationnel.

L’objectif de l’abattage des loups est supposé résider dans la préservation des troupeaux de moutons et l’assurance d’une activité pastorale tranquille. Il est donc étonnant de lire dans les pages du Plan Loup lui-même qu’il n’existe aucune certitude quant aux impacts des tirs mortels sur les loups.

Pourquoi ne pas cesser l’abattage infondé des loups et privilégier les alternatives existantes ? Nous pouvons par exemple citer la présence de chiens de troupeaux, telle que proposée par le Conseil National de la Protection de la Nature.

Nous devons cesser immédiatement l’abattage des loups

Le quota lié à l’abattage des loups doit être respecté jusqu’au 31 décembre 2018, ce pourquoi il est urgent d’agir et de suspendre toute participation à leur extermination. Il est important de préciser que 20 loups ont déjà trouvé la mort pour une raison naturelle, accidentelle, ou indéterminée.

Quelle utilité pouvons-nous trouver à l’intervention cruelle de l’homme dans la mise à mort des loups ?

One Voice a porté plainte contre le Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes et espère une prise de conscience vis-à-vis de la nécessité des loups dans les forêts et montagnes françaises.

Une première victoire pour les beagles et les golden retrievers enfermés à Mézilles!

Une première victoire pour les beagles et les golden retrievers enfermés à Mézilles!

Une première victoire pour les beagles et les golden retrievers enfermés à Mézilles!
12.09.2018
Une première victoire pour les beagles et les golden retrievers enfermés à Mézilles!
Expérimentation animale

L’élevage de Mézilles contestait notre droit à défendre les beagles et golden retrievers. Ils ont attaqué notre constat d’huissier, pourtant autorisé par un juge! Les éleveurs ont été déboutés ce 12 septembre 2018: nos preuves seront bel et bien exploitables pour la plainte déposée contre eux. Les chiens destinés à alimenter l’expérimentation animale, cela doit prendre fin. Et la décision du tribunal est un premier pas dans cette direction!

A Mézilles, l’élevage de chiens cherche à augmenter ses capacités d’accueil… C’est pourtant déjà le plus gros du pays. Mais voilà, nous avons découvert qu’il s’agit en réalité de la régularisation d’un état de fait! Nous demandons la fermeture de cet élevage qui destine ces beagles et golden retriever aux paillasses des laboratoires et à une vie sans nature ni amour. Qu’ils soient chiots, femelles produisant des portées en continu ou mâles, tous souffrent du manque d’espace et d’attention, de l’absence d’herbe, de caresses, de douceur…

L’expérimentation animale n’est pas un mal nécessaire! Il est hors de question que la France continue d’agrandir ses élevages pour cette finalité, alors que la science est dans une recherche perpétuelle de progrès, d’efficience, de fiabilité et d’éthique! Ne restons pas à la traîne en reproduisant des pratiques désuètes!

Au printemps 2018, nous avons obtenu – fait suffisamment rare pour être souligné – qu’un huissier fasse un constat au sein de ces bâtiments sans joie. Cette visite soutenait la plainte déposée contre les propriétaires de cet élevage, qui, selon nous, ne remplit même pas ses obligations concernant l’accueil des chiens et leurs besoins vitaux. En juin 2018, nous avions fait part de nos remarques à la Directrice de Cabinet du Préfet de l’Yonne, car c’est la Préfecture qui est amenée à valider ladite autorisation.

Les éleveurs, eux, ont attaqué l’autorisation de constat d’huissier, pour nous empêcher d’utiliser les preuves obtenues sur place. Aujourd’hui, la justice a tranché: le constat est maintenu, et ils ont été condamnés à nous verser des dommages et intérêts. Pour l’anecdote, ils sont aussi contraints de payer les frais d’huissier!

Notre plainte peut au moins se prévaloir de ce constat officiel, en attendant qu’elle soit instruite. C’est une belle manche de gagnée! Signez la pétition pour la fermeture de l’élevage de Mézilles dans l’Yonne, pour les chiens!

Une chasse dite passive : les pièges tuants, responsables de souffrances et de morts animales sans distinction d’espèces

Une chasse dite passive : les pièges tuants, responsables de souffrances et de morts animales sans distinction d’espèces

Une chasse dite passive : les pièges tuants, responsables de souffrances et de morts animales sans distinction d’espèces
07.09.2018
Une chasse dite passive : les pièges tuants, responsables de souffrances et de morts animales sans distinction d’espèces
Animaux sauvages

En cette nouvelle période d’ouverture de la chasse, One voice rappelle son combat pour l’interdiction des pièges tuants qui massacrent et mutilent des milliers d’animaux sauvages comme des espèces protégées ou domestiques.

En cette fin d’été 2018, la chasse est au cœur de l’actualité. Elle a droit à quelques bontés présidentielles, comme la réduction du prix du permis de chasse. One Voice tient à rappeler qu’elle demande l’interdiction d’une de ses pratiques les plus lâches, le piégeage et en particulier  les pièges tuants. Chasse passive, discrète et presque muette hormis les cris des animaux que la mort n’a pas fauchés instantanément  et  qui vivent leurs derniers moments dans une agonie longue et violente.  Quand la victime réussi à se dégager de ces mécanismes assassins, elle demeure mutilée. Des milliers d’animaux d’espèces sauvages y compris les espèces protégées et aussi domestiques connaissent ce sort funeste chaque année.

Deux jours de formations pour un agrément à poser des pièges de mort.

Le piégeage a ceci de particulier, il peut être pratiqué toute l’année. Quand ce n’est pas sous couvert de chasse, c’est pour se débarrasser des espèces dites « nuisibles ». Nous savons combien les humains ont largement démontré et depuis longtemps, leur capacité à désigner « nuisibles » les individus dans les espèces animales comme chez leurs congénères. Deux journées de formation auprès des fédérations départementales de chasse suffisent  pour vous transformer, dès l’âge de 16 ans, en piégeur aguerri avec agrément délivré par la préfecture.

Les pièges tuants, les catégories funestes du piégeage.

Très réglementée (arrêté du 29 janvier 2007), cette pratique utilise des pièges qui ont été répartis en 5 catégories dont deux désignent les pièges tuants, la 2 et la 5. Les pièges des autres catégories qui sont censés ne pas tuer n’ont rien de tendre pour autant : ils encagent, ils mutilent et utilisent des appâts qui peuvent être aussi des animaux. De toute façon, la finalité reste la mort. Pendant ce temps, le chasseur peut vaquer à d’autres occupations cynégétiques, il lui suffit de venir relever ses pièges et finir le massacre en écologiste auto-proclamé à la gibecière sanglante.

Les balades « nature », des dangers de mort à chaque pas pour les animaux.

La raison ultime et unique de ces pièges tuants est de transformer tout animal qui s’en approche en cadavre, chair tiède et sang vermeil. L’imagination ne manque pas pour prendre une vie : cou brisé, colonne vertébrale écrasée, étranglement ou noyade, cette dernière méthode est maintenant interdite dans plusieurs départements. Il reste encore les collets et les lacets qui étranglent ou agrippent leur victime par une patte. Les pièges à mâchoires dont l’ancêtre est le piège à loup,  installés pour une mort instantanée, semblent les plus prisés. Ils ont de nombreux dérivés, piège à appât, piège à œuf ou livre de messe. Et oui c’est bien son nom ! Inutile de chercher dans ses souvenirs de catéchisme ; ce missel de l’évangile selon Nemrod se compose de 2 parties métalliques qui vont écrabouiller le corps du premier curieux venu fut il votre chien ou chat avec qui vous avez décidé une balade champêtre.

Une réglementation stricte sans sanction visible.

Bien entendu, l’utilisation et l’installation de ces pièges tuants sont soumises à des réglementations strictes : plus de 200 mètres d’une habitation, à plus de 50 des routes et chemins ouverts au public et doivent être signalés de façon apparente. Maintenant si votre compagnon animal ne sait pas lire, qu’est-ce qu’il y peut ce brave chasseur ? Surtout qu’il existe hélas une négligence certaine dans le contrôle et les verbalisations du non-respect des règles.

Une interdiction nécessaire et immédiate des pièges tuants

Ces pièges tuants sont non sélectifs. Aux milliers de morts au sein des espèces sauvages, les jeunes comme leurs géniteurs, il faut ajouter les espèces domestiques qui se retrouvent piégées et si ces mécanismes ne les tuent pas, ils ne s’en sortent qu’avec de multiples mutilations. Sans oublier les espèces protégées (écureuil, hérisson et autres loutres). La chasse passive par la pose de pièges tuants, aussi discrète soit elle, est une méthode encore plus cruelle et barbare que le coup de fusil de ces Buffalo Bill de pacotille contre les indiens de nos bois de Sologne ou d’ailleurs. One Voice demande la fin de ces pratiques, des règlementations plus restrictives et des sanctions à la hauteur de ces massacres. Nous devons continuer à les dénoncer et à demander leur interdiction. Signez et partagez notre pétition !

Fashion Week 2018 : dites à Prada que la fourrure animale n’est plus à la mode

Fashion Week 2018 : dites à Prada que la fourrure animale n’est plus à la mode

Fashion Week 2018 : dites à Prada que la fourrure animale n’est plus à la mode
06.09.2018
Fashion Week 2018 : dites à Prada que la fourrure animale n’est plus à la mode
Exploitation pour la Mode

Cette année encore, la Fashion Week sera organisée entre le 6 septembre et le 2 octobre dans les grandes villes internationales. Ce festival de la mode est synonyme de souffrances terribles et d’actes de cruauté pour les animaux à fourrure. One Voice, représentant de la FFA en France, œuvre pour rejeter l’utilisation de la fourrure animale dans la mode et vous incite aujourd’hui à vous adresser directement à Prada.

Prada doit rejoindre les marques de luxe déjà « fur-free »

Il semble que la marque de luxe Prada a oublié que les souffrances animales sont inutiles. Pourtant, ses confrères bénéficiant de la même renommée qu’elle dans le domaine de la mode, tels que Hugo Boss, Armani, Mickael Kors ou encore Gucci ont mis un terme définitif à la fourrure animale en rejoignant la FFA. Il est évident que Prada a une saison de retard dans son développement en faisant encore le lien entre luxe, mode et vraie fourrure, sans prendre en compte les matières alternatives.

Se positionner en faveur de la mode sans fourrure animale

À l’instar de la Fur Free Fashion Show tenue à Shangai en mai dernier, il est largement démontré que la fausse fourrure offre les mêmes qualités esthétiques et de confort que celles de la fourrure animale, mais bénéficie en plus du privilège d’épargner des millions de vies.

Le célèbre couturier ne peut plus attendre pour prendre en compte la cause animale dans ses collections et pour s’engager définitivement dans une mode éthique et « fur free ». En avril dernier, Muccia Prada, Directrice artistique de la marque, a déclaré mener une réflexion de fond quant à la fausse fourrure, mais cette volonté n’a toujours pas été concrétisée et officialisée.

Demandons à Prada de bannir la vraie fourrure de ses pièces

La semaine de la Fashion Week à Paris (du 24 septembre au 6 octobre) sera l’occasion pour nous tous de demander à la marque de luxe d’interdire dorénavant l’utilisation de fourrure animale au sein de ses collections et défilés de mode. Non seulement Prada mettrait fin à la torture de dizaines de millions d’animaux, elle répondrait également à la demande d’un grand nombre d’adeptes de la mode et défenseurs des droits des animaux, tout en bénéficiant d’un label Fur Free Retailer, conformément au programme mené par la FFA.

One Voice continue de militer pour bannir toute souffrance animale, notamment celle endurée par les animaux condamnés à mort dans les fermes à fourrure. Vous pouvez agir dans ce combat en demandant à Prada d’utiliser de la fausse fourrure lors de ses prochains défilés.

Vous pouvez les contacter:

Credit photographie : Jo-anne McArthur

Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018

Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018

Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018
01.09.2018
Ile-de-France
Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018
Delphinariums
Communiqué de presse

L’association One Voice a mené une action flash au delphinarium du Parc Asterix samedi 1er septembre. Lors du spectacle du matin, une dizaine de militants a interpellé silencieusement sur le sort tragique de la delphine Femke avec des panneaux « un sanctuaire pour Femke ».

Femke vit depuis 34 ans dans des bassins minuscules. Il y a deux ans, elle a été séparée de son fils Ekinox âgé de 5 ans qui a été vendu à un autre delphinarium, en Grèce. Depuis, Femke reste immobile face au mur la plupart du temps. Elle n’interagit pas avec les autres dauphins, même pendant les spectacles.

Cette fois, il s’agissait pour One Voice d’interpeller les spectateurs. Les adultes ne doivent pas laisser penser aux enfants qu’il est naturel pour un cétacé de vivre l’essentiel voire l’intégralité de sa vie en captivité. Aucun animal sauvage ne peut être heureux dans ces conditions, l’état de Femke en est la triste preuve.

One Voice avait déjà agi pour Femke, en alertant le public sur son parcours de vie, et en déposant plainte pour elle. La pétition que l’association a lancée (en partenariat avec Réseaux-cétacés & la Fondation Brigitte Bardot) le 12 mai sur le site MesOpinions.com a déjà rassemblé plus de 107 000 signatures. Un rassemblement devant la Préfecture de l’Oise a eu lieu le 7 juillet pour interpeller les services publics.

Au delà du cas de Femke, One Voice réclame la fermeture de tous les delphinariums et le placement de tous les cétacés captifs en sanctuaires marins. L’association milite pour l’adoption d’un arrêté ministériel reprenant les axes essentiels de celui paru en mai 2017 (et annulé en janvier 2018 par le Conseil d’Etat pour un détail technique). Celui-ci prévoyait l’interdiction de la reproduction en captivité et des échanges entre delphinariums.

Urgence pour Femke : appel à une mobilisation nationale !

Urgence pour Femke : appel à une mobilisation nationale !

Urgence pour Femke : appel à une mobilisation nationale !
01.09.2018
Urgence pour Femke : appel à une mobilisation nationale !
Exploitation pour le spectacle

Une saison de plus s’achève pour la dauphine Femke. Une saison de plus à flotter, sans but, dans son petit bassin, loin de l’océan, loin de son fils… Aujourd’hui, elle est en danger de mort. Il y a urgence pour elle mais, comme pour l’éléphante Maya, la mobilisation du public peut tout changer !

Femke, privée de tout

L’état de Femke ne cesse de se dégrader. Bien sûr, elle est atteinte de la maladie de Cushing, mais cela n’explique pas son comportement. Face au mur, éteinte, sourde au monde extérieur, elle se laisse flotter… Depuis qu’on lui a arraché son fils, Ekinox, en 2016, son état s’est encore dégradé. Il était son rayon de soleil, son espoir, sa bouffée d’oxygène dans le monde carcéral des delphinariums. Mais Ekinox n’est plus à ses côtés et sa vie n’a plus de sens. On lui avait déjà retiré le droit d’être un dauphin, de surfer dans les vagues, de pêcher, de se faire des ami-e-s, d’apprendre culture et dialecte propres à son groupe. Mais même son rôle de mère, on ne l’a pas laissée le réaliser.

Femke n’en peut plus

Alors elle attend. La mort ? Le retour de son bébé ? D’après Naomi Rose, spécialiste mondiale des cétacés, son état est critique. Elle doit en urgence être isolée, sortie de sa prison pour recevoir les soins et l’attention dont elle a tant besoin. Mais les tribunaux n’ont pas donné suite à notre demande d’expertise officielle. Pour eux, tout est en règle ! Pour One Voice, il est impensable qu’un drame, comme celui de la mort du petit Aïcko, se produise à nouveau. Mais l’inertie des autorités n’est pas une fatalité ! Nous l’avons vu avec l’éléphante Maya, la mobilisation du public est parfois le meilleur moyen de pression. Maya a été libérée du cirque parce que nul ne pouvait plus ignorer son état. Comme pour elle, nous disposons, pour Femke, de l’avis d’experts des cétacés de renommée internationale. Comme pour elle, nous avons déjà recueilli plus de 107000 signatures à notre pétition pour que Femke soit transférée vers un sanctuaire marin. Comme pour elle, nous irons jusqu’au bout !

Pour que Femke soit libérée du delphinarium, pour que son fils Ekinox lui soit rendu, nous avons besoin que tous se mobilisent. Continuez à diffuser notre pétition!