Rassemblement unitaire « La Chasse: un problème mortel », samedi 13 octobre 2018 à 14h, Place de la République à Paris

Rassemblement unitaire « La Chasse: un problème mortel », samedi 13 octobre 2018 à 14h, Place de la République à Paris

Rassemblement unitaire « La Chasse: un problème mortel », samedi 13 octobre 2018 à 14h, Place de la République à Paris
08.10.2018
Rassemblement unitaire « La Chasse: un problème mortel », samedi 13 octobre 2018 à 14h, Place de la République à Paris
Animaux sauvages

Au lendemain de la démission de Nicolas Hulot, plus de quarante associations et collectifs de défense des animaux et de la nature se retrouvent pour une marche unitaire contre la chasse le 13 octobre à Paris. La chasse fait plus de 45 millions de morts animales chaque année en France, sans compter les « victimes collatérales ». Ces acteurs majeurs exigent une réforme immédiate et en profondeur de la chasse avant son abolition. Une pétition, listant les 10 points incontournables suivants, compte déjà 130 000 signatures.

Au lendemain de la démission de Nicolas Hulot, plus de quarante associations et collectifs de défense des animaux et de la nature se retrouvent pour une marche unitaire contre la chasse le 13 octobre à Paris. La chasse fait plus de 45 millions de morts animales chaque année en France, sans compter les « victimes collatérales ». Ces acteurs majeurs exigent une réforme immédiate et en profondeur de la chasse avant son abolition. Une pétition, listant les 10 points incontournables suivants, compte déjà 130 000 signatures.

  • Indépendance de la police de la chasse ;
  • Interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  • Interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  • Interdiction des pièges tuants ;
  • Fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, lecques, lacs, pantes, tendelles…) ;
  • Abolition de la vénerie sous terre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  • 2 jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires ;
  • Visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de la chasse avec contrôle de la vue.

Associations partenaires du rassemblement pour une réforme radicale de la chasse

Action Nature Rewilding France
AIA – Animal Interfaith Alliance (Grande Bretagne)
AJD – Animal Justice et Droit
Alliance Anticorrida
Animal Cross
Animal Testing
AOC – Alliance des Opposants à la Chasse
ASPAS – Association pour la Protection des Animaux Sauvages
AVA – Abolissons la Vénerie Aujourd’hui
AVES France – A Voice for Endangered Species
C’est Assez!
CACC – Collectif pour l’Abolition de la Chasse à Courre
CCE2A – Collectif Contre l’Expérimentation et l’Exploitation Animale
Collectif animalier 06
Collectif Chats 100% Stérilisation Obligatoire
CNDA – Confédération Nationale de Défense de l’Animal
CVN – Convention Vie et Nature
CRAC Europe – Comité Radicalement Anti Corrida
CREL – Fédération pour la défense et la protection des Lévriers
Education Ethique Animale
Ensemble pour les animaux
Faune Alfort
FAADA – Fundación para el Asesoramiento y Acción en Defensa de los Animales (Espagne)

FLAC – Fédération des luttes pour l’abolition des corridas
Fondation Brigitte Bardot
Galgos Ethique Europe
L’Animal et l’Homme
L214
La Voix des Lévriers
La Voix des Loups
LAEO – Lawrence Anthony Earth Organization
League Against Cruel Sports (Grande Bretagne)
LRBPO – Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (Belgique)
No Corrida
OABA – Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs
One Voice
P-WAC – Project for Wildlife and Apes Conservation
Paris Animaux Zoopolis
Peta France – Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux
FFPA – Fédération Française de la Protection Animale
RAC – Rassemblement pour une France sans Chasse
Refuge animalier de Brax
Réseau-Cétacés
Sea Shepherd
VIDA
Welfarm

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La vénerie sous terre arrache à leur terrier ces animaux qu’elle sacrifie.

La vénerie sous terre arrache à leur terrier ces animaux qu’elle sacrifie.

La vénerie sous terre arrache à leur terrier ces animaux qu’elle sacrifie.
08.10.2018
La vénerie sous terre arrache à leur terrier ces animaux qu’elle sacrifie.
Animaux sauvages

Nous dénonçons la vénerie sous terre, cette chasse qui s’acharne, de jour, à extirper de leur refuge des animaux qui ne sortent que la nuit. One Voice demande son interdiction.

Un mode de chasse gonflé de rites et de prétention.

Ce mode de chasse plutôt confidentiel a des adeptes de plus en plus nombreux. C’est une pratique d’une extrême violence. Elle consiste à acculer le blaireau, le renard ou le ragondin, au fond de son terrier. Pour les assister, ces déterreurs utilisent des chiens tels que des teckels, des fox-terriers ou des Jack Russell, qu’ils enfoncent dans la « gueule » du terrier. Le cri des chiens permet de localiser leur victime. A l’aide de sondes, de pioches ou de barres à mine, ils détruisent le logis de l’animal avant de l’attraper avec des grandes pinces de métal et de le tuer à coup de dague, de fusil ou de talon. Le cadavre est jeté aux chiens.

Le déterrage peut durer jusqu’à huit heures. Huit heures de terreur et de stress épouvantable auxquelles s’ajoutent les morsures des chiens. La cruauté de ces artistes du massacre est sans limite.

La chasse en bandes organisées.

Inutile de reprendre leurs prétentions à réguler la nature ou à sauvegarder des équilibres de la faune sauvage, nous avons assez lu ce ramassis d’âneries pour défendre l’indéfendable.

Ces messieurs de la dague dézinguent en « équipages ». Ainsi appellent-ils leurs bandes. Plus de 1500 équipages existent sur le territoire. Ils se réunissent déguisés en gentlemen-farmers et leur tradition séculaire en bandoulière, vont commettre leurs déterrages et leurs forfaits. Pour paraphraser un dialoguiste célèbre, si les chasseurs volaient, les veneurs seraient chefs d’escadrille. La violence est-elle plus noble quand on la déguise en un geste cynégétique patrimonial ? La vénerie sous terre n’est qu’une violation de domicile d’animaux apeurés qui, des heures durant, subissent, collés au fond de leur terrier, les hurlements des chiens et le coup de pioche qui vont démolir leur lieu de vie et le refuge de leurs petits.

Renards, blaireaux ou ragondins, des dizaines de milliers de victimes par an.

Si nous n’avions pas affaire à des tueurs, on rirait presque à voir les photos qu’ils publient. Agglutinés autour d’un terrier comme dans un rite sacrificiel avec comme tableau de chasse, des pauvres cadavres.  Là encore notre pays accuse un terrifiant retard sur le respect de la vie animale, de nombreux pays européens protègent ces espèces, en particulier le blaireau. La France sera donc toujours en retard d’un massacre ?

One Voice demande l’abolition de la vénerie sous terre, comme de toute forme de chasse.

Que la vénerie sous terre existe depuis le 16èmeou 17ème siècle ou que la chasse soit dans nos anciennes pratiques, personne ne songe à le nier. Mais la connaissance que nous avons acquise depuis, maintenant quelques siècles sur les êtres sensibles que sont les animaux, nous oblige à ne plus être ces indécrottables flingueurs. A regarder nos comportements passés, l’idiot se forge une tradition, l’être de raison se dessine un avenir. La tuerie en bande organisée n’en fait pas partie, ne doit plus en faire partie.

Jugement de la mise à mort d’Olympe par un chasseur

Jugement de la mise à mort d’Olympe par un chasseur

Jugement de la mise à mort d’Olympe par un chasseur
03.10.2018
Jugement de la mise à mort d’Olympe par un chasseur
Animaux familiers

Aujourd’hui se poursuit le jugement du chasseur ayant brusquement tué la jument Olympe dans son propre champ et déclarant l’avoir confondu avec un sanglier. One Voice avait porté plainte le 24 janvier 2018.

Un tir mortel hasardeux lors d’une battue aux sangliers

Le 20 janvier 2018, trois chasseurs s’adonnaient à une battue aux sangliers à Valflaunès dans l’Hérault. Pris dans la traque abominable, un des chasseurs est entré dans un enclos privé et a fait partir la balle de sanglier. La taille de l’animal tué ne l’ayant pas surpris sur le coup, il s’est rendu compte trop tardivement qu’il s’agissait en réalité d’une jument, prénommée Olympe.

Olympe se reposait paisiblement dans son champ en présence d’un autre cheval, avant d’être pris pour cible par erreur par un chasseur. Cela faisait 16 ans qu’elle vivait avec la même famille, très affectée par sa mort soudaine et brutale. La balle l’a atteinte dans le cou, la faisant partir dans d’atroces souffrances.

 

La fameuse « erreur d’appréciation », c’est certainement la même que tout chauffard peut se voir appliquer après un accident mortel, non? Ca marche moins bien? ah! #StopChasse https://t.co/AqbczKujje

— One Voice (@onevoiceanimal) 24 janvier 2018

 

La chasse, ce « loisir » menaçant toute forme de vie

Pouvoir sortir du lieu de la battue puis s’introduire dans un champ entièrement clôturé pour au final confondre deux animaux aux proportions radicalement distinctes, fait ressurgir de nombreuses questions liées à la sécurité lors de la chasse. Le nombre de victimes animales, voire humaines qu’implique cette pratique désuète est aberrant.

Les propriétaires d’Olympe craignaient déjà depuis quelques temps qu’un tel accident ait lieu, puisque ce n’est pas la première fois que des chasseurs pénètrent sur leur terrain privé. Angoissés à l’idée que le pire puisse arriver, ils avaient averti à plusieurs reprises les chasseurs de la présence d’Olympe et de la proximité du champ avec les habitations. Le deuxième cheval est heureusement sain et sauf.

Rien n’a pu empêcher le chasseur d’entrer dans le terrain où se trouvait Olympe, avant de l’abattre d’un barbare coup de fusil. Encore une fois, le partage des terrains en période de chasse a montré ses limites et a fait apparaître les conséquences cruelles et destructrices de la chasse.

Préserver les animaux dans leur environnement

La pétition lancée par One Voice vise à fournir une réforme radicale de la pratique de la chasse en France, en attendant de pouvoir l’interdire totalement, afin de protéger au mieux l’ensemble des animaux (victimes chassées et accidentelles) et participer ainsi à leur sauvegarde indispensable au sein de la nature.

Pour Olympe mais également pour chaque victime abattue, nous devons faire en sorte qu’il n’y ait plus d’animaux qui tombent sous les coups de l’Homme, dans un seul but lucratif.

Rejoignez-nous dans cette demande adressée au Président de la République et signez !

Aline’s Fashion, la mode Made in France sans cruauté et labellisée Fur Free Retailer

Aline’s Fashion, la mode Made in France sans cruauté et labellisée Fur Free Retailer

Aline’s Fashion, la mode Made in France sans cruauté et labellisée Fur Free Retailer
02.10.2018
Aline’s Fashion, la mode Made in France sans cruauté et labellisée Fur Free Retailer
Exploitation pour la Mode

Aline Nivesse est une créatrice de mode de la région lilloise. Engagée dans une mode éthique depuis toujours, elle a obtenu le label Fur Free Retailer, géré en France par One Voice. Aline’s Fashion, c’est l’exigence de la mode sans cruauté, de la fausse fourrure, travaillée avec grâce et modernité. Rencontre.

Depuis combien de temps travaillez-vous dans la Mode?

Depuis toujours. J’ai fait mes études à l’ESMOD, je fais partie de la promo 2009. J’ai fondé la marque il y a 7 ans et me suis spécialisée dans la fausse fourrure.

La cause animale me tient à cœur, je suis donc contre la vraie fourrure. Pendant mes études j’ai fait un projet, sur dessin, en fausse fourrure. Le directeur de l’école ne voyait que le projet en vraie, et m’a dit que autrement ça ferait cheap, moche, etc. J’ai contacté un fournisseur qui m’a fourni une très belle qualité. J’ai trouvé mon premier fournisseur à ce moment-là. La fausse fourrure était brillante, douce, chaude… A présent j’en ai plusieurs, la plupart d’Angleterre, et un en France. Et la qualité est toujours au rendez-vous!

Le directeur a admis que le résultat était là. Je ne suis pas certaine qu’il ait changé d’avis malheureusement, mais ma conviction personnelle n’en a été que renforcée.

J’ai créé l’entreprise surtout autour d’accessoires. Au début pour les animaux familiers seulement, puis je me suis diversifiée. A présent, je crée et produis principalement des accessoires pour les femmes, mais aussi des vêtements.

Pourquoi avoir demandé à avoir le label « Fur Free Retailer »?

Pour rassurer les clients. Même si c’est écrit, le label ajoute une sécurité, un contrôle qualité. Ce n’est pas autoproclamé. Comme le « bio » ou « non testé sur les animaux ». C’est contrôlé, c’est sûr.
En plus, je connais One Voice depuis le début, je suis donatrice depuis mes huit ans! J’avais reçu à cette occasion une lettre manuscrite de Muriel Arnal pour me remercier, et je l’ai encore!

Je vends mes produits en ligne, et j’envoie un questionnaire de satisfaction à posteriori. Etes-vous sensible à la cause animale et à la fausse fourrure ? Un quart ne fait pas de différence, mais les 3/4 y sont sensibles. Beaucoup de personnes pensent que c’est interdit, pourtant ce n’est pas le cas ! Sur les salons, beaucoup de personnes me disent qu’ils sont engagés, mais ont un col en vraie fourrure sur leur blouson d’hiver. A la période de Noël, c’est flagrant depuis plusieurs années. Il y a un vrai problème d’étiquetage et d’information. C’est pour cela que le label est si important pour moi, pour apporter une garantie supplémentaire à mes clients, tout en sensibilisant les autres.

Quels sont les accessoires et vêtements que vous vendez? Et ceux qui plaisent le plus?

Le col « snood » : col tube qu’on passe par la tête, ou sa version plus grande qui se relève sur la tête comme une capuche, la chapka, le manchon pour une touche très classieuse et rétro. Les capes et les ponchos, marchent aussi très bien. Les gilets longs sont en fabrication pour la prochaine collection. En plus des porte-clés et autres petits accessoires que je vends depuis toujours.

Dans les salons, je vois les différences de clientèle, en fonction des revenus des gens, leur éthique n’est pas la même vis-à-vis des animaux élevés pour leur fourrure. Plus les revenus sont élevés, moins cela gêne de porter de la vraie fourrure. Il faut absolument faire un travail de sensibilisation très profond dans ces couches de la société. Car la fausse fourrure est vraiment d’une qualité folle, elle est parfois plus douce que la vraie!

J’ai des pièces en imitation lapin, vison, et d’autres qui sont totalement interdits, comme le lynx, ou le léopard des neiges que les gens ne pourraient pas trouver ailleurs! Les autres sont colorées, ce qui permet une variété de tons très agréable à travailler et à porter.

Pour découvrir Aline’s Fashion, n’hésitez pas à consulter le site internet des labels de One Voice!

Lions et tigres n’ont rien à faire dans des cirques!

Lions et tigres n’ont rien à faire dans des cirques!

Lions et tigres n’ont rien à faire dans des cirques!
02.10.2018
Lions et tigres n’ont rien à faire dans des cirques!
Exploitation pour le spectacle

Les félins, qu’ils soient lions ou tigres n’ont rien à faire dans des cirques. Ils y subissent l’itinérance dans des camions sur des routes, enfermés dans des cages roulantes du matin au soir, ils en sortent à peine, garés sur des parkings de zones commerciales. Des hypermarchés et des autoroutes, des virages à grande vitesse, des boites qu’on nomme cages, cela n’est pas courant dans la jungle de Sumatra. Toutes les nuits, cet été encore en France, trop de rugissements ont retenti!

Aucune autoroute, aucun parking de zone commerciale d’Europe occidentale n’évoque aux lions les savanes plates et herbeuses du Kenya, d’Afrique du Sud, de Tanzanie, de Zambie, ou du Zimbabwe. Et aucuns ne rappellent aux tigres le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine, la Birmanie, la Thaïlande le Vietnam ou l’Indonésie…

Et pourtant… Pourtant, les circassiens dresseurs d’animaux par la force cherchent encore à nous le faire croire. Comme des héritiers des bonimenteurs, ils répètent à qui mieux-mieux que les animaux sont comme des membres de leurs familles, qu’ils les aiment. Mais qu’est-ce qu’aimer quand on contraint, qu’on sépare les membres d’une famille, quand on fouette pour faire sauter ou faire le beau? Qu’est-ce qu’aimer quand on oblige les tigres à vivre en communauté alors que ce sont des êtres solitaires? Qu’est-ce qu’aimer quand les lionnes, qui courent sur des kilomètres chaque jour sont contraintes de rester en cage?

Quand le râle des lions se fait ordre pour agir

Cet été, l’un de nos membres de très longue date, ému de tout son être par la situation de stress intense que vivent ces animaux sauvages captifs, nous a contactés.

Après une soirée tranquille, des bruits de camion qui se garent. Le cirque s’installe. En a-t-il fait la demande? A-t-il une autorisation? Le chapiteau est monté en moins de temps qu’il faut pour le dire. Un cirque, c’est magique! Les acrobates sur leur fil, les trapézistes, les jongleurs… Quelle animation dans ce village! Mais voilà. Au milieu de la nuit, le rêve se brise: cet homme entend des cris dans la nuit, des rugissements de félins qui ont fait craqueler sa sensibilité. Jusqu’alors, il se protégeait, évitant même de visionner des images dans lesquelles on voit des animaux souffrir.

Mais cet été, près de son lieu de vacances, c’est tout son cœur qui a vibré au son des appels des lions et des tigres. Le lendemain, plusieurs représentations dans la journée, entre elles, les huit lions captifs se balancent d’avant en arrière dans leur cage, et chaque nuit, de nouveau leurs râles, ces appels dans le silence… Il nous a contactés, pour leur venir en aide, c’était la goutte d’eau…

« Il faut les libérer, ce n’est plus possible! »

Les cirques représentent une frustration permanente pour les félins, des êtres incroyablement intelligents et sensibles, et de très bons parents. Se faire enfermer (Sultan attend toujours), se faire dresser (par la force, doit-on vraiment le rappeler?), subir l’itinérance, être dominé et exhibé, risquer sa vie si l’on s’échappe (souvenons-nous de Mévy), se faire arracher ses enfants: vendus à d’autres cirques ou à des particuliers, être confronté au bruit permanent et aux lumières criardes des spectacles… Comment ne pas devenir fou? Comment ne pas développer des stéréotypies, ces gestes répétitifs symptomatiques de leur mal-être?!

Nous comptons sur vous tous!

Signalez à votre mairie les cirques installés illégalement sur leur commune, proposez-leur notre vadémécum pour écrire un arrêté du Maire solide, signez notre pétition pour des cirques sans animaux. Les lions, lionnes et tigres n’ont rien à faire dans des cirques où ils sont exploités de leur naissance à leur mort. Signez notre pétition pour libérer les cinq lionnes et lions Bébé, Bellone, Caroline, Mandela et Nelson!

A peine nommé, le ministre de la Transition écologique et solidaire s’engage contre les oiseaux

A peine nommé, le ministre de la Transition écologique et solidaire s’engage contre les oiseaux

A peine nommé, le ministre de la Transition écologique et solidaire s’engage contre les oiseaux
01.10.2018
A peine nommé, le ministre de la Transition écologique et solidaire s’engage contre les oiseaux
Animaux sauvages

Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, vient de prendre 11 arrêtés autorisant le piégeage des oiseaux avec des techniques d’autrefois. One Voice attaque ces arrêtés cruels et aveugles. La chasse est un problème mortel, que nous nous devons de combattre!

Entériner légalement la cruauté sur animaux

A peine installé, François de Rugy signe de sa propre main 11 arrêtés pour autoriser le piégeage des oiseaux, notamment aux pantes, à la matole et à la glu, avant le vote sur la loi les concernant. Les pièges dont il est question ici suscitent du stress, créent des blessures et peuvent même être fatals. Les petites mésanges ou les pinsons, s’y brisent les pattes, et ont les plumes arrachées! Le ministre légalise des techniques de braconnage sources d’incroyables souffrances… Quel zèle de sa part!

Nous avions déjà dénoncé ces techniques pour leur cruauté, qui ne font aucune distinction en fonction de l’espèce, ce qui de surcroît porte préjudice aux individus les plus vulnérables. En 10 départements, cela représente près de 150 000 oiseaux visés et condamnés à mort (sans compter les autres oiseaux, victimes collatérales de ces pièges odieux).

Pourquoi aggraver par l’horreur, les difficultés des oiseaux déjà si affaiblis?

Les oiseaux sont en train de disparaitre à vue d’œil. Certes, ils ont des prédateurs naturels, mais convenons que ce sont les humains qui leur réserve le pire sort. L’utilisation massive de pesticides est évidemment l’une des causes principales de leur disparition, en créant des famines dans nos campagnes – il n’y a plus assez d’insectes pour les nourrir. Ajoutons à cela qu’ils sont les premières victimes de la déforestation. Le bruit, la pollution et la lumière nocturne des villes, sont autant de difficultés pour nidifier, communiquer, respirer. Leur survie et celle de leurs petits n’en est que plus précarisée. Par dessus le marché, ils sont chassés à coups de fusil – quasiment 9 mois de l’année, et en meurent par centaines de milliers!

One Voice dénonce ces arrêtés et les attaque en justice!

15 000 victimes par signature, belle entrée en matière pour la nouvelle Transition écologique et solidaire, perpétuant des modes de chasse cruels et archaïques! Nous allons attaquer un à un ces arrêtés ministériels dont la seule explication plausible est le lien entre le gouvernement et le lobby des chasseurs.

Signez notre pétition et venez au rassemblement unitaire pour une réforme radicale de la chasse le 13 octobre à Paris!

Une victoire pour les lapins, remplacés par des peluches !

Une victoire pour les lapins, remplacés par des peluches !

Une victoire pour les lapins, remplacés par des peluches !
30.09.2018
Une victoire pour les lapins, remplacés par des peluches !
Expérimentation animale

Alertée par des étudiants, en mai dernier, One Voice avait lancé une campagne et contacté l’école vétérinaire Oniris. Cette action largement soutenue par le public vient de sauver des dizaines de lapins, épargnés de mutilations et d’euthanasie. Ils ne serviront plus de support de cours. A leur place, sur les paillasses et en salle de chirurgie, des peluches pour que les étudiants se fassent la main! Là où ils arrachaient des dents, nous arrachons des victoires!

Nous venons de découvrir avec grand plaisir dans l’Obs, qu’Oniris, l’école vétérinaire à Nantes dont nous dénoncions l’utilisation de lapins vivants somme support de cours, utilise dorénavant des peluches à leur place. Bravo! 

Quelle satisfaction de voir que notre alerte a permis de sauver ces lapins dont nous dénoncions le sort malheureux, tout en soulageant les élèves. En effet, s’entraîner sur des animaux vivants ne pouvait que susciter en plus du stress pour les étudiants vétérinaires!

La direction de l’école nous avait écrit qu’ils travaillaient à améliorer leur pédagogie pour limiter le recours à l’expérimentation sur animaux. Pourtant, le Royal Vet College de Londres dont ils disent s’être inspiré applique depuis plus de 10 ans cette technique. Notre « coup de pouce » les aurait-il « aidés » à s’intéresser à ce qui existe ailleurs comme méthode alternative efficace et respectueuse ?!

Comme quoi avec un peu d’encouragement, quand on veut, on peut, et cela semble bien se passer! Il est temps que le monde de l’enseignement opère ces transformations afin de ne plus avoir recours à des animaux: la recherche et l’utilisation de méthodes de substitution devraient être la norme.

Ainsi, des dizaines de lapins ne seront plus ni mutilés ni euthanasiés!

A quand une Fashion Week parisienne sans fourrure? One Voice interpelle Prada

Alors que la Fashion Week bat son plein à Paris, le samedi 29 septembre de 10h à 12h, One Voice avec la participation de L214, organise trois actions simultanées dans trois quartiers parisiens où des magasins Prada sont implantés: Place de la Madeleine, Place de la Reine Astrid, et Place Michel Debré, pour inciter la marque à cesser d’utiliser de la vraie fourrure dans ses collections.

Cirque: des singes sans eau au milieu des détritus

Cirque: des singes sans eau au milieu des détritus

Cirque: des singes sans eau au milieu des détritus
26.09.2018
Aude
Cirque: des singes sans eau au milieu des détritus
Exploitation pour le spectacle

Il y a quelques mois, nous étions en action à Montredon-les-Corbières pour demander la libération de Maya. Mais elle n’était hélas pas la seule à être détenue par le cirque. Nous avons reçu il y a quelques semaines un témoignage accablant concernant les conditions de détention des autres animaux de ce cirque.

Entre chaleur et insalubrité

C’est un témoin qui nous a alertés. De nouveau établi à Montredon-les-Corbières, et alors que la chaleur avoisinait les 40°C, les camions-cages du cirque étaient installés en plein soleil. Alors qu’il faisait le tour des camions, un visiteur remarque une maman babouin qui surveille son petit. Celui-ci regarde à travers les barreaux de sa cage et fait signe au visiteur qui s’approche alors. Sa maman, apeurée et protectrice, l’empêche un moment de s’en approcher. Le petit finit par tendre son bras, couvert de plaques, et attrape le doigt de l’humain qui le regarde. La litière de la cage est dans un état de putréfaction et de saleté extrême. L’odeur est insoutenable. Des restes de nourriture avariée jonchent le sol, les mouches, présentent par dizaines, s’en donnent à cœur joie. Et, sous cette chaleur étouffante, les singes n’ont aucun accès à l’eau.

Lorsqu’on le signale à un employé du cirque, celui-ci s’empresse de fermer les portes des remorques, sans pour autant donner de l’eau aux animaux. La cage est tellement sale qu’il peine à la fermer. Finalement il y parvient, enfermant les singes dans l’obscurité et l’odeur de pourriture.

Un peu plus loin, les tigres et les zèbres, n’ont pas d’eau non plus. Pourtant, la loi prévoit que les animaux aient un accès à l’eau permanent et que les tigres aient la possibilité de se baigner, sauf en période de grand froid.

Le droit à une vie digne

Ces conditions de vie sont non seulement contraires à la loi mais elles ne répondent également en rien aux besoins physiques et mentaux des animaux. L’accès à ces derniers n’est absolument pas sécurisé ce qui représente à la fois un danger potentiel pour les visiteurs et également une source de stress supplémentaire pour les animaux. Dans la nature, les babouins sont des animaux sociables, qui vivent en bandes. Celles-ci sont organisées de manière complexe et gérées par les mâles, forts, qui assurent la protection de chaque membre du groupe. Leur territoire peut atteindre des centaines d’hectares! Que connaîtra ce petit de la vraie vie de babouin? Passera-t-il sa vie dans une cage insalubre, qu’il ne quittera que pour participer à des numéros humiliants?

One Voice ne peut s’y résoudre et porte plainte contre le cirque. Le sort réservé à ces êtres sensibles est inadmissible. Tous les animaux méritent une vie digne. Vous aussi, agissez!
Signez notre pétition pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.

L’orque Morgan, capturée en 2010, a donné naissance à son premier bébé à Loro Parque

L’orque Morgan, capturée en 2010, a donné naissance à son premier bébé à Loro Parque

L’orque Morgan, capturée en 2010, a donné naissance à son premier bébé à Loro Parque
24.09.2018
L’orque Morgan, capturée en 2010, a donné naissance à son premier bébé à Loro Parque
Exploitation pour le spectacle

Morgan, petite orque née libre et détenue aujourd’hui par le delphinarium Loro Parque vient de donner naissance à un bébé, alors que la loi l’interdit et alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. En partenariat avec la Free Morgan Foundation, One Voice se bat pour elle.

Une grossesse précoce

Désespérée dans son bassin de béton, Morgan, supportait déjà la solitude et la brutalité. Aujourd’hui, à seulement 11 ans, la petite orque vient de donner naissance à un bébé, alors que dans la nature les orques femelles n’enfantent pas avant 14 ans environ. Il faut dire que pour le cercle fermé de l’industrie de la captivité, Morgan représente un capital génétique inespéré. Et une source de profit importante. Alors pour ses geôliers, qu’importe qu’elle ne soit encore qu’une enfant. Qu’importe qu’elle soit une orque sauvage et que sa reproduction soit interdite. Comme Kohana avant elle, Morgan doit se reproduire, même si elle est beaucoup trop jeune pour cela.

Un avenir bien sombre

Dans l’eau turquoise de sa prison, elle se souvient de la façon dont sa mère prenait soin d’elle lorsqu’elle était petite. Cela au moins, elle a pu lui transmettre. Alors, avec tout son amour, elle tente de veiller sur son petit. Que deviendra-t-il s’il survit ? Quel sera son destin ? Sera-t-il condamné à vivre dans une piscine, si loin de l’immensité de l’océan qui a vu naître sa mère ? Elle qui est née au sein d’une famille libre, possédant des coutumes, un dialecte, une culture… Lui racontera-t-elle le bonheur de nager au milieu des siens ? Et s’il ne survit pas, Morgan pourra-t-elle le supporter ? Le lien qui unit un bébé et sa mère est extrêmement puissant chez les orques. Le deuil récent de Tahlequah en est un exemple déchirant. Comment peut-on risquer d’imposer une telle souffrance à des êtres aussi sensibles et évolués ?

Aucun animal ne mérite d’être privé des siens et maintenu en captivité pour le plaisir des humains. Morgan devrait être libre!