Non à l’affaiblissement du statut de protection des loups

Non à l’affaiblissement du statut de protection des loups

Animaux sauvages
26.03.2024
Toutes les actualités

Alors que le nouveau « Plan Loup » est entré en vigueur il y a quelques semaines, facilitant les conditions d’abattage et dévoilant une volonté gouvernementale totalement opposée à ces animaux, les loups ne bénéficient d’aucun répit et sont désormais menacés depuis les annonces de la Commission européenne. Cette dernière souhaite affaiblir le niveau de protection des loups, faisant passer l’espèce du statut « strictement protégé » à seulement « protégé », une position que la France soutient par la voix du ministre de l’Agriculture. Un déclassement auquel nous nous opposons farouchement. Pour eux, nous continuerons de nous battre tant qu’ils ne vivront pas en paix.

Selon TF1, le ministère de l’Agriculture, qui n’a que faire du bien-être des animaux et travaille main dans la main avec les lobbies agricoles, serait sur le point d’annoncer le soutien de la France à ce projet de révision et par conséquent l’affaiblissement du statut de protection des loups.

Eux qui sont déjà exterminés tout au long de l’année sans interruption, même pendant la période de reproduction et d’allaitement des louveteaux, pourront être pourchassés et tués encore plus facilement si cette proposition est acceptée. Si la France encourage cette initiative défavorable aux loups, qu’en sera-t-il pour les autres animaux qui dérangent éleveurs et chasseurs comme les lynx et les ours ? Seront-ils les prochaines victimes d’un système agricole intensif voulant éliminer tout ce qui le dérange, et continuer d’envoyer plus d’un milliard d’animaux à l’abattoir chaque année ?

Non, les loups n’attaquent pas les troupeaux par plaisir, contrairement à ce que leurs détracteurs tentent de faire croire. Ce sont des animaux sauvages qui n’ont plus d’endroit où vivre sereinement, sans interaction avec les humains, de même que les lions et les tigres en Afrique et en Asie. Les activités humaines prennent place dans les montagnes où une multitude d’animaux élevés ne sont pas protégés, pendant que les chasseurs traquent et abattent cerfs, biches, sangliers, daims, renards, galliformes, blaireaux, lièvres, marmottes et des millions d’autres victimes dans les forêts, pour occuper leur temps libre, incapables qu’ils sont de prendre l’air sans tuer d’êtres vivants.

À nos côtés, demandez la fin de la persécution des loups et exigez que la France s’oppose à l’affaiblissement de leur statut de protection.

Partager l'article