Mettons fin au commerce barbare et mortifère de la fourrure avant qu’il ne déclenche la prochaine pandémie
La Fur Free Alliance, dont One Voice est le représentant français appelle tous les pays à interdire les fermes à fourrure. Lisez notre pétition ci-dessous et signez-la maintenant ! #StopDeadlyFur
Vingt pays ont déjà entrepris d’interdire l’élevage d’animaux pour la fourrure à cause de sa cruauté, de son obsolescence et de son inutilité. À la lumière des récents événements qui ont apporté la preuve que les fermes à fourrure peuvent également servir de réservoirs pour des virus mortels et même en créer de nouveaux, l’ensemble des membres de la Fur Free Alliance, dont One Voice est le représentant français appellent tous les pays du monde à interdire les fermes à fourrure et exhortons les dirigeants du G20 à reconnaître publiquement que l’élevage de fourrure doit cesser. Lisez notre pétition « #StopDeadlyFur » ci-dessous en français, et signez-la maintenant (sur le site de la FFA en anglais)!
Crédit photo: Jo-Anne McArthur/#MakeFurHistory
Signer la pétition (en anglais)
La fourrure est un business meurtrier. Chaque année, dans le monde, plus de cent millions d’animaux souffrent et meurent en son nom. L’immense majorité d’entre eux sont détenus dans les élevages intensifs. Renards, visons, chiens viverrins et chinchillas sont enfermés à vie dans de minuscules cages métalliques à peine plus grandes qu’eux, avant d’être tués et écorchés pour alimenter le circuit de cette prétendue mode.
Non seulement les élevages en batterie causent d’immenses souffrances aux animaux, mais ils présentent également de graves risques pour la santé publique. Les conditions de vie exiguës, le manque d’hygiène, le stress, les blessures, les maladies, les soins vétérinaires pratiquement inexistants et le manque de diversité génétique font que les fermes à fourrure remplissent les conditions idéales pour la transmission des virus et leur mutation en créant de nouvelles souches.
Des centaines de visons d’élevage aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Danemark, en Suède, en Italie, en France, en Grèce, en Espagne et en Lituanie ont été infectés par le virus SARS-CoV-2 à l’origine de la COVID-19. Dans les fermes danoises, le virus a déjà muté en nouvelles souches, qui ont à leur tour contaminé des humains. Les experts en prévention des maladies ont fait part de leur profonde inquiétude à ce sujet, y compris le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) qui a déclaré dans un rapport de novembre que l’évolution du virus chez le vison pourrait nuire à l’efficacité des futurs vaccins chez l’humain.
Le rapport stipule également que « la transmission continue du SRAS-CoV-2 dans les élevages de visons peut éventuellement donner lieu à d’autres variantes préoccupantes ».
Les gouvernements ne peuvent pas résoudre cette crise simplement en ordonnant l’abattage de millions d’animaux avant de permettre aux éleveurs de reprendre leurs activités. Les épouvantables conditions des fermes à fourrure font de celles-ci une bombe à retardement relativement au risque pandémique. Les experts en matière de transmission des maladies sont formels : la question n’est pas de savoir si, mais quand un autre virus mortel frappera l’humanité si nous continuons à détenir des animaux dans des conditions qui excèdent les limites de leur endurance physique et psychologique.
Vingt pays ont déjà entrepris d’interdire l’élevage d’animaux pour la fourrure à cause de sa cruauté, de son obsolescence et de son inutilité. À la lumière des récents événements qui ont apporté la preuve que les fermes à fourrure peuvent également servir de réservoirs pour des virus mortels et même en créer de nouveaux, nous appelons tous les pays du monde à interdire les fermes à fourrure et exhortons les dirigeants du G20 à reconnaître publiquement que l’élevage de fourrure doit cesser.
Signer la pétition (en anglais)
Cette pétition fait partie d’une campagne internationale initiée par la Fur Free Alliance. Vos données sont protégées par le RGPD sur le site de la Fur Free Alliance.