Lions et tigres n'ont rien à faire dans des cirques!
Les félins, qu’ils soient lions ou tigres n’ont rien à faire dans des cirques. Ils y subissent l’itinérance dans des camions sur des routes, enfermés dans des cages roulantes du matin au soir, ils en sortent à peine, garés sur des parkings de zones commerciales. Des hypermarchés et des autoroutes, des virages à grande vitesse, des boites qu’on nomme cages, cela n’est pas courant dans la jungle de Sumatra. Toutes les nuits, cet été encore en France, trop de rugissements ont retenti!
Aucune autoroute, aucun parking de zone commerciale d’Europe occidentale n’évoque aux lions les savanes plates et herbeuses du Kenya, d’Afrique du Sud, de Tanzanie, de Zambie, ou du Zimbabwe. Et aucuns ne rappellent aux tigres le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine, la Birmanie, la Thaïlande le Vietnam ou l’Indonésie…
Et pourtant… Pourtant, les circassiens dresseurs d’animaux par la force cherchent encore à nous le faire croire. Comme des héritiers des bonimenteurs, ils répètent à qui mieux-mieux que les animaux sont comme des membres de leurs familles, qu’ils les aiment. Mais qu’est-ce qu’aimer quand on contraint, qu’on sépare les membres d’une famille, quand on fouette pour faire sauter ou faire le beau? Qu’est-ce qu’aimer quand on oblige les tigres à vivre en communauté alors que ce sont des êtres solitaires? Qu’est-ce qu’aimer quand les lionnes, qui courent sur des kilomètres chaque jour sont contraintes de rester en cage?
Quand le râle des lions se fait ordre pour agir
Cet été, l’un de nos membres de très longue date, ému de tout son être par la situation de stress intense que vivent ces animaux sauvages captifs, nous a contactés.
Après une soirée tranquille, des bruits de camion qui se garent. Le cirque s’installe. En a-t-il fait la demande? A-t-il une autorisation? Le chapiteau est monté en moins de temps qu’il faut pour le dire. Un cirque, c’est magique! Les acrobates sur leur fil, les trapézistes, les jongleurs… Quelle animation dans ce village! Mais voilà. Au milieu de la nuit, le rêve se brise: cet homme entend des cris dans la nuit, des rugissements de félins qui ont fait craqueler sa sensibilité. Jusqu’alors, il se protégeait, évitant même de visionner des images dans lesquelles on voit des animaux souffrir.
Mais cet été, près de son lieu de vacances, c’est tout son cœur qui a vibré au son des appels des lions et des tigres. Le lendemain, plusieurs représentations dans la journée, entre elles, les huit lions captifs se balancent d’avant en arrière dans leur cage, et chaque nuit, de nouveau leurs râles, ces appels dans le silence… Il nous a contactés, pour leur venir en aide, c’était la goutte d’eau…
« Il faut les libérer, ce n’est plus possible! »
Les cirques représentent une frustration permanente pour les félins, des êtres incroyablement intelligents et sensibles, et de très bons parents. Se faire enfermer (Sultan attend toujours), se faire dresser (par la force, doit-on vraiment le rappeler?), subir l’itinérance, être dominé et exhibé, risquer sa vie si l’on s’échappe (souvenons-nous de Mévy), se faire arracher ses enfants: vendus à d’autres cirques ou à des particuliers, être confronté au bruit permanent et aux lumières criardes des spectacles… Comment ne pas devenir fou? Comment ne pas développer des stéréotypies, ces gestes répétitifs symptomatiques de leur mal-être?!
Nous comptons sur vous tous!
Signalez à votre mairie les cirques installés illégalement sur leur commune, proposez-leur notre vadémécum pour écrire un arrêté du Maire solide, signez notre pétition pour des cirques sans animaux. Les lions, lionnes et tigres n’ont rien à faire dans des cirques où ils sont exploités de leur naissance à leur mort. Signez notre pétition pour libérer les cinq lionnes et lions Bébé, Bellone, Caroline, Mandela et Nelson!