Les lions d'Afrique du Sud massacrés pour de la poudre de perlimpinpin
L'Afrique du Sud vient de décider le doublement des exportations annuelles d'os de lions vers la Chine! Interpellons leur président!
En Afrique du Sud, les lions sont traqués par les braconniers et les chasseurs de trophée de manière parfaitement légale depuis des années, à hauteur de 500 individus par an. Cela ne semblait pas suffire puisque le gouvernement sud-africain vient de décider le doublement de ses exportations annuelles d’os de lions vers la Chine! Quelle tristesse abominable. Interpellons leur président!
Cette augmentation des quotas d’exportations a un rôle économique évident, pour que l’argent du trafic illégal entre dans les caisses de l’Etat et profite à l’ensemble du pays… au lieu des seuls contrebandiers et braconniers. Des lions sont également élevés en captivité spécifiquement dans ce but!
L’effet placébo fait rêver au royaume du milieu, et ravage les populations de lions de la nation arc-en-ciel.
When you see the lion’s magnificence & beauty, you wonder why anyone would want to kill him for ‘medicine’ that doesn’t work.
South Africa has doubled their annual quota of lion bones exported for traditional Chinese medicine. RT to ask @CyrilRamaphosa to reverse this. pic.twitter.com/oeZYsAQM8X— Bella Lack ? (@BellaLack) 10 août 2018
Rien n’autorise à massacrer de la sorte les animaux pour de la poudre de perlimpinpin! « Philtres d’amour », « vin de tigre », la peau et la tête des lions servent de tapis ou sont empaillés chez les chasseurs de trophée, la carcasse est envoyée en Chine pour être broyée et servir la manne financière que représente le charlatanisme élevé au rang de médecine…
C’est d’autant plus gravissime que les lions sont en voie de disparition.
Quand on voit la magnificence des lions et leur beauté solaire… certains, comme nous, s’emplissent de plénitude devant cette puissance calme, d’autres, jaloux et envieux, veulent se l’approprier. Voilà des sociétés bien malades, que celles des humains, qui, veulent s’approprier la richesse d’autrui, et pour ce qui est des animaux, leur bien le plus profond: leur vie même, à travers leur fourrure, leur peau, leur chair, leurs os…
Interpellons le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa sur les réseaux sociaux (@CyrilRamaphosa sur Twitter et @MyANCza sur Facebook), pour qu’il annule cette décision insupportable!