Le documentaire produit par Terra Mater Studios, Orca - Black & White Gold, du scénariste Mark Monroe, lauréat d'un Emmy Award, sera projeté au Marché du Film de Cannes
Le docu-thriller primé de Sarah Nörenberg lève le voile sur le commerce mondial de la captivité des orques menacées d’extinction.
À l’occasion du lancement du film Orca – Black & White Gold en France le 20 mai prochain (entrée sur inscription gratuite ou accréditation), One Voice joint ses forces à la campagne d’impact de ce film documentaire dont l’équipe soutient le travail de longue haleine de l’association de défense des animaux française pour les orques des bassins d’Antibes.
Ce qui a tout particulièrement frappé la réalisatrice dans le travail sans relâche de One Voice est notamment la réussite, inégalée jusqu’alors, de bloquer le départ de cette famille dans un autre delphinarium (dès 2020 en Chine, puis plus récemment au Japon il y a quelques mois à peine), en vue de permettre aux orques détenues exhibées et dressées à Marineland de découvrir la vie dans un sanctuaire marin, au plus proche de ce qu’est une vie digne d’être vécue, après n’avoir connu que la captivité et les décès à répétition de leurs proches dans les bassins.
Terra Mater Studios annonce aujourd’hui son nouveau docu-thriller Orca – Black & White Gold du scénariste Mark Monroe (The Dissident ; The Cove), lauréat d’un Emmy Award. Le film marque les débuts de Sarah Nörenberg, productrice de Terra Mater, en tant que réalisatrice. Orca – Black & White Gold sera projeté la semaine prochaine au Marché du Film pendant le Festival de Cannes, après avoir remporté plusieurs prix lors de festivals, notamment celui du meilleur film aux Jackson Wild Media Awards, et le prix HP Social Impact au Blue Water Film Festival.
Orca – Black & White Gold offre un regard inédit sur le commerce international des orques en danger, avec un accès sans précédent aux militants, aux anciens dresseurs d’orques et aux ravisseurs eux-mêmes. Grâce à une perspective unique à 360 degrés et à l’accès à l’homme d’affaires mafieux à l’origine de ce commerce mondial de plusieurs millions de dollars, ce film captivant et d’actualité montre comment l’exportation d’un modèle commercial américain influence le commerce illégal d’orques sauvages menacées d’extinction sur tous les continents.
Le scénariste Mark Monroe a reçu l’Emmy de la meilleure écriture pour un programme de non-fiction en 2022 pour Lucy and Desi et a été nommé aux BAFTA en 2021 pour le documentaire The Dissident. Monroe a également écrit les films The Cove et Icarus, qui ont été récompensés par un Oscar. Sarah Nörenberg, de Terra Mater, est connue pour Yours in Freedom, Bill Baird, Tarzan et Sea of Shadows. La compositrice Sonya Belousova a créé la musique originale d’Orca et est connue pour The Witcher et One Piece de Netflix.
Terra Mater Studios met en œuvre une stratégie hybride pour maximiser la distribution du film et atteindre des publics dans le monde entier. Le studio est activement intéressé par des partenariats avec des distributeurs, tout en conservant les droits éducatifs pour des événements privés et virtuels, avec des organisations comme One Voice, afin de partager le film avec le public du monde entier.
Pour relâcher les orques capturées dans des sanctuaires marins, Terra Mater Studios travaille activement avec des organisations telles que The Earth Island Institute, qui a été responsable de la libération de Keiko, l’orque vedette de Free Willy.
Plusieurs orques sont encore en captivité dans le monde, ce qui fait de ce film un appel urgent à l’action pour que le public participe à la campagne contre ce commerce et aide à sauver ces animaux d’une vie d’élevage forcé et de captivité. Actuellement, la seule famille d’orques en captivité au monde vit à Antibes, en France, et est menacée d’être envoyée dans un autre parc marin. One Voice a mené avec succès une campagne visant à interdire le déplacement des orques jusqu’à ce qu’une expertise indépendante ait été réalisée.
«J’ai fait ce film après m’être rendue compte que même 31 ans après Free Willy et 11 ans après Blackfish, nous avons toujours autant d’orques en captivité dans le monde. Le marché se déplace simplement de l’Ouest vers l’Est. ORCA – BLACK & WHITE GOLD braque les projecteurs sur les réalités de la capture et de la captivité des orques en Extrême-Orient, continuant ainsi à rallier le public au rejet d’un marché international moralement défaillant. La valeur commerciale des orques (environ 10 millions de dollars par animal à l’origine) n’a fait qu’augmenter après la saisie du commerce avec la Russie. Ce business d’exhibition de mammifères marins pour des spectacles a vu le jour en Occident avec SeaWorld et est toujours actif. Nous avons le devoir moral, en tant que société et modèle pour les enfants qui visitent ces parcs, de transmettre une éducation fondée sur l’éthique et permettre à ces êtres doués de sentience et d’intelligence de rejoindre des sanctuaires marins chaque fois que c’est possible. »
Sarah Nörenberg, réalisatrice et productrice de Orca – Black & White Gold
«La Russie a été un acteur majeur de l’industrie de la captivité, générant des millions de dollars et d’immenses souffrances pour les orques, comme le montre si bien le film. En France, la seule famille d’orques en captivité au monde est menacée d’être transférée dans un autre delphinarium. J’espère vraiment que le public qui verra le film de Sarah ouvrira les yeux et leur cœur, car il doit être le dernier clou dans le cercueil de cette industrie abominable.»