Le 1er février, avec One Voice contre l’huile de palme !
One Voice est partenaire de la Journée internationale sans huile de palme du 1er février. Objectif : informer sur les drames de cette production et mobiliser
One Voice, au sein d’un collectif international d’associations [1], est partenaire de la Journée internationale sans huile de palme du 1er février. Objectif : informer sur les drames de cette production et mobiliser les internautes par un challenge Facebook original.
Un désastre faune et flore
Les forêts tropicales y fondent comme des calottes polaires, plus vite qu’au Brésil. Entre 1990 et 2010, 8,7 millions hectares de forêts [2] ont été rasés en Indonésie, en Malaisie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au profit des cultures de palmiers à huile. À ce rythme de déforestation qui perdure, et outre les conséquences sur le climat de la disparition de cet important puits de carbone, les populations animales qu’elles abritent disparaîtront dans deux décennies seulement. Ceci signifie, de Sumatra à Bornéo, l’extinction d’une faune unique au monde : orangs-outans, gibbons, tigres, éléphants, rhinocéros, ours malais (sur la seule île de Sumatra, 10 000 plantes dont 17 genres endémiques, 600 espèces d’oiseaux résidentes ou endémiques et 200 mammifères sont concernés).
La palme, académique ?
Aux Amériques (Colombie notamment), en Afrique (Nigeria, Côte d’Ivoire) et surtout en Asie du Sud-Est, on extrait une huile végétale de la pulpe de ses fruits (huile de palme) ou de ses amandes (huile de palmiste). 85 % de la production mondiale de cette huile végétale (65 millions de tonnes, plus de 2 fois celles du colza, du tournesol et du soja réunis) sont issus des seules plantations indonésiennes et malaisiennes. Elle alimente trois secteurs : l’agro-alimentaire (80 %), les cosmétiques (19 %) et l’énergie (1 %, et oui, on déforeste là-bas pour produire le biodiesel ici, c’est le village mondial).
Par un coût de revient réduit et certaines propriétés de texture (sa teneur élevée en acides gras saturés favorisant les risques de maladies cardio-vasculaires est peu mise en avant), l’huile de palme est partout dans nos rayons de supermarchés : chocolat et pâtes à tartiner, biscuits et céréales, lait pour bébé, sardines en boîte, savons, mayonnaise, chips, soupes lyophilisées, plats préparés… En 2013, un Français en consommait 2,8 g par jour [3].
Un challenge pour la planète et les animaux !
Pour la Journée internationale sans huile de palme, One Voice vous invite à vous connecter sur la page https://www.facebook.com/events/312655225795249/. Entre autres ressources ludiques ou instructives, on y trouvera chaque semaine de février des recettes de cuisine garanties sans huile de palme, pour les en-cas, l’apéritif ou les repas, des produits de soins ou d’entretien alternatifs, une information sur le label international porté par le collectif (www.gopalmoilfree.com) et des liens vers les sites de produits labellisés 100 % sans huile de palme. Consommateurs, regardez, aimez, rejoignez… Ce sera un premier pas.
[1] A l’initiative de Jakarta Animal Aid Network et l’association néerlandais EDEV (Un animal, Un ami).
[3] selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie