

La préfecture du Gers envisage à nouveau d’abattre et d’ouvrir le ventre de 495 renards
Ni vu ni connu, le préfet du Gers autorise de nouvelles mises à mort de renards à des fins « expérimentales ». Comme le mois dernier, il s’agirait de documenter leur régime alimentaire… au prix de près de 500 vies. Après la suspension de quatre arrêtés le 3 mars, nous serons à nouveau présents au tribunal administratif de Pau le 19 mars à 9 heures, pour exiger la suspension en urgence de ces nouveaux ordres.
Une première victoire en justice… et une préfecture qui s’acharne
Il y a quelques semaines, et aussi dans le Gers, le tribunal nous donnait raison en suspendant en urgence des décisions en tout point similaires. 660 renards ont donc d’ores et déjà été épargnés.
Mis bout à bout, ce sont donc plus de 1000 individus que la préfecture souhaitait faire abattre. Le tout pour aller fouiller dans leur estomac au nom d’une obscure « expérimentation scientifique ». Et ce alors même que des milliers d’entre eux sont déjà décimés tous les ans dans le cadre de la chasse et du déterrage.
Massacrer les renards pour mieux les protéger : quand l’État marche sur la tête
Du côté de la préfecture, c’est la confusion totale : après avoir évoqué la « maladresse » de ses arrêtés, elle rétropédale en indiquant qu’ils auraient pour objectif de prouver que l’espèce n’est pas « ESOD 1 ». Un contre-sens absolu alors qu’en 2023, elle a elle-même demandé au ministre chargé de la chasse de la classer dans le département.
Comme toujours, plutôt que de chercher des alternatives non létales, le préfet cède aux lobbys qui veulent la peau de ces animaux au pelage roux, harcelés partout et en tout temps. Il doit revenir sur sa décision. Nous saisissons en urgence le tribunal administratif de Pau, pour mettre fin à ces opérations : audience le 19 mars. En attendant, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !
1 Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.