Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries

Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries

Animaux familiers
28.03.2024
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Nous avons révélé au grand jour la situation alarmante de poussins au Jardiland de Bonneuil-sur-Marne en début de semaine. Entassés dans des conditions déplorables, incapables de se déplacer et mourant d’étouffement sous le poids de leurs frères et sœurs, cousins d’infortune: voilà ce qu’on trouve encore dans des animaleries en 2024. Nous avons signalé la situation et enjoignons les services de l’Etat à diligenter une enquête. Pour mettre un terme à la vente d’animaux dans les animaleries, nous avons besoin de vous: joignez vos forces aux nôtres, écrivez au ministre de l’Agriculture ainsi qu’à Jardiland!

Une situation inacceptable qui doit cesser immédiatement

Le 22 mars 2024, au Jardiland de Bonneuil-sur-Marne, des dizaines d’oisillons sont détenus dans des conditions de surpopulation extrême. Ils sont tellement entassés qu’ils sont incapables de se mouvoir correctement, ce qui entraîne des souffrances et, dans certains cas, la mort par écrasement. Comment tolérer ce manque flagrant de respect pour leurs vies?

De plus, il est inacceptable qu’un seul point d’eau soit disponible pour près de 80 individus. Comment peut-on tolérer une telle négligence? Ces animaux doivent être traités avec dignité et considération, non comme de simples marchandises reléguées dans un rayon d’animalerie.

Interdisons la vente des animaux dans les animaleries!

Il est grand temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à ces pratiques. En attendant l’interdiction définitive des ventes dans ces établissements, les lois et réglementations en matière de bien-être animal doivent être strictement appliquées, et des inspections régulières effectuées.

Comment croire un seul instant que nos dirigeants vont se soucier du sort d’oiseaux, rongeurs, poissons et autres petits animaux alors même que les lois protégeant les chiens et les chats – pourtant plus strictes en théorie – sont déjà piétinées? Malgré les garde-fous mis en place, le business se poursuit allégrement depuis le 1er janvier de cette année.

Nous appelons à la fin immédiate de la vente d’êtres vivants dans les animaleries où ils sont toujours traités comme de simples jouets ou décorations. Quand bien même cet événement dramatique pour les poussins écrasés serait regretté par les représentants du magasin, et ne respecterait pas les procédures de l’enseigne en matière de bien-être animal, ces faits ont bel et bien eu lieu. Que se passe-t-il loin des regards et quand personne ne filme? Nous avons écrit aux services vétérinaires de l’Etat et demandons qu’une enquête soit diligentée.

Vous aussi, agissez:

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