Charnier de renards dans le Jura : nous portons plainte !

Charnier de renards dans le Jura : nous portons plainte !

Faune sauvage
20.03.2024
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Dans le Jura, des corps de renards ont été abandonnés près d’une rivière. One Voice porte plainte.

Vision d’horreur à Morillon, dans le Jura, où des corps de renards en décomposition ont été découverts au bord d’une rivière. Comble du scandale, ce charnier serait le fait d’un « lieutenant de louveterie », un chasseur missionné par le maire ou le préfet pour tuer les animaux considérés par pure idéologie comme « problématiques ». Pour ces renards, et face au risque de pollution des eaux de la rivière et de ceux qui y vivent, One Voice s’associe au Centre Athénas et porte plainte.

Tuer des animaux et polluer l’environnement : quand les louvetiers n’ont plus de limites

Les renards sont systématiquement accusés de tous les maux, notamment par les autorités qui organisent des battues administratives et ordonnent à des « lieutenants de louveterie » d’enchaîner les tueries toute l’année. Bien souvent, ces opérations sont illégales et ne sont qu’un prétexte pour faire plaisir à des chasseurs. En janvier, nous obtenions ainsi l’annulation de huit arrêtés du préfet de la Nièvre.

Quand ces battues sont autorisées, c’est un véritable terrain de jeu pour les louvetiers, qui peuvent mettre à mort allégrement des dizaines, voire des centaines d’animaux ! Ici, après leur avoir ôté la vie, le tireur a simplement jeté les renards au bord de la rivière… Un mépris assumé et un risque élevé de pollution des eaux par les corps en décomposition. Parce que la suspension du responsable de ces actes n’enlève rien à leur gravité, One Voice joint ses forces à celles d’un partenaire et porte plainte.

Contre les renards, un acharnement sans borne

Chaque année, loin du demi-million annoncé – qui ne tient pas compte du braconnage et passe sous silence de nombreux individus tués à la chasse -, près d’un million d’entre eux sont mis à mort. Déjà ciblés dans le cadre de la chasse à tir, à courre et des battues administratives, y compris la nuit dans certaines zones, ils sont aussi piégés dans de nombreux départements, étant donné qu’ils figurent sur l’infâme liste des «ESOD», que nous avons attaquée. Et leur calvaire continue avec les déterreurs, qui n’épargnent même pas les petits, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration.

Pour ces renards roux, pour dire stop à ces massacres et vous opposer à tous ceux qui méprisent ces animaux et la nature, signez nos pétitions pour retirer les renards de la liste des espèces «ESOD» et pour une réforme radicale de la chasse !

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