C'est un calvaire imposé à près d'un demi-million d'animaux, et qui les fait mourir dans d'atroces souffrances. Et tout ça pour quoi? Principalement pour tester une molécule servant à bloquer temporairement la formation des rides, et occasionnellement à des fins médicales. Pour de la "médecine esthétique", une honte absolue! Rappelons que l'Union européenne a pourtant adopté grâce au travail de l'ECEAE, une directive interdisant l'expérimentation animale pour les cosmétiques il y a cinq ans déjà! Mais l'industrie pharmaceutique n'est pas concernée par ces règles!
D'après les statistiques officielles et les documents soumis par les États membres, l'ECEAE estime que 400 000 animaux par an souffrent au cours d'expériences mortelles, impliquant surtout des souris qui subissent des injections à l’abdomen, avant de mourir en s’étouffant lentement d'une paralysie musculaire alors qu’elles sont complètement conscientes. C'est un triste et scandaleux record qui vient d'être atteint.
Trois sociétés ont pourtant choisi récemment de passer à des tests sur des cellules cultivées en laboratoire et de ne plus utiliser d'animaux dans ces tests. Nous étions alors victorieux, c'étaient des dizaines de milliers d'animaux que nous avions réussi à faire épargner grâce à la mobilisation citoyenne, en Europe et en Suisse.
Malgré de longues années de campagnes et le développement de méthodes de recherche innovantes, éthiques et fiables, le nombre d'animaux empoisonnés à la toxine botulique continue d'augmenter. La directive européenne stipule bien qu'il faut développer des méthodes alternatives à l'expérimentation animale. Qu'en est-il?!
Commentaires 38
adobe | lundi 12 novembre 2018
Cat | dimanche 11 novembre 2018
sabrina | lundi 29 octobre 2018
diane | vendredi 26 octobre 2018