Photo : Harry Rabin
Il faudra malheureusement beaucoup de temps, mais c’est à présent une certitude: les 97 orques et bélugas capturés illégalement dans la mer d’Okhotsk et séquestrés dans la baie de Srednyaya, dans l’extrême Orient russe, ont désormais de vraies chances de retrouver la liberté ! Malgré les pressions pour protéger les quatre compagnies se les étant appropriés, des activistes locaux n’ont pas relâché leurs efforts afin d’alerter la communauté internationale et obtenir le déplacement d’éminents spécialistes au chevet de ces animaux en danger et en grandes souffrances. Tout cela, avec l’assentiment des autorités russes !
Expédition internationale
Engagés dans ce combat collectif depuis la révélation de l’affaire et ses multiples rebondissements, nous sommes heureux d'être partenaires de l’expédition ayant conduit une équipe d'experts – dirigée par Jean-Michel Cousteau de la Ocean Futures Society et organisée par Charles Vinick du Whale Sanctuary Project – jusqu’en Russie, du 3 au 11 avril dernier.
Thank you so much, @onevoiceanimal, for being part of our international effort to free 97 captive orcas and belugas from "whale jail" in Russia and return them to the ocean. #WhaleAid https://t.co/gXm95BTSHp
— Whale_Sanctuary (@Whale_Sanctuary) 10 avril 2019
Leur mission : évaluer l’état des 10 orques et des 87 bélugas enfermés dans la prison à ciel ouvert et conseiller le gouvernement sur un programme de réhabilitation en vue de leur retour dans l’océan. Il y a urgence à leur porter secours, car depuis le début de cette série de captures en juillet 2018, quatre de ces malheureux seraient déjà « portés disparus » !
Déclaration commune
Cette visite a permis un pas de géant dans la coordination et l’évolution du projet de sauvetage. Jean-Michel Cousteau et Charles Vinick se sont entendus avec Oleg N.Kozhemyako, le gouverneur de la région de Primorsky où se trouvent les animaux prisonniers, autour d’une déclaration commune. L’accord prévoit d’entamer immédiatement des travaux pour que les mammifères marins soient maintenus dans des conditions proches de leur environnement d’origine, tout en programmant aussi la création d’un centre de rééducation et de réhabilitation pour les blessés. Il affirme également poursuivre, in fine, l’objectif de les libérer tous ! Nous y veillerons.
Des scientifiques russes et internationaux de l'équipe Cousteau continueront donc d'évaluer les individus pour déterminer quand et comment les relâcher. La biologiste néo-zélandaise Ingrid Visser qui était du voyage et qui a pu constater de visu l’impérieuse nécessité d’intervenir, se réjouit de cette formidable avancée :
Commentaires 10
renee | jeudi 25 avril 2019
Sisi | jeudi 25 avril 2019
BIDULE | jeudi 25 avril 2019
marie | jeudi 25 avril 2019