Depuis des années, nous dénonçons ce que vivent les orques et les dauphins exploités dans les delphinariums. La preuve scientifique que les cétacés sont des animaux hautement intelligents et possédant une culture propre étant à présent acquise, il est invraisemblable que leur sort reste le même, y compris quand ils sont nés en captivité. Il y a quelques mois, nous avons eu connaissance du projet de transférer les quatre orques du Marineland d’Antibes en Chine, dans les parcs du groupe qui possède le delphinarium français. Notre campagne avait évité leur départ, et quelques mois plus tard, le ministère de la Transition écologique annonçait la fin de l’exploitation des cétacés captifs. Que ce soit Femke ou ses compagnons, les dauphins du Parc Astérix, en ont fait les frais. Nous ne pouvons nous contenter de la solution proposée par les delphinariums. Entourés des plus grands spécialistes, nous travaillons à des solutions pour permettre aux quatre orques françaises de bénéficier d’une autre vie au plus vite.
Nous avons envoyé ces images inédites de Marineland à des spécialistes des cétacés (et des orques en particulier) pour expertise.
Pour la Dre Ingrid Visser, biologiste spécialiste des cétacés (Orca Research Trust, Nouvelle-Zélande), qui avait exposé les problèmes de santé d’Inouk au travers d’une publication scientifique et d’un rapport, les algues, visibles partout au fond des bassins, témoignent non pas d’un bon équilibre du pH de l’eau, mais au contraire, d’un problème de filtration et de circulation par pompage de celle-ci. Leur développement ne peut avoir lieu qu’en présence de nutriments, à savoir, ici, certainement les déjections des cétacés et les restes de poissons morts qui leur sont distribués.
Commentaires 15
marie-claude | lundi 07 juin 2021
Stéphane | samedi 05 juin 2021
Aline | vendredi 04 juin 2021
Poupette | vendredi 04 juin 2021