Devant la justice et au plus près du public, nous nous mobilisons pour les orques Inouk, Moana, Wikie et Keijo
Deux rassemblements contre le transfert des orques de Marineland au Japon et une audience en appel pour une expertise indépendante.
Pour empêcher le transfert d’Inouk, Moana, Wikie et Keijo du Marineland d’Antibes dans un parc aquatique au Japon où elles seront exploitées jusqu’à leur dernier souffle, nous nous rassemblerons à Antibes le 17 juin. Le 19 juin à 10 h, nous demanderons une nouvelle fois une expertise indépendante de l’état des bassins et de la santé d’Inouk et Moana. Un rassemblement sera organisé avant l’audience, devant la Cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Depuis l’annulation en janvier 2018 de l’arrêté dit « delphinarium » qui destinait ces établissements à une fermeture inéluctable, nous nous battons sans relâche pour la publication d’un nouveau texte mettant fin à l’exploitation des cétacés. Loin d’entendre nos requêtes, l’Etat a préféré fermer les yeux sur l’enfer qui leur est imposé. La loi contre la maltraitance animale adoptée en novembre 2021 a échoué à prendre de réels engagements pour leur accorder une retraite digne.
Fin 2019, nous nous sommes dressés contre l’intention de Marineland d’envoyer les orques françaises en Chine, où aucune loi ne protège les animaux. Trois ans plus tard, le parc n’a pas renoncé à les condamner à une exploitation sans fin… cette fois au Japon. Nous demandons l’abandon de cette décision (forcément facilitée par le ministère de l’Ecologie) et nous rendons une nouvelle fois devant la justice afin d’exiger une expertise indépendante pour Moana et Inouk en particulier, ainsi que des installations.
Maires, députés et eurodéputés : à tous les niveaux, nous interpellons les élus
Pour venir au secours de « nos » orques, nous interpellons de longue date des élus. Contacté par Christian Estrosi via notre entremise, le delphinarium avait assuré qu’il ne comptait pas réaliser de transfert vers la Chine « en 2020 ». Cette précision voulait tout dire… L’eurodéputée Caroline Roose, présente à nombre de nos actions à Antibes depuis des années, est, elle, pleinement engagée à nos côtés pour Inouk, Moana, Wikie et Keijo. Et ce n’est pas terminé ! Rencontrée à plusieurs reprises, la présidente du groupe Condition animale de l’Assemblée nationale Corinne Vignon a apporté tout son soutien à notre projet de sanctuaire et à notre campagne pour les quatre captives en prenant l’initiative d’écrire à la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Bérangère Couillard. Nous gardons par ailleurs le contact avec les services du ministère de la Transition écologique sur la (non) mise en place des décrets d’application de la loi votée en novembre 2021.
Nous exigeons une retraite pour les orques françaises !
Grâce à notre travail en Nouvelle-Ecosse avec nos amis spécialistes internationaux des cétacés du Whale Sanctuary Project, nous proposons une alternative qui permettrait aux orques de connaître autre chose que l’obéissance en échange de quelques poissons morts ou qu’une vie passée à ronger les bassins.
Dans cette perspective, notre porte est ouverte aux discussions avec le Marineland (ou Parques Reunidos) comme avec le ministère de la Transition écologique.
Pour Inouk, Moana, Wikie et Keijo, nous n’abandonnerons jamais l’affaire. Le 17 juin, à 14 heures 30, nous nous rassemblerons devant le delphinarium et le 19 juin devant la Cour d’appel d’Aix-en-Provence pour éviter leur envoi au Japon. L’audience qui aura lieu à l’intérieur de celle-ci pour demander une expertise indépendante commencera à 10 heures. Rejoignez-nous sur place et signez notre pétition !