Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l'oie » Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l'oie »

Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l'oie »

Exploitation pour le spectacle
11.09.2025
Saint-Bonnet-près-Riom, Puy-de-Dôme, France
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De Beaux à Lesmont en passant par Arfeuilles, chaque année, des jeunes fêtent leur passage à l’âge adulte en arrachant la tête d’oies et de lapins suspendus par les pattes. Alors que, grâce à la mobilisation du public, certaines communes ont abandonné cette pratique honteuse, d’autres s’entêtent. Comme Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme, où ces tristes festivités doivent se tenir le 21 septembre prochain. Nous appelons une fois de plus à l’interdiction totale de ce spectacle macabre partout où il se pratique encore.

Aucune tradition ne justifiera jamais la mutilation de cadavres d’animaux

Des oies et des lapins morts, accrochés par les pattes arrière à des cordes au-dessus de la route. Des jeunes gens juchés sur des chevaux qui passent en dessous, attrapent leur cou et tirent de toutes leurs forces jusqu’à ce que la chair cède et que la tête s’arrache. Le tout sous les hourras d’un public hilare pour qui les animaux ne sont rien d’autre qu’un objet d’amusement. Voilà ce qu’est le jeu du cou de l’oie tel qu’il se pratique notamment à Saint-Bonnet-près-Riom, où nous avons enquêté en 2023 avant de déposer plainte.

Après l’avoir interdit sous la pression en 2024, la mairie a décidé de faire marche arrière cette année, vantant une « nouvelle organisation »… qui a surtout pour objectif de verrouiller le dispositif : sécurité privée, lieu tenu secret, invités triés sur le volet… Mais pour les animaux, rien ne change. Ils continueront d’être tués dans des conditions douteuses spécialement pour l’occasion, alors que les organisateurs se refusent toujours à apporter la moindre précision sur leur origine.

Assez de paroles, des actes ! Exigeons l’interdiction de ce « spectacle »

Face à ces habitudes d’un autre âge, une seule solution : une mobilisation citoyenne massive. De Beaux, en Haute-Loire, à Arfeuilles dans l’Allier, nous multiplions les appels à dénoncer cette barbarie érigée au rang de tradition. En 2024, à Lesmont dans l’Aube, la commune avait interdit les décapitations. Il y a quelques semaines, c’est le préfet de l’Allier qui rappelait clairement au maire d’Arfeuilles que cette pratique est également illégale.

Nous écrivons aujourd’hui au maire pour lui demander à nouveau d’interdire cette manifestation. Et au préfet du Puy-de-Dôme, tenu d’intervenir dans le cas où le maire refuserait de le faire. Pour soutenir ce combat, chaque signature compte : dès à présent, signez notre pétition !

 

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