

SACPA : Des « justifications » qui masquent un problème de fond
La SACPA tente de se justifier en exhibant des dossiers vétérinaires comme preuves d’un traitement «éthique» des animaux. Mais ce qu’elle élude soigneusement, c’est le cœur du problème : des animaux sont tués parce que les structures sont saturées, pas uniquement pour des raisons de santé ou de dangerosité. Et cela, nous le dénonçons avec force.
Cette situation dramatique, où la mise à mort devient une solution logistique, ne devrait pas exister. Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que l’État continue de fermer les yeux sur les abandons massifs des animaux, qui explosent chaque année. Parce qu’on laisse se multiplier les ventes et les dons d’animaux sur Internet, dans les salons ou entre particuliers, sans contrôle. Parce que la stérilisation, pourtant la seule solution pérenne pour limiter la misère animale, n’est toujours pas obligatoire. Parce que les sanctions pour maltraitances sont dérisoires si tant est que des condamnations soient prononcées.
Face à cela, One Voice se bat pour que l’État prenne enfin ses responsabilités. Pour que les abandons soient réellement punis, que le marchandage sur Internet soit interdit, que la stérilisation devienne la règle. En attendant, nous devons dénoncer les dérives et les pratiques scandaleuses qui continuent d’advenir dans l’ombre, bien souvent derrière les grilles fermées des fourrières.
Et à ce sujet, la SACPA n’en est pas à sa première polémique :
- En 2014, 24 chiens sont morts asphyxiés dans un camion pendant un transport organisé par la SACPA au mépris de toutes les règles.
- En 2022, c’est le chenil de Plérin qui était pointé du doigt.
- En 2023 à Perpignan, une plainte a été déposée par des associations locales concernant des actes de cruauté et des euthanasies illégales. L’audience qui devait avoir lieu en mai 2024 est finalement prévue en décembre 2025.
- Début 2025, c’est l’établissement de Vaux-le-Pénil qui faisait parler de lui, laissant agoniser les animaux.
- Et combien d’autres horreurs passées sous silence ?
Malgré cela, la SACPA perçoit chaque année des centaines de milliers d’euros d’argent public, tout en pratiquant des abattages à la chaîne, faute de mieux. Et quand une organisation de protection animale ose faire la lumière sur ses pratiques, elle répond… en bloquant la fonction « commentaire » sous son communiqué. Drôle de conception de la « transparence », non ?
Nous n’avons pas besoin d’attaquer personnellement qui que ce soit. Les images, les témoignages, les dossiers judiciaires parlent d’eux-mêmes.
One Voice continuera de porter la voix de ces animaux, victimes silencieuses d’un système à bout de souffle, et de demander des réformes profondes, tant au niveau des structures que de la législation. Signez notre pétition pour demander la fin des abattages dans les fourrières.