Expérimentation animale : mettons fin aux souffrances des chiens myopathes !

Expérimentation animale : mettons fin aux souffrances des chiens myopathes !

Expérimentation animale
23.09.2020
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Trois établissements français font délibérément naître des chiens atteints de myopathie pour l'expérimentation animale. Écrivons massivement à la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation !

Trois établissements français détiennent encore des chiens myopathes pour l’expérimentation animale. Ainsi, des éleveurs font délibérément naître des individus malades qui endurent des souffrances atroces tout au long de leur vie, plutôt que d’encourager le recours aux méthodes alternatives. Réclamons la fin du supplice de ces victimes en écrivant massivement à la ministre de ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation !

La recherche a bon dos. En son nom, on « produit » à la chaîne et de façon intentionnelle des chiens atteints de myopathie pour étudier la maladie et ses conséquences. Ainsi, trois structures françaises détiennent des cobayes à qui l’on a inoculé volontairement cette terrible affection : le Centre d’Élevage du Domaine des Souches (CEDS), à Mézilles en Bourgogne ; l’école vétérinaire de Maisons-Alfort ; et le Centre d’Élevage ONIRIS, à Nantes.
 

Aussitôt nés, les chiots connaissent les premiers symptômes de la dystrophie musculaire de Duchenne: handicaps moteurs et respiratoires, incapacité déjà pour certains à s’alimenter, douleurs atroces. Au cours de leur existence qui s’apparente à une longue agonie, les individus sont enfermés dans les cellules lugubres des laboratoires. Les scientifiques les y observent, prennent des notes sur les étapes de leur dégradation, font subir à certains une batterie de tests, tentent des protocoles et … ne leur apportent aucun soulagement.

Le but officiel : mieux connaître la myopathie et peut-être un jour parvenir à la soigner. Sauf que les expériences obsolètes sur le modèle animal ont surtout prouvé leurs limites, et que ces chiens martyrs sont sacrifiés pour rien, par « habitude »… pour faire perdurer des pratiques sans éthique d’un autre âge au lieu de se tourner vers les méthodes alternatives.

Nous ne pouvons fermer les yeux sur cette abomination. Aux États-Unis, l’école vétérinaire Texas A&M a fait le choix l’an passé d’y renoncer, après plus de trente ans d’échecs à développer un traitement efficace contre la myopathie. En parallèle, des chercheurs de l’Université de Chicago ont analysé des millions de données de patients et mis au point une carte génétique unique susceptible d’offrir un espoir pour les malades.  

Nous demandons à notre ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de mettre fin à l’élevage de chiens myopathes pour la recherche. La France doit résolument se tourner vers l’avenir et mettre un terme à ces souffrances créées de toutes pièces, aussi horribles que dépourvues d’utilité scientifique.
 

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