Cuir
Sauver leur peau, c’est en interdire la vente !
Entre hérésie environnementale, violences, maltraitances animale et humaine, l’industrie du cuir est une industrie cruelle et sanguinaire. Elle légitimise des pratiques barbares, dans le plus grand irrespect du droit et de la dignité animale avec des conditions abominables d’élevage et d’abbatage. Le business des peaux offre un butin alléchant pour de nombreux lobbies et industriels; qui n’hésitent pas à violer l’éthique sous toutes ses formes. One Voice combat ainsi depuis de nombreuses années ceux qui autorisent et perpétuent ces actes de cruauté, en toute impunité.
Pourquoi nous nous battons contre l’exploitation des animaux pour le cuir ?
Industries de la viande et du cuir : la mort dans la peau
Les industries de la viande et du cuir fonctionnent main dans la main pour former un lobby puissant et prolifique. Les animaux exploités pour leur chair sont en général les mêmes que ceux exploités pour leur peau, et le cuir représente en moyenne 40 % des profits tirés de l’animal et parfois plus si ce dernier est exploité uniquement pour sa peau, à l’instar des crocodiles ou des serpents.
Une industrie qui bafoue le droit animal et humain
Notre enquête en Dordogne au sein de l’abattoir de Sobeval, la plus grande entreprise française de production de cuir de luxe, a non seulement révélé l’engrenage de souffrances vécues par les veaux, mais aussi les cadences infernales auxquelles sont soumis les ouvriers.
Parqués dans des endroits sombres, trop petits et surpeuplés, les jeunes bovins se blessent et tombent malades. Le transport vers les lieux d’abattage est également une épreuve : certains animaux meurent durant le voyage, notamment à cause des coups de chaleur, des traumatismes et des maladies respiratoires. L’abattage n’est pas moins cruel : nos enquêteurs ont pu constater l’effroi dans les yeux des animaux conscients de leur sort et leur panique face au pistolet d’abattage.
Cuir et environnement, une relation toxique
Pour tanner les peaux, une importante quantité d’eau et de produits chimiques est nécessaire, notamment le nitrate. Les entreprises européennes concernées sont aujourd’hui soumises à plusieurs directives et au règlement REACH afin de diminuer l’impact sur la nature. Malheureusement, pour contourner les mesures environnementales, l’industrie du cuir n’hésite pas à se délocaliser dans des pays où la législation est au mieux laxiste, au pire inexistante : Tunisie et Bangladesh sont les tristes exemples d’industries aux conséquences sanitaires et environnementales dramatiques. C’est un cocktail de pas moins de 300 substances toxiques différente qui est rejeté en toute impunité dans les cours d’eau avoisinants, sans aucun retraitement au préalable.
Chiffres clés
Un constat alarmant
Nos propositions
- Refuser les produits réalisés avec du cuir: Faites le choix de ne pas acheter de produits confectionnés à base de cuir. Avec le label Animal Free porté par One Voice en France, identifiez les produits issus d’une mode responsable, respectueuse des droits des animaux.
- Faire un don: En faisant un don à l’association, vous nous permettez de continuer à dénoncer et faire connaître les problématiques éthique et sanitaire de l’industrie du cuir.
Historique