Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux

Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux

Chasse
07.05.2023
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Chaque année, de nombreux animaux sont chassés jusque dans leurs terriers, y compris lorsque des petits s’y trouvent. Alors qu’au printemps des centaines de renards et de blaireaux continuent à être victimes de la vénerie sous terre, parce que considérés comme « nuisibles » ou pris pour cibles par des arrêtés ouvrant des périodes complémentaires de chasse, One Voice s’oppose, une fois de plus, à cette pratique cruelle.

Animaux acculés dans leurs terriers par des chiens forcés à descendre sous terre, victimes innocentes saisies par des pinces métalliques et tuées sans pitié… Nous dénonçons depuis des années la pratique cruelle de la vénerie sous terre. Comme nous, plus de huit Français sur dix demandent son interdiction pour tous les animaux.

Des blaireautins en danger

Pour exposer au grand jour la monstruosité de cette chasse, nous avons pris des risques considérables en nous infiltrant parmi les déterreurs. Les images que nos enquêteurs ont ramenées de leur infiltration sont glaçantes.

Les blaireaux extirpés de leurs abris après d’interminables moments de terreur sont abattus avec une joie sadique. Y compris les blaireautins, bien présents dans les terriers et encore dépendants de leurs parents au printemps. C’est pour ces petits, qui sont mis à mort en violation totale du Code de l’environnement, que nous nous battons cette année encore pour faire suspendre les arrêtés préfectoraux autorisant une période complémentaire de chasse en cette saison. Ce qui ne serait pas de trop pour les animaux d’espèces protégées qui se cachent parfois dans les terriers des blaireaux et qui se retrouvent eux aussi menacés de mort.

Les renards, victimes d’un acharnement sans fin

Considérés à tort comme nuisibles, les renards peuvent pour leur part être pourchassés sous terre toute l’année. Mal-aimés à tort, ces animaux pourtant intelligents, sociaux et indispensables à la biodiversité sont traqués de jour comme de nuit, tués par tous les moyens sans limite de cruauté et parfois même pendus. Et il n’est pas rare que les pièges destinés aux petits canidés fassent des victimes collatérales.

Des animaux considérés comme « nuisibles », dénommés comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) et chassés sans relâche, il en existe bien d’autres. Nous les défendons eux aussi, et luttons pour que cesse le massacre des corneilles noires et des corbeaux freux, ou encore celui des palombes, des belettes, des fouines ou des martres.

Nous avons entamé il y a plusieurs mois déjà un travail de titan pour défendre ces animaux car les préfectures et le ministère de la Transition écologique préparent un arrêté récapitulant toutes les espèces classées en ESOD département par département. Ces animaux seront alors en grand danger pour les trois prochaines années, soumis à une traque sans fin. Nous prévoyons d’attaquer cet arrêté au Conseil d’État aussitôt publié.

Les week-ends autour du 15 mai (Journée mondiale des blaireaux à laquelle nous participons), nous organisons des actions de sensibilisation dans toute la France pour dire non à la vénerie sous terre des blaireaux et des renards, dans les tribunaux comme dans la rue. Rejoignez-nous !

 

 

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