

Un drame évité de justesse à Montivilliers, au Cirque Franco-Belge. One Voice dépose plainte
En ce début de mois d’août 2025, les vacanciers et Montivillons faisant leurs courses dans la zone commerciale de cette commune de Normandie se sont vu intimer l’ordre de regagner immédiatement leur voiture ou d’entrer dans les magasins : trois tigres ne sont plus dans leur cage, dont deux qui s’amusent au bord de la route. Trop occupés à se disputer un malheureux morceau de plastique, ils ne se sont pas aperçus qu’ils étaient « libres ». Le troisième se balade, non loin des dromadaires…
L’irresponsabilité comme mode de vie
Un danger de mort les guettait tous. Les humains, bien sûr, car ces grands félins, même jeunes et soumis, n’en sont pas moins des animaux sauvages et de grands prédateurs. Bien qu’ils ne sachent pas chasser, l’instinct reste présent, et un « jeu » de course-poursuite, par exemple, pourrait très vite mal finir.
S’ils avaient franchi la barrière d’à peine 1 m 20 qui les séparait de la route, la situation aurait pu se terminer tragiquement. Avec brancard ou civière et SAMU pour les uns, fusils et camion d’équarrissage pour les autres, comme Mévy en a fait la triste expérience, il n’y a pas si longtemps dans Paris.
La misère animale, une mine d’or pour les circassiens
Dans la cage voisine, une lionne tourne en rond en présence d’un mâle et semble attendre une portée, malgré l’interdiction légale de toute reproduction dans les cirques itinérants votée en 2021.

L’intimidation, un mode opératoire…
C’est pourtant une scène du quotidien pour le Cirque Franco-Belge, qui s’est imposé sur place, et prévoit de rester dans cette zone commerciale jusqu’au 17 août.
Sur les réseaux, les circassiens minimisent la situation dont ils sont responsables et menacent par messages privés, comme à leur habitude, ceux qui la dénoncent.
Notre plainte en cours de rédaction
One Voice porte plainte une nouvelle fois contre le dresseur et patron du Cirque Franco-Belge, Serge Muller, et demande la saisie de tous les animaux en urgence.
Nous remercions du fond du cœur les témoins qui ont lancé l’alerte auprès de nous pour leurs signalements, et appelons l’ensemble du public à nous rejoindre dans ce combat contre la captivité, l’exploitation, le transport et le dressage des animaux, sauvages comme domestiques.