Trafic de bélugas et d'orques juvéniles découvert en Russie

Trafic de bélugas et d'orques juvéniles découvert en Russie

Delphinariums
19.11.2018
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Protestez avec One Voice pour que la Russie cesse le trafic de cétacés vers les delphinariums chinois !

11 orques et 90 bélugas entassés dans des enclos flottants au fond d’une baie en mer d’Okhotsk, entre Sakhaline et le Kamtchatka… Une grue soulevant dans le ciel l’une de ces orques en partance pour la Chine… Ces terribles images relayées par la presse internationale nous montrent à quel point l’industrie de la captivité est devenue une poule aux œufs d’or sous le règne de Vladimir Poutine. Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement russe vendre des orques et des bélugas aux 72 delphinariums géants qui couvriront bientôt la Chine ! Avec nous, interpellez les autorités responsables de ce crime contre la vie sauvage !

Suite au scandale international qui a suivi la découverte de cette détention, la Russie vient d’annoncer l’interdiction de la capture des orques et des bélugas à partir de 2019. C’est une belle victoire ! Battons-nous pour la libération des individus détenus dans la prison flottante de l’Extrême-Orient russe.

Aujourd’hui, le sort de 25 de ces petits bélugas est toujours en suspens, car ils sont âgés de moins d’un an et n’auraient jamais dû être capturés selon la loi russe.
Quant aux orques, dont le prix peut dépasser le million de dollars par individu, leur vente à l’étranger est elle aussi supposée interdite : seules les captures destinées au marché intérieur, au nom de la recherche et de la pédagogie, restent autorisées. 

Les quatre sociétés qui gèrent ce camp de regroupement dans l’Extrême-Orient russe font déjà l’objet d’enquêtes judiciaires pour des ventes antérieures de cétacés à des clients chinois. Mais certaines entreprises semblent trop proches du pouvoir pour être inquiétées, selon les médias russes qui accompagnaient la commission d’experts dépêchés sur les lieux par le parquet de Vladivostok.

Ceux-ci découvrent un spectacle dantesque : dans la baie perdue de Srednyaja baignée par le brouillard, des dizaines d’enclos s’alignent le long de la jetée. Des orques s’y meuvent à l’ombre d’auvents qui coiffent leurs cages flottantes, onze juvéniles répartis par groupes de trois ou quatre. Toutes ont été capturées près des îles Chantar durant l’été. La population de ces orques chasseuses de phoques se réduit aujourd’hui à moins de 300 individus. Leur culture alimentaire est totalement carnivore, aussi faut-il rééduquer les captifs pour qu’ils acceptent d’avaler du poisson mort. À Shanghai, quatre épaulards capturés dans la même mer d’Okhotsk ont déjà commencé leurs shows sous les applaudissements d’une foule enthousiaste.

Dans les enclos à ciel ouvert destinés aux bélugas, les inspecteurs stupéfaits voient se presser vers eux, comme une volée de moineaux, des juvéniles par dizaines avec la peau encore grisâtre de l’enfance. Leur bouche édentée s’ouvre misérablement pour quémander de la nourriture. Un seul enclos enferme jusqu’à treize de ces malheureux aux visages enfantins. L’un d’eux se met à cracher de l’eau maladroitement, un tour appris pour amuser les visiteurs. Plus loin, un béluga non sevré, tout à fait minuscule, attend seul dans un container de transport. Que vont devenir tous ces petits ? Pourra-t-on jamais les ramener chez eux ?

Comme dans un cauchemar en boucle, le succès commercial des delphinariums que nous avons subi dès les années 1960 se répète en Asie. Dauphins sauvagement capturés et stockés dans des enclos flottants en Floride avant la vente, bassins minuscules, morts précoces, spectacles vulgaires et bruyants, etc. Toutes ces pratiques cruelles que nos parcs marins tentent de faire oublier, ressurgissent tout à coup à la face du monde. La seule lueur d’espoir pour les orques et les bélugas russes, c’est la poignée de scientifiques courageux et de militants qui luttent sans relâche et non sans risques pour sauver la faune sauvage de leur magnifique pays.
Aidons-les !

Écrivez à l’ambassadeur de Russie (un modèle est à télécharger icipour lui demander que son pays cesse le trafic d’orques et de bélugas vers la Chine !

A l’attention de son Excellence,
Monsieur Mechkov,

Ambassadeur de la Fédération de Russie en France

40-50 Boulevard Lannes
75116 Paris

Twitter @ambruspresse

Facebook : www.facebook.com/ambassadeRussieFrance

Photo : ©Serena Livingston/Dreamstime.com

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