Tigre ou lama? Nous faisons un recours après le nouveau décès d’un animal dans un cirque
L’évacuation du cadavre d’un tigre d’un cirque à Orléans le 2 mars 2018 a été filmée par des défenseurs des animaux. Dans l’article de « la République du Centre », les autorités parlent d’un lama… Nous intentons un recours pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé à cet animal.
Les journalistes décrivent l’odeur sentie par les militants lors de l’enlèvement du corps du tigre pour l’équarrissage. Les autorités indiquent que l’animal décédé n’aurait pas été victime de maltraitance. Qu’en savent-elles? Il s’agirait d’une tigresse Golden Tabby souffrant de problèmes rénaux, qui aurait quasiment cessé de s’alimenter depuis plusieurs semaines, comme sa mère et sa sœur avant elle, mais que le cirque aurait pourtant exhibée sur la piste il y a 15 jours… Les problèmes rénaux sont fréquents chez les carnivores, et dans les derniers jours les félins peuvent souffrir terriblement. Si la tigresse a été soignée et soulagée, ce que nous espérons, pourquoi son cadavre aurait-il été laissé ainsi pendant plusieurs jours?
Etant donné les nombreuses zones d’ombre, nous faisons un recours en justice afin que toute la lumière soit faite sur le décès de ce « lama » dans ce cirque. Nous réclamons le rapport de la DDPP, ceux des autopsies des trois tigresses, et la copie du registre des accidents. Et nous déposerons plainte si nécessaire.
Un lama aurait-il aussi perdu la vie?
Quel signalement ou information le cirque a-t-il donnés? Pourquoi les autorités ne sont-elles pas venues faire des constatations sur place le jour-même? De quoi cet animal est-il réellement mort? A-t-il souffert? Suivait-il un traitement? Y a-t-il eu une erreur sur l’espèce de l’animal décédé? Ou s’agit-il de deux animaux? Pourquoi la tigresse était-elle en piste si elle était malade ou souffrante ? Les tigres n’ont jamais été aussi proches de l’extinction. Alors qu’on sait que l’élevage de tigres golden tabby ou blancs a pour unique but d’obtenir des animaux attractifs et fait souffrir les individus concernés, pourquoi est-il toujours autorisé?
Autant de questions auxquelles l’enquête que notre recours va déclencher, permettra nous l’espérons de répondre.