Procès en appel du chenil Savoyard
Le 8 novembre prochain, à Chambéry, aura lieu le procès en appel du chenil savoyard, où 61 dogues du Tibet et 3 ânesses avaient été libérés de leur enfer en janvier 2011. One Voice espère un durcissement des peines qui empêchera toute récidive.
En janvier 2011, les services vétérinaires, la gendarmerie, les pompiers et plusieurs associations amies, participaient aux côtés de One Voice à une saisie exceptionnelle en Savoie. 61 dogues du Tibet et 3 ânesses vivaient attachés ou enfermés, sans eau ni nourriture, au milieu des détritus et des cadavres de leurs congénères. La propriétaire des lieux avouera même jeter certains morts en pâture aux vivants.
Le 12 décembre 2011, le tribunal de Grande Instance d’Albertville lui confisquait définitivement les animaux et les confiait légalement aux bons soins de One Voice. Cinq ans d’interdiction d’élevage ont été requis, assortis d’une peine de 3 mois de prison avec sursis et plusieurs amendes et dommages et intérêts.
Cette peine semble très légère, considérant la gravité des faits. Il est possible que les autorités aient cru et se soient émus de la coupable, qui a déclaré vivre sur place, alors qu’aucun élément ne le prouve. Or cette peine ne s’oppose pas à ce qu’elle reprenne une activité d’élevage passé le délai d’interdiction, ce qu’elle a d’ailleurs déclaré souhaiter à la barre et qui est particulièrement inquiétant…
One Voice, qui a fait appel de cette décision, souhaite que soient reconnus les actes de cruautés, et qu’une interdiction définitive de détenir un animal soit prononcée. Le procès en appel aura lieu le 8 novembre prochain à Chambéry.
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Ces animaux ont vécu le pire. Si pour eux l’avenir s’annonce désormais radieux au sein des familles qu’ils ont rejointes, il est de notre devoir de tout tenter pour qu’un tel cauchemar ne se reproduise plus. One Voice espère que la condamnation de cette éleveuse sera exemplaire et ne lui autorisera aucune récidive. »