Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Davejean le 7 juillet 2021 à 17h
La mairie de Davejean dans l’Aude, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. A Davejean, l’inauguration du chatipi aura lieu le 7 juillet 2021 à 17h.
La mairie de Davejean dans l’Aude, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. À Davejean, l’inauguration du chatipi aura lieu le 7 juillet 2021 à 17h.
Une conférence de presse aura lieu devant le chalet des chats à l’occasion de cette inauguration à Davejean le 7 juillet à 17h, chemin du Presbytère. Mme Bornia, la mairesse de Davejean, sera présente, tout comme la présidente de l’association locale Protection Animale Hautes-Corbières (APAHC), Mme Vanessa Adam, ainsi que des bénévoles et nourrisseuses. Enfin, c’est Justine Audemard, chargée de campagne qui, ayant mené le projet à terme, représentera notre association.
One Voice développe actuellement le programme Chatipi dans une trentaine de communes.
Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline
Chatipi est un dispositif à visée éthique permettant de créer dans les communes des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Plusieurs chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles. Le but de One Voice est fondamentalement de faire de la pédagogie sur les chats pour avancer vers une solution durable à cette problématique.
En effet, on décrit trop souvent par erreur ces petits félins comme des animaux indépendants et autonomes, alors qu’ils sont vulnérables en cas d’abandon (bien plus fréquent et bien moins visible que celui des chiens).
L’errance féline, cela étant, n’a pas l’abandon comme seule source. Ce cercle vicieux part d’a priori erronés sur les chats, notamment qu’ils auraient un besoin intrinsèque de se reproduire pour être heureux, ce qui mène leur famille humaine à ne pas toujours les faire stériliser. Il existe environ 11 millions de chats errants en France. De nombreuses naissances de chats ont ainsi lieu dans la nature. Ces chatons, quand ils survivent, sont dans tous les cas frappés par la faim, le froid et les maladies. Ils ne sont ni identifiés ni stérilisés, car les familles humaines concernées ne sont parfois même pas au courant que ces chatons existent. Or les portées, dans ces circonstances, ne font que se multiplier. Les municipalités doivent gérer ces individus confrontés à la misère, qui ont également un impact sur la biodiversité.
Répartition des tâches et des responsabilités à Davejean
One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chatipi et assure les frais vétérinaires d’une quinzaine de chats au démarrage de l’opération (stérilisation, identification, tests). Exceptionnellement, l’association de défense des animaux a pu financer la prise en charge de vingt-cinq d’entre eux, grâce à des frais vétérinaires très avantageux. La mairie, quant à elle, met à disposition un espace dédié pendant au moins cinq ans et financera la construction du chalet, qui devient, avec le panneau d’information pédagogique, sa propriété. À son tour, l’APAHC montera, aménagera le chatipi et l’entretiendra, pour que les vingt-cinq chats puissent s’y reposer et s’y restaurer. Elle veillera également à leurs soins au quotidien et à leur relâchage après traitement, en coordination avec la municipalité.