A Gannat, les chiens sont élevés pour l’expérimentation animale. Nous avons déposé un recours début 2019 avec FNE Allier.
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Silabe, un établissement de l’Université de Strasbourg, au cœur du commerce international des singes pour l’expérimentation animale
One Voice a eu accès à des informations impliquant l’Université de Strasbourg comme un lieu de transit, du Vietnam et de Maurice vers des pays européens, de jeunes primates pour l’expérimentation animale
Chenil du Jura : dans le silence ouaté, des cris de désespoir
Quand la neige tombe, le silence assourdit les bruits. Mais dans le chenil du Jura, les chiens donnent encore de la voix. Ils souffrent, ils appellent. Qui les entendra ?
Militer, c’est agir !
Les animaux ont besoin de nous pour plaider leur cause. Rejoignez notre réseau de militants pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits !
Des milliers de plumes ensanglantées
One Voice a porté plainte contre un braconnier du Var, meurtrier de centaines de passereaux et d’autres espèces protégées. Procès ce 22 février…
Les loups gris restent une cible : battons-nous !
Les loups gris restent une cible : battons-nous !
Les loups gris restent une cible : battons-nous !
19.02.2021
France
Les loups gris restent une cible : battons-nous !
Faune sauvage
Vulnérables, les loups gris restent une espèce menacée en France. Et s’ils sont protégés par la réglementation européenne, le gouvernement multiplie contre eux les arrêtés d’autorisation de tirs de prélèvement. Nous venons d’obtenir une victoire devant le Conseil d’État. Mais le gouvernement s’acharne. Pour protéger les loups gris, One Voice a déposé deux nouveaux recours pour excès de pouvoir contre les arrêtés d’octobre 2020.
Avec une population estimée à 580 individus, les loups gris ont dépassé le seuil de « viabilité démographique » en France. Une bonne nouvelle certes, mais qui ne doit pas occulter la précarité de la population lupine. Canis Lupus reste une espèce dite « vulnérable », classée comme telle sur la liste rouge des espèces de mammifères menacées en France établie par l’UICN.
Protégés par la réglementation européenne, les loups gris ne peuvent faire l’objet de tirs que « lorsque tous les autres moyens ont été tentés pour l’éviter ». Pourtant, les tirs de « prélèvement » se multiplient chaque année en France. Des dizaines de loups y succombent. Les louveteaux ne sont pas épargnés.
Une victoire mais…
Depuis le milieu des années 2000, les ministères se succèdent mais la politique reste la même : elle ne cesse de porter atteinte à la population lupine à coups de dérogations à la protection stricte du loup. Ainsi, un arrêté dit « cadre » fixe les conditions et limites d’octroi des dérogations, tandis qu’un arrêté dit « plafond » fixe quant à lui le nombre maximum de spécimens pouvant être tués annuellement. En 2019, deux arrêtés dits « expérimentaux » ont complété les arrêtés « cadre » et « plafond ». Ils ont permis d’augmenter le nombre de loups pouvant être tués, portant celui-ci à 17 % au lieu des 10 % fixés précédemment.
Nous avons attaqué ces deux arrêtés expérimentaux au motif que la condition d’urgence n’était pas remplie. Le Conseil d’État vient de nous donner raison : il annule partiellement les deux arrêtés, notamment :
La possibilité de prélever encore 2 % de plus quand le plafond de loups tués sur une année civile est atteint au moyen des tirs de défense mixte et de tirs de prélèvement simples.
… le cauchemar continue
Bien sûr, nous nous réjouissons de cette victoire qui nous donne raison sur le fond. Pourtant, l’acharnement du ministère de la Transition écologique et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation nous révolte. Le 23 octobre 2020, deux nouveaux arrêtés « cadre » et « plafond » ont été adoptés. Ils reprennent l’essentiel des dispositions des arrêtés dits « expérimentaux » de 2019. Le plafond est fixé à 17 %, avec possibilité pour le préfet coordonnateur du plan national d’actions (PNA) loup de fixer un plafond à 19 % puis à 21 %.
Ecœurés par cette politique infondée, basée sur la régulation par les tirs au lieu d’être animée par la volonté de conserver l’espèce, nous portons plainte pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État.
Dénoncée par le Conseil National sur la Protection de la Nature, cette politique n’a aucun fondement. Disons-le : elle est criminelle. L’Office Français pour la Biodiversité en pointe clairement les effets mortifères. Le taux de survie des loups gris est passé de 74 % avant 2014 à 58 % pour la période 2014-2019. Des chiffres alarmants, clairement imputables à la gestion de nos gouvernants.
Par ailleurs, l’étude publiée par le Museum National d’Histoire Naturelle et l’OFB en février 2019 établit clairement une absence de corrélation entre le nombre de tirs et le volume des dégâts subis par les élevages. Pourtant, au 2 novembre 2020, 97 loups avaient été abattus. Ce chiffre nous glace.
One Voice attaque les deux arrêtés adoptés le 23 octobre 2020 et publiés le 29 octobre dans le Journal Officiel. Elle en demande l’annulation sur le fond par recours pour excès de pouvoir.
Une nouvelle étape dans la procédure pour sortir Dumba de la vie de cirque
Une nouvelle étape dans la procédure pour sortir Dumba de la vie de cirque
Une nouvelle étape dans la procédure pour sortir Dumba de la vie de cirque
17.02.2021
Gard
Une nouvelle étape dans la procédure pour sortir Dumba de la vie de cirque
Cirques
Étant donné la fin de non-recevoir que semble nous adresser le procureur d’Alès dans l’affaire concernant Dumba, nous écrivons aux autorités compétentes afin de pouvoir enclencher de nouvelles procédures. Comme pour tous les animaux que nous défendons, nous faisons pour elle le maximum.
En effet, des lois existent et encadrent les activités humaines concernant les animaux sauvages captifs. Il serait bien que les professionnels de la loi les fassent respecter au lieu de s’abriter derrière des faux-semblants et des expertises opaques. En l’occurrence, nous dénonçons des illégalités, pas seulement des immoralités. Nous ne nous plaçons pas uniquement sur le terrain du militantisme, mais aussi des – nombreuses – entorses à la réglementation existante. De plus, nous avons apporté au dossier pas moins de six expertises toutes concordantes, attestant que Dumba présente de nombreux signes de souffrance. Enfin, les images des journalistes montrent que la dresseuse contrevient à la réglementation, notamment sur la sécurité du public.
Pourquoi se prononcer avant de lire les arguments ? Pourquoi ne pas juger sur les faits ?
Un procureur aux abonnés absents
Le procureur d’Alès, destinataire de notre plainte du mois de janvier, ne répond à aucune de nos sollicitations. Alors, pour continuer à défendre Dumba quoi qu’il advienne – c’est le respect des règles qui nous fait procéder ainsi -, nous lui avons à nouveau écrit pour faire un rappel de nos demandes. À savoir : la saisie de Dumba (ou l’obligation de son placement) et le retrait du certificat de capacité de sa dresseuse. Le 5 avril, nous pourrons ainsi nous constituer partie civile ou déposer un recours devant le procureur général. En d’autres termes, passer à la vitesse supérieure.
Un préfet interpellé
Nous avons également écrit officiellement au préfet du Gard pour demander le retrait de certificat de capacité de la dresseuse Kludsky et le retrait de l’éléphante ou la mise en demeure de l’exploitante de s’en dessaisir au profit d’un sanctuaire. En effet, le préfet est censé être garant du bien-être des animaux sauvages captifs détenus sur son territoire.
Une star internationale comme soutien de poids
Touchée par nos images du mois de janvier, Cher, également co-fondatrice de l’ONG Free The Wild, a écrit une lettre à Barbara Pompili sur notre combat avec FAADA pour Dumba, lui demandant d’offrir à celle-ci une retraite paisible. Nous nous sommes assurés qu’une place était libre immédiatement pour Dumba au sanctuaire français, Elephant Haven. Il serait temps que les animaux souffrants et maltraités soient secourus par ceux qui en ont la responsabilité, pas uniquement par ceux qui en font leur mission dans le monde.
Les nouvelles échéances concernant Dumba, sauf si nous recevons des nouvelles du parquet d’ici-là, s’étaleront en avril. Pour elle, nous ne céderons rien. Les combats pour faire bouger les lignes sont longs et nécessitent patience et ténacité. Nous n’en manquons pas. Jamais.
Élevages de chiens et environnement : victoire contre un décret régressif
Élevages de chiens et environnement : victoire contre un décret régressif
Élevages de chiens et environnement : victoire contre un décret régressif
16.02.2021
France
Élevages de chiens et environnement : victoire contre un décret régressif
Animaux familiers
En France, les élevages de chiens constituent des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Avec le décret du 22 octobre 2018, le ministère de la Transition Écologique et Solidaire a simplifié les formalités pour ces établissements. Au mépris des contrôles environnementaux et du bien-être animal. One Voice n’a pas laissé faire.
Élevages de chiens : pas de simplification
En France, les règles à respecter pour détenir un élevage canin relèvent de la législation sur la protection de l’environnement. Et si les contrôles existent, ils n’empêchent pas hélas l’existence d’élevages intensifs. Inutile de rappeler les différents scandales qui ont agité les médias, écœuré l’opinion publique et révélé des chiens soumis, affamés, dans des états de carence évidents, comme dans l’affaire de Madame Guerra.
Pourtant, le décret du 22 octobre 2018 pondu par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire avait encore fragilisé la condition animale et la préservation de la planète. En modifiant le régime juridique des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, dont dépendent les élevages canins, ce décret de la honte avait pour ambition de simplifier les procédures.
Jusque-là, il fallait une autorisation au-delà de 50 chiens. Avec son application, seules les installations de plus de 250 chiens y restaient soumises, avec – entre 101 à 250 chiens – une procédure simplifiée : un enregistrement (avec évaluation environnementale). Nous n’allions pas l’accepter !
Un détricotage de la loi environnementale
Non seulement ce décret allait à l’encontre du droit de l’environnement, mais il facilitait l’implantation de nouvelles installations, étendant aussi le champ des installations soumises à déclaration et exemptes de toute formalité. Car qui dit simple « déclaration » dit absence d’évaluation environnementale. Nous le disons haut et fort : il s’agissait d’un détricotage de la loi environnementale, en bonne et due forme !
Le Conseil d’État nous donne raison
Très inquiets de ces dérives arbitraires, nous avons saisi le Conseil d’État pour faire annuler ce texte, qui concernait également les installations fixes et permanentes de présentation au public d’animaux d’espèces sauvages et le dépôt ou transit de sous-produits animaux.
La juridiction nous a partiellement suivis au nom du principe de non-régression de la protection de l’environnement, principe consacré par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité.
Nos opposants peuvent bien vitupérer contre notre soi-disant « méconnaissance des contraintes économiques », cette victoire est la preuve que ce décret était bien en totale contradiction avec la législation sur la protection de l’environnement !
Concernant les installations fixes et permanentes de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques
Tous ces établissements étaient auparavant soumis à autorisation préalable, sans exception. Avec le décret du 22 octobre 2018, les installations de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques produisant moins de 10 tonnes d’azote par an n’avaient plus besoin d’une autorisation mais d’une simple déclaration au-delà de 2 tonnes, et rien du tout en dessous…
Concernant le dépôt ou transit de sous-produits animaux
Ces installations étaient soumises à autorisation lorsque la quantité de farines animales (viandes et os) présente était supérieure ou égale à 500 kg. Avec le décret, l’autorisation ne devenait obligatoire qu’au-delà de 3 000 tonnes, et une simple déclaration lorsque cette quantité était comprise entre 3 000 tonnes et 500 kg.
Des décisions scandaleuses aux conséquences potentiellement dramatiques pour l’environnement, ont heureusement été annulées.
Les delphinariums en Chine, retour d’un mauvais augure pour les orques détenues par Marineland
Les delphinariums en Chine, retour d’un mauvais augure pour les orques détenues par Marineland
Les delphinariums en Chine, retour d’un mauvais augure pour les orques détenues par Marineland
13.02.2021
Antibes
Les delphinariums en Chine, retour d’un mauvais augure pour les orques détenues par Marineland
Exploitation pour le spectacle
Il y a plus d’un an, nous alertions sur le fait que le Marineland d’Antibes prévoyait de transférer Inouk, Wikie, Moana et Keijo dans un delphinarium en Chine. Après un mois de campagne et trois lignes de démenti, le parc déclarait qu’aucun transfert des orques vers la Chine n’était prévu… en 2020.
Après 1 mois de campagne et 3 lignes de démenti, Marineland annonce qu’aucun transfert des orques vers la Chine n’est prévu en 2020. Nous y veillerons! Merci à tous! Merci @cestrosi pour Inouk, Keijo, Moana et Wikie. Merci @lauratenoudji et @hugoclement #UnSanctuairePasLaChine https://t.co/zW8WHFS4Dl
— One Voice (@onevoiceanimal) January 3, 2020
Une rumeur qui se confirme dangereusement
Depuis les annonces de Barbara Pompili et la proposition de loi sur la maltraitance animale, les jours des delphinariums en France sont – enfin – comptés. Mais voilà que de nouvelles rumeurs circulent sur l’avenir des orques du parc français : deux établissements chinois envisageraient de recourir à l’insémination artificielle d’orques déjà détenues en Chine, mais également… d’acheter à l’étranger des orques captives en âge de se reproduire. Plusieurs parcs ont déjà été repérés : en Russie, aux États-Unis, au Japon… ainsi qu’en Espagne et en France.
C’est là que la déclaration de Marineland faite à Christian Estrosi lors de notre campagne avec Sea Shepherd l’année dernière devient – hélas – intéressante. On peut ainsi lire «
que l’avenir des animaux du parc sera conditionné par les décisions que prendrait le ministère de la Transition écologique »…
Le Parc Astérix, un modèle à ne surtout pas suivre !
Quand on voit comment le Parc Astérix s’est débarrassé – il n’y a pas d’autre mot – des dauphins qu’il détenait, on ne peut que s’alarmer de ce que les semaines à venir laissent entrevoir. Non, le fait de laisser partir les orques, « nos » orques, en Chine ne pourrait pas être perçu comme un beau geste de la part de Marineland. Laisser un tel transfert s’opérer serait scandaleux !
Oui, il faut sauver nos orques !
La fin des delphinariums en France ne sera une victoire qu’à la condition que les animaux qui y sont actuellement détenus bénéficient d’une retraite bien méritée, pas d’un aller simple vers le pire ! Inouk, Wikie, Moana et Keijo ne doivent en aucun cas partir dans un autre parc et certainement pas en Chine. Elles sont nées en France, il est de notre devoir de leur offrir une meilleure vie, une vraie vie, dans un sanctuaire !
Face au cirque, le combat continue coûte que coûte pour Jumbo!
Face au cirque, le combat continue coûte que coûte pour Jumbo!
Face au cirque, le combat continue coûte que coûte pour Jumbo!
11.02.2021
Face au cirque, le combat continue coûte que coûte pour Jumbo!
Cirques
Cela va faire bientôt cinq ans que nous nous battons pour sauver Jumbo. En mars 2020, puis en octobre et à nouveau en janvier 2021, nous avons déposé plainte au parquet de Valence contre le cirque Muller. Les nombreuses images récoltées par nos enquêteurs au fil des mois et jusqu’à la semaine dernière à Nîmes, tout comme leurs rapports, sont accablants. Pour Jumbo et ses compagnons d’infortune, nous ne céderons rien.
Il devrait passer ses journées immergé dans les marécages ou les rivières d’Afrique et vivre entouré d’un vaste troupeau. Au lieu de cela, Jumbo, l’hippopotame amphibie, ne connaît que les enclos de bord de route, la solitude d’un camion de cirque et les exhibitions répétées devant public. Cela va faire bientôt cinq ans que nous dénonçons ces conditions de vie indignes d’un animal sauvage, dont l’espèce est par ailleurs menacée dans la nature par le braconnage et la réduction de son habitat naturel.
Depuis 2016 et notre première investigation au cirque Muller, la campagne pour sauver Jumbo est pleine de rebondissements. Des heures de films le montrent enfermé dans le camion. Pas une fois en cinq ans nous ne l’avons vu prendre un bain dans la piscine extérieure. Pas une.
Nos militants ont été violentés par les circassiens lors d’une manifestation qui se déroulait dans le calme en septembre 2018, et même les forces de l’ordre en ont fait les frais quand elles ont tenté de mettre en œuvre l’ordonnance du procureur pour sa saisie.
Corine Pelluchon et de nombreuses personnalités se sont jointes à notre combat.
Des démarches au pénal
En novembre 2019, le tribunal correctionnel de Valence a condamné les consorts Muller à la suite de notre plainte pour des faits d’exploitation irrégulière, de placement et de maintien d’un animal dans un environnement susceptible de lui occasionner des souffrances. Les faits remontent à 2018 et 2019 et, aujourd’hui, l’appel est toujours en cours, car la saisie de Jumbo n’avait pas été ordonnée.
Le 10 mars 2020, une nouvelle plainte a été déposée à la suite du rapport d’un enquêteur que nous avons missionné. Le procureur de Valence n’a pas entendu poursuivre. Qu’à cela ne tienne : nous n’avons pas abandonné Jumbo et avons déposé un complément de plainte en octobre. Une fois passé le délai légal de trois mois, le parquet ne nous ayant pas entendus, nous n’en sommes évidemment pas restés là. Début 2021, nous avons envoyé un autre complément de plainte pour mauvais traitements par un professionnel, exploitation irrégulière et placement dans un environnement susceptible d’occasionner des souffrances à Jumbo, ainsi qu’aux autres animaux sauvages (félins et singes) et le watusi. Depuis que le cirque est à Nîmes, une enquête est en cours, dont nous attendons les résultats avec impatience.
D’autres contre la préfecture
Nous avons aussi utilisé le dernier rapport sur les conditions de vie misérables de Jumbo pour porter l’affaire devant la cour administrative d’appel et réclamer une fois de plus le retrait de Jumbo de ce cirque. Si notre plainte a été déboutée par le tribunal administratif de Grenoble en novembre 2019, nous avons fait appel à l’État qui bat en retraite : le ministère de l’Agriculture dit s’en rapporter au mémoire du ministère de la Transition écologique, lequel n’a pas encore répondu à nos demandes. La condamnation par le tribunal correctionnel de Valence donnant tort au tribunal administratif de Grenoble, il est hors de question d’en rester là…
Nous restons en état d’alerte maximum
Face à cet imbroglio juridique, nous continuons à nous battre et à surveiller les agissements du cirque Muller. L’été dernier, pendant les chaleurs accablantes, nos enquêteurs ont pu constater que Jumbo était toujours enfermé dans son cachot brûlant. Ce n’est pas parce que les dresseurs lui faisaient faire deux tours de piste pendant les représentations (pour justifier sa détention au regard de l’arrêté sur les animaux dans les spectacles itinérants) que nous avons cessé le combat.
En ce début d’année, cela fait plusieurs mois que les spectacles sont à l’arrêt. Et Jumbo, en manque d’exercice et déjà obèse – des experts estimaient qu’il pesait une tonne de trop… – a encore pris du poids. Qui peut croire un instant qu’il pourrait atteindre le haut de la rampe d’accès de la piscine, y plonger et en ressortir ? Pendant ce temps, les lionnes sont si lourdes qu’elles peinent à se mouvoir, et le watusi malade a la peau sur les os. Les singes, quant à eux, sont perpétuellement enfermés.
Face à tant de souffrances, nous réitérons notre demande de saisie conservatoire immédiate de Jumbo ainsi que de tous les animaux sauvages de ce cirque, et leur placement dans un sanctuaire où leurs besoins physiologiques et psychologiques seront enfin respectés.