Au cirque Lydia Zavatta, on « dresse » même les humains

Au cirque Lydia Zavatta, on « dresse » même les humains

Au cirque Lydia Zavatta, on « dresse » même les humains
09.11.2018
Val-de-Marne
Au cirque Lydia Zavatta, on « dresse » même les humains
Exploitation pour le spectacle

Les circassiens ont encore frappé! Une fois de plus, l’une de nos militantes a été agressée alors qu’elle militait pacifiquement pour des chapiteaux sans animaux. L’affaire a eu lieu à La Queue-en-Brie le 24 octobre dernier. La violence envers et contre tout-e-s semble être le maître mot chez les oppresseurs de la vie sauvage.

L’ouverture d’esprit et le dialogue ne sont décidément pas le fort de certains cirques. Il faut dire que lorsqu’on a l’habitude d’exercer son pouvoir sur les grands fauves, pourquoi s’arrêter devant une femme sans défense, ayant pour seules armures un appareil photographique et quelques questions dérangeantes?

Une militante agressée

Christine Laure (il s’agit d’un pseudonyme) l’une  de nos fidèles militantes, en a fait l’amère expérience. C’était le 24 octobre dernier, à La Queue-en-Brie (Val de Marne). Alors que le cirque Lydia Zavatta s’était installé pour quelques jours sur cette commune, notre sympathisante s’est rendue sur place pour réaliser une série de prises de vue des lions, tigres, chameaux, lamas, dromadaires, zébus et équidés végétant à l’extérieur du chapiteau. Particulièrement émue par les comportements stéréotypés des félins et leurs conditions de détention épouvantables, Christine s’est ensuite dirigée vers le magasin (une grande enseigne de jouets) dont le parking hébergeait les forains. Son objectif était de sensibiliser la marque au calvaire des animaux otages des spectacles vivants. Mal lui en a pris… À l’accueil, elle s’est retrouvée nez à nez avec deux circassiens, puis un troisième qui, selon son témoignage, l’ont d’abord outrageusement insultée alors qu’elle leur demandait poliment s’il était concevable d’exercer leur métier autrement qu’avec des animaux.  Malgré le flot d’injures qui pleuvait et l’ordre de « dégager », Christine ne s’est pas démontée. Elle rapporte que dans les cinq minutes qui ont suivi, l’un des hommes s’est saisi violemment du haut de son bras et de son poignet pour lui indiquer de force la sortie. Résultat de l’opération : Dépôt de plainte contre l’agresseur présumé, vives douleurs et I.T.T de quatre jours…

La violence comme métier

La mésaventure de Christine Laure n’est malheureusement pas un cas isolé. Pas plus tard qu’en septembre dernier, d’autres membres de notre équipe ont également fait les frais de la brutalité de circassiens différents dans la ville de Narbonne. Face à de tels agissements, force est de constater qu’engager un semblant de réflexion constructive avec des partisans endurcis de la maltraitance relève de la mission impossible. L’hostilité et la violence se révèlent coutumières dans ce milieu. Il n’y a qu’à observer l’état de détresse absolue des lions, tigres et autres victimes sauvages, séquestrées dans des boites entre deux numéros où on les transforme en clowns, pour s’en convaincre.

Bras de fer

Pour autant, nous ne relâchons pas nos efforts. Puisque c’est un combat qu’il faut mener, nous le poursuivons. En guerriers pacifiques, mais en guerriers tout de même. Pour sauver les lions et les tigres détenus par les propriétaires de Lydia Zavatta, nous portons donc plainte contre ce cirque et nous continuerons à militer contre tous les oppresseurs de la vie sauvage, qu’on appelle « dompteurs », aussi longtemps qu’il y en aura. Vous pouvez nous aider dans ce bras de fer en soutenant notre pétition ainsi qu’en vous mobilisant en contactant les municipalités et les grandes surfaces qui accueillent encore ces « divertissements » d’un autre âge. En revanche, évitez l’affrontement direct si vous tenez à vos poignets. L’histoire de Christine Laure en témoigne.

Crédits photographiques : Christine Laure

En l’absence d’un nouvel arrêté delphinarium, One Voice attaque l’Etat et lui réclame 500 000 euros

En l’absence d’un nouvel arrêté delphinarium, One Voice attaque l’Etat et lui réclame 500 000 euros

En l’absence d’un nouvel arrêté delphinarium, One Voice attaque l’Etat et lui réclame 500 000 euros
08.11.2018
En l’absence d’un nouvel arrêté delphinarium, One Voice attaque l’Etat et lui réclame 500 000 euros
Exploitation pour le spectacle

Suite à l’annulation de l’arrêté dit delphinarium de mai 2017 qui destinait ces parcs à une fermeture inéluctable à terme, en interdisant la reproduction en captivité et les échanges et importations de nouveaux cétacés, un nouvel arrêté était attendu. Après mise en demeure, One Voice attaque l’Etat pour refus implicite de republier un arrêté identique sur le fond, et lui réclame 500 000 € pour préjudice moral. La réglementation actuelle, totalement obsolète, date de 1981.

Publié le 8 novembre 2018 à 7h00

Suite à l’annulation, pour vice de procédure, de l’arrêté dit « delphinarium » de mai 2017 qui destinait ces parcs à une fermeture inéluctable à terme, en interdisant la reproduction en captivité et les échanges et importations de nouveaux cétacés, un nouvel arrêté était attendu. Après mise en demeure, One Voice attaque l’Etat pour faute car il refuse de republier un arrêté identique sur le fond, et lui réclame 500 000 € pour préjudice moral. La réglementation actuelle, totalement obsolète, date de 1981.

En mai 2017, Ségolène Royal alors ministre de l’Ecologie avait adopté l’arrêté dit « delphinarium », qui mettait fin, entre autres, à la reproduction en captivité des cétacés, et interdisait les échanges et imports de nouveaux mammifères marins, condamnant in fine les delphinariums à fermer. One Voice avait félicité la prise de position en faveur des animaux.
Mais en janvier 2018, le Conseil d’Etat l’a annulé pour un détail technique: l’arrêté n’avait été soumis qu’à deux consultations du public. Pour le Conseil d’Etat, il en aurait fallu une troisième.
Entre l’annulation et septembre 2018, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, pourtant opposé à la captivité des animaux comme il en a fait part sur France Inter en août 2017, n’a pas publié d’arrêté reprenant le fond du précédent, sur les delphinariums, malgré ses annonces et les demandes répétées de One Voice et de ses partenaires (Sea Shepherd France, Réseaux-Cétacés, la Dolphin Connection).

Nous avons mis en demeure le ministre de la Transition écologique et solidaire de publier un nouvel arrêté interdisant la reproduction et les échanges de cétacés.
Sans réponse de sa part, One voice a engagé un recours pour faute contre l’Etat face à son refus de prendre un nouvel arrêté. Nous demandons à l’Etat 500 000 € pour le préjudice moral causé par cette carence. L’Etat est en faute. A partir du moment où il a reconnu que les dauphins et les orques souffraient, pourquoi n’a-t-il pas pris un nouvel arrêté ?

L’arrêté qui réglemente les delphinariums en France actuellement date de 1981*. Les connaissances scientifiques internationales et le droit des animaux en France ont bien changé en 37 ans!
Les 500 000 € de dommages réclamés à l’Etat seront entièrement consacrés à la création d’un sanctuaire marin pour accueillir les dauphins captifs des delphinariums.

à laquelle s’ajoute la partie spécifique aux cétacés dans l’arrêté de 2004 régissant les parcs zoologiques.

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La seconde vie de Maya

La seconde vie de Maya

La seconde vie de Maya
07.11.2018
Italie
La seconde vie de Maya
Exploitation pour le spectacle

Libérée du cirque grâce à la mobilisation citoyenne, Maya a entamé une nouvelle vie, en Italie, sous notre regard attentif et celui de nos partenaires locaux. Car elle reste détenue, fragile… et toujours dans nos cœurs.

Libérée des chaînes du cirque! Finis les camions-cage, les aires de parking répétées à l’infini, les douleurs muettes mais bien réelles endurées par son corps fatigué. Tout en actant sa libération, l’État français n’a pas entendu notre association qui avait organisé son placement en semi-liberté dans un sanctuaire situé en France. Le cirque qui détenait Maya a pu choisir librement ce qui sera sans doute sa dernière demeure, un zoo italien, proche des réseaux circassiens et qui lui-même organise des spectacles avec animaux.

La victoire aurait donc pu être plus belle encore. Maya, héroïne d’un long combat pour la liberté, aurait été paisible en son sanctuaire limousin, entourée de l’amour de tous ceux qui l’ont soutenue, une icône en somme… mais une icône bien gênante alors que tant d’autres animaux restent exploités derrières des grilles itinérantes, durement dressés à contre-emploi d’une vie sauvage, encagés, soumis, brisés.

Si nous sommes bien sûr heureux pour elle, nous avons décidé de suivre Maya, pour nous assurer de son confort, refuser l’oubli, la distance. Maya vit désormais au Safari Park de Pombia, près de Novare (Piémont). Sur 45 hectares, l’établissement propose un concept de « safari », avec un lacis de routes goudronnées d’où les visiteurs peuvent en circulant en voiture approcher de animaux de la savane en semi-liberté ou l’enclos de certains autres. C’est le cas pour Maya.

Nos enquêteurs ont pu l’observer et constater qu’elle allait mieux. Arrivée éreintée au début de l’été, dénutrie, percluse d’arthrose et souffrant d’une infection au postérieur droit, Maya a désormais plus d’allant. Nourrie de foin frais, elle peut circuler dans son « domaine », un terrain pentu de 5 000 m2, agrémenté d’un toit pour la protéger du soleil (mais le climat du Lac Majeur, tout proche, n’est pas celui de l’Asie!), un bassin de béton qui lui donne accès à l’eau. Maya joue avec la terre qu’elle prend au sol de sa trompe et s’en asperge le dos avec ravissement. De la terre, plus de bitume!

Nous avons observé qu’une sorte de parcours de grosses pierres levées réduit l’espace disponible, sans beaucoup d’enrichissement, et surtout que l’accès aux stalles (un hangar de 220 m2), où Maya pourrait se reposer à l’abri des regards, est fermé dans la journée.

Le Safari Park de Pombia s’est félicité sur Internet de l’arrivée de Maya, son unique éléphante, qui accrédite l’utilité de son association « SOS Elefanti Onlus », revendiquant une activité de sauvegarde des éléphants d’Asie. Les tickets d’entrée sont ainsi clairement censés aider à financer ce programme… sur lequel il est impossible d’obtenir des informations concrètes. Claudio Aimone, son directeur scientifique, n’a jamais répondu à nos demandes de renseignements, pas plus sur la raison motivant à barrer l’accès aux stalles en journée, une pratique courante dans les zoos, quoi que peu conforme avec les exigences du bien-être des animaux.

Alors, vigilants, épaulés par nos partenaires italiens de la LAV, nous allons agir pour être éclairés sur les choix encadrant la seconde vie de Maya. Nous avons sollicité un éminent expert vétérinaire, le Docteur Willem Schaftenaar, conseiller de l’association européenne des parcs zoologiques, qui a visionné les vidéos récemment tournées au Safari Park par nos équipes. C’est également le cas du Pr Donald Broom, de l’Université de Cambridge, qui a trouvé les conditions bonnes, sans commune comparaison avec celles qu’a connues Maya pendant des décennies dans le cirque. Les opinions de ces deux experts ont été jointes au courrier que nous avons adressé au ministre italien de l’Environnement, afin que, là-bas comme ici, on soit informé en plus haut lieu que le destin de ces bagnards du cirque est devenu une cause commune, et non le seul fait d’exploitants.

Maya souffre des séquelles d’une vie volée, éreintée par les transports répétés et les expositions en lieux et modes inadaptés. Alors qu’elle pourrait retrouver goût à des gestes qui lui étaient interdits depuis des dizaines d’années de vie de cirque, voilà qu’il lui faut à l’évidence se réadapter, mais surtout être entourée de soins appropriés, y compris dans son alimentation, ses exercices physiques. Un enclos très enrichi, un tas de sable où se reposer, une vraie possibilité de tranquillité à l’abri des regards semblent, de l’avis des spécialistes, importants pour reconstituer Maya, l’apaiser les maux physiques et mentaux (stéréotypie) qui lui pèsent après une vie si dure. Tout cela a été relayé au ministre d’un pays ayant officiellement banni les animaux sauvages et domestiques des cirques. Espoir? En Italie, comme ici, il nous faut surveiller, interroger, débattre voire combattre…

Goûtons néanmoins et sans modération cet épisode plus heureux, qui n’effacera pas une vie de misère, celle de tant d’éléphants, grands félins et autres animaux sauvages n’ayant rien à faire sur les routes et derrière les grilles des cirques avec animaux. Le Professeur Broom et le Docteur Schaftenaar expliquent tous deux qu’une stéréotypie installée est extrêmement difficile voire impossible à faire partir. Alors même si le transfert dans ce parc n’était pas l’idéal, cela aura permis d’améliorer de façon très nette ses conditions de détention et plus encore de supprimer le traumatisme lié à l’itinérance: transports incessants et changements de lieu. Notre courrier fait ainsi suite à notre étroite surveillance de Maya.

One Voice reste auprès de Maya, ne la laissera pas seule et vous donnera de ses nouvelles dès que possible. Car remarquable est sa nature : brisée par 40 années de détention, elle montre aujourd’hui des signes évidents, simples, d’une joie nouvelle. Un vrai bien-être après tant de souffrance, c’est le moins qu’on lui doive…

Connemara, une jument victime « collatérale » de la chasse

Connemara, une jument victime « collatérale » de la chasse

Connemara, une jument victime « collatérale » de la chasse
05.11.2018
Connemara, une jument victime « collatérale » de la chasse
Animaux familiers

Une jument gestante de sept mois vient d’être tuée dans le pré où elle vivait, des cartouches y ont même été retrouvées. C’est un « accident » de chasse de plus, comme il y en a chaque semaine depuis la réouverture de celle-ci. Nous portons plainte pour Connemara.

A Limonest, dans le Rhône, le pré de Connemara est en lisière de forêt. Des battues y ont lieu. Mais est-ce une balle perdue qui a atteint la jument poney gestante? Non. Comment le sait-on? Les cartouches de fusil retrouvées dans le pré même où la future mère a été retrouvée inerte, mardi 30 octobre. Le président de la Fédération des Chasseurs du Rhône dément les tirs, il annonce même à France 3 que Connemara serait morte d’une crise cardiaque… Pourtant, la jument a bien été touchée par les balles.

Entre le flamant rose retrouvé fin août et la spatule blanche mi-octobre, on n’en finit pas de compter décès et blessés! Il y a à peine quelques semaines nous plaidions au tribunal pour obtenir justice pour Olympe, une jument elle aussi tuée à coups de fusil. Les cas se suivent et malheureusement, se ressemblent. Ces êtres découverts, qui font les titres des journaux, ont des familles, comme Connemara et Olympe, ou bien sont protégés. Combien d’autres sont tués à cause de la chasse sans que personne n’en entende parler?

Les chasseurs ne veulent rendre de comptes à personne, et le Président de la République ne cesse de les brosser dans le sens du poil. Mais la population n’accepte plus que le domaine public soit le terrain de jeu de 2% des citoyens. Qu’ils tuent allègrement 45 millions d’animaux chaque année et mettent en danger beaucoup d’autres est devenu inadmissible pour la majorité (sondage IPSOS-One Voice, octobre 2018). Une vaste majorité de Français (91%) appellent à la mise en place d’une réforme radicale de la chasse, et c’est urgent.

Côté ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, on nous parle formation renforcée, guide de bonne conduite… en total décalage. Nous avons porté plainte pour Connemara. Les morts de la chasse ne peuvent plus, ne doivent plus être ignorés. Signez notre pétition !

Photo : Élevage d’ElTha

Femke, derniers shows avant fermeture hivernale

Femke, derniers shows avant fermeture hivernale

Femke, derniers shows avant fermeture hivernale
05.11.2018
Ile-de-France
Femke, derniers shows avant fermeture hivernale
Exploitation pour le spectacle

Les derniers spectacles de la saison 2018 du delphinarium du Parc Astérix ont eu lieu ce week-end des 3 et 4 novembre. Il faisait à peine quelques degrés au-dessus de zéro, et nous ne sommes qu’en automne. Guama, Baïly, Beauty, Femke, Bélize, Bahia, Aya et Cessol et les otaries Gonzo, Kaï, Santo et Smack vont se retrouver enfermés tout l’hiver dans le bassin minuscule. Par un froid glacial, Femke va donc rester là, à regarder les parois, avec les autres dauphins et sans Ekinox, son fils bien-aimé.

Samedi 3 novembre, 5° C à Plailly. Il est onze heures du matin, Femke et ses compagnons d’infortune doivent participer à l’un des derniers spectacles de la saison. Exhibés ainsi, tous là pour amuser le public et à s’exécuter pour avoir du poisson.

En cette fin de saison du Parc Asterix, Femke semblait comme « boostée » pour le show, histoire de faire illusion face au public inconscient de ce qui se joue réellement devant ses yeux. Le delphinarium nous parle de « traitement ». Pour ce dernier week-end d’ouverture de l’année, Femke était mise au travail, sollicitée comme jamais devant les gradins, sur lesquels les familles, frigorifiées se réchauffaient comme elles pouvaient, les enfants emmitouflés sous bonnets et écharpes. Mais aussitôt le spectacle terminé: rideau. De nouveau, Femke redevenait quasi-immobile en surface à fixer tantôt une bidon en plastique, tantôt le mur, sa nageoire dorsale tristement affaissée, comme un reflet de sa vie…

Cette année encore, nous n’avons eu de cesse d’alerter sur l’histoire personnelle de Femke: sa capture, sa mise en bassin entre quatre murs, ses problèmes de santé, la séparation d’avec son petit, Ekinox il y a deux ans, et sa dépression qui suivit… La direction du delphinarium nie l’évidence.

Pourtant depuis le printemps, nous l’avons filmée à de multiples reprises. Les rapports d’experts scientifiques de renommée internationale sont alarmants. Elle semble avoir renoncé à vivre au sens plein du terme. Hors spectacle, depuis l’année dernière, aucun signe d’amélioration de son état psychologique. Nous avons lancé une pétition pour obtenir qu’elle soit réunie avec son fils, dont l’exploitation vient d’être reconnue comme illégale et que tous deux soient transférés dans un sanctuaire marin. Plus de 113 000 personnes nous soutiennent dans ce combat! Nous sommes même allés devant la Préfecture de l’Oise à Beauvais pour que l’image de Femke soit vue devant les bureaux de celui qui a le pouvoir de la retirer du parc. Notre intervention dans le public du parc à la fin d’un spectacle cet été a permis de faire connaitre son sort à de multiples personnes et familles venues s’amuser. On ne doit pas laisser croire aux enfants que la place d’êtres sensibles extrêmement intelligents réside dans des bassins minuscules et que leur but est de nous divertir.

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One Voice demande d’ailleurs qu’un nouvel arrêté ministériel soit publié pour organiser la fin des delphinariums. Femke meurt intérieurement, c’est un drame silencieux d’une profondeur abyssale. Même le parc fermé, nous continuerons à la défendre, nous avons porté plainte pour elle!

Signez notre pétition commune avec Réseau-Cétacés et la Fondation Brigitte Bardot et partagez l’histoire de Femke!

Des coups de pétard pour mieux tuer les loups effarouchés

Des coups de pétard pour mieux tuer les loups effarouchés

Des coups de pétard pour mieux tuer les loups effarouchés
31.10.2018
Des coups de pétard pour mieux tuer les loups effarouchés
Animaux sauvages

Nous avions annoncé un dépôt de plainte contre la direction du parc national du Mercantour pour perturbation intentionnelle d’espèces protégées et incitation des loups à fuir hors du cœur du parc, vers une mort certaine. Nous avons remporté une première bataille.

Sortir les loups pour faciliter leur massacre

A la demande du préfet des Alpes-Maritimes, le directeur du parc a autorisé des éleveurs à utiliser de gros calibres pour effectuer des tirs d’effarouchements, dans le but d’effrayer les loups et de les faire sortir du cœur du parc, hors de la zone sanctuarisée. Il était donc prévu qu’à partir du 15 octobre pendant un mois, le parc ne soit que détonations! La Terre allait boire de force le sang de ces magnifiques loups, qui font, non seulement, régner un équilibre parfait entre les espèces de ce parc, les enchantent de leur chant, de leurs jeux familiaux, et les enrichissent de par leur seule présence.

 

Décider de balancer des pétards dans un #ParcNational, pour faire peur aux #loups et ainsi permettre aux chasseurs de mieux les tuer, en voilà une riche idée!!! Nous portons plainte contre @mercantour pour perturbation intentionnelle d’espèces protégées #FauneSauvage #mercantour. pic.twitter.com/iEjCnVvSUu

— One Voice (@onevoiceanimal) 26 octobre 2018

Le parc doit protéger les animaux, certainement pas être un pourvoyeur de « safaris agricoles »

Les missions premières du parc national du Mercantour sont la préservation et la sauvegarde de la quiétude pour les espèces qui y vivent. Le cœur du Parc est un sanctuaire inviolable où la faune et la flore sauvages sont en sécurité. Cette opération d’effarouchement est un premier signe d’acceptation de voir les loups se faire massacrer aux abords du parc. La tentation de les éliminer dans son cœur même, risque vite de devenir une alternative.

Il faut, une fois pour toutes, que cessent ces récurrentes campagnes anti-loups.

Un combat commun avec le personnel du parc

La réaction des agents du parc ne s’est pas fait attendre, comme nous, ils sont en colère. Ils ont dénoncé une décision unilatérale de la direction du parc national, prise contre l’avis du conseil scientifique et sans consultation des instances (comme cela doit se faire au préalable dans toute structure publique). Certains ont d’ailleurs remis leur démission face à cette décision scandaleuse. Les bruits d’explosions entraîneront un dérèglement complet de l’équilibre fragile qui règne habituellement au sein de cet écosystème. L’ensemble des animaux seront soumis à un mois de stress et de terreur!

Un premier recul de la direction du parc mais il faut maintenir la pression

Face à nos réactions à tous, défenseurs des animaux, la direction marque le pas. Ainsi, ce lundi 29 octobre, le directeur nous a contactés pour nous expliquer que le dispositif prévu pour le 15 octobre, n’avait pas encore été mis en œuvre et ne le serait vraisemblablement pas. Nous maintiendrons néanmoins la vigilance la plus stricte.

Le directeur du parc @mercantour nous a appelés afin de nous expliquer que le dispositif n’a pas encore été actionné et ne le sera vraisemblablement pas.
? Rappel : n’en déplaise aux esprits chagrins et aux amateurs de la gâchette, les #loups sont une espèce P-R-O-T-É-G-É-E. ?

— One Voice (@onevoiceanimal) 29 octobre 2018

Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gadagne: Chat et pigeons fusillés!

Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gadagne: Chat et pigeons fusillés!

Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gadagne: Chat et pigeons fusillés!
30.10.2018
Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gadagne: Chat et pigeons fusillés!
Animaux sauvages

Dans un village du Vaucluse, au moins un détraqué non identifié sème la terreur dans la commune depuis le 15 octobre dernier. Il s’attaque aux pigeons et aux chats en leur tirant dessus ! Nous déplorons déjà 6 animaux blessés ou tués, tous criblés de plombs…

On savait les promenades en pleine nature potentiellement mortelles en période de chasse, voici qu’il faut également se mettre à l’abri des fusils dans l’enceinte même des villes ! Depuis une quinzaine de jours, le charmant village provençal de Châteauneuf-de-Gadagne s’est transformé en zone de chasse. Un ou des forcenés jouent de la gâchette contre les pigeons bisets et les chats, au mépris complet de la sécurité publique et de la loi !

Cinq pigeons morts

C’est l’un de nos sympathisants, résident de la commune, qui nous a alertés après avoir trouvé trois pigeons blessés sur son chemin entre les 15 et 22 octobre derniers. Pour chacun d’entre eux,  constats vétérinaires identiques : les pauvres oiseaux avaient reçu des plombs dans leurs ailes ! Le premier est décédé au bout de 48 heures, en raison de ses graves lésions. Les deux autres, lourdement handicapés et incapables de voler, ont dû être euthanasiés. Depuis, de nouveaux bisets ont encore été pourchassés. À ce jour, on en recense cinq au total. Et nous craignons que d’autres volatiles aient subi le même sort, dans l’ignorance de tous.

Un chat grièvement blessé

À ce sinistre nombre, s’ajoute une autre victime officielle : un chat. Plombé lui aussi, il a été pris en charge en urgence et sauvé. Mais le malheureux souffre de lourdes séquelles. Accidenté sur la voie publique, son bassin est dans un triste état et il risque l’amputation d’une patte. Ses blessures lui imposent de rester immobilisé dans une cage pendant un mois. Heureusement, il bénéficie de soins constants et de l’affection d’une famille d’accueil, le temps qu’un foyer aimant ne l’accueille définitivement.

Actes de cruauté et danger public

Nous sommes horrifiés devant cette hécatombe ! Quand s’arrêtera-t-elle ? Il s’agit là d’actes de cruauté à l’encontre d’animaux qui mettent aussi en péril l’ensemble de la communauté villageoise. Faut-il attendre qu’une balle ricoche sur un mur, qu’une personne passe au mauvais moment, pour que les autorités se saisissent à bras le corps de cette affaire ? La police a été alertée, la municipalité s’est engagée à réagir, il en va de leur responsabilité. Mais pour l’heure, l’ambiance Far West semble toujours régner à Châteauneuf-de-Gadagne… Une fois encore, les campagnes de One Voice convergent, qu’il s’agisse de celle concernant le problème de la chasse #LaChasseUnProblèmeMortel ou de celle sur l’errance féline #UrgenceErranceFéline. Et une fois encore, nous déposons plainte !

Rejoignez-nous dans nos combats en signant nos pétitions :

Le zoo grec, Attica Park, condamné à une amende de 44360€. Demandons sa fermeture!

Le zoo grec, Attica Park, condamné à une amende de 44360€. Demandons sa fermeture!

Le zoo grec, Attica Park, condamné à une amende de 44360€. Demandons sa fermeture!
27.10.2018
Le zoo grec, Attica Park, condamné à une amende de 44360€. Demandons sa fermeture!
Exploitation pour le spectacle

En Grèce, les spectacles d’animaux dressés sont interdits. Mais au parc Attica, les dauphins, dont Ekinox vendu par le Parc Astérix après avoir été arraché à sa mère Femke, étaient forcés de faire le show sous le soleil brûlant. Le zoo vient d’être condamné à une amende de 44360€. Il faut aller plus loin et et demander sa fermeture aux autorités.

Il aura fallu deux ans de campagne et plusieurs plaintes contre les spectacles avec des dauphins captifs dans le parc zoologique d’Attica en Grèce pour que des inspecteurs de l’état constatent officiellement que le parc était en violation totale de la législation grecque en ce qui concerne ces représentations.

Le rapport est sans appel. Le parc a ainsi fonctionné sans la moindre autorisation pendant 4 ans entre 2013 et 2017! Mais pourquoi se serait-il arrêté là? Ainsi l’article 13 de la loi grecque N.4039/2012 stipule que «le fait de garder des animaux dans les parcs est autorisé à la condition qu’aucun spectacle ne soit organisé avec la participation d’animaux». Qu’ont pu noter les inspecteurs lors de leur visite du 3 novembre 2016 ? Et bien que pour 3€ supplémentaires, les visiteurs du zoo pouvaient assister, pendant 20 minutes, à un spectacle de dauphins à 11h00. Quoi de plus logique…

Déjà que le simple respect de la loi ne semblait pas être le point fort d’Attica, il ne fallait pas en plus leur demander de suivre les évolutions législatives! Ainsi en 2014, lorsque les articles 12 et 13 de la loi N.4039/2012 ont été modifiés, avec l’article 12 prenant ainsi pour intitulé « Interdiction d’utiliser tout animal dans tout type d’exposition et d’activités similaires », il ne fallait s’attendre du zoo qu’il lise les interdictions suivantes :

  • 1 – Il est interdit de garder un animal quel qu’il soit dans un spectacle de cirque ou de variété si les animaux sont utilisés de quelque manière que ce soit et pour quelque raison que ce soit dans leur programme, lors de spectacles ou lors d’une marche ou devant un public.
  • 2 – Il est interdit d’utiliser tout type d’animal dans les sociétés de divertissement, les salons de l’automobile, les festivals de musique, les festivals folkloriques ou tout autre événement artistique ou de divertissement si les animaux sont utilisés de quelque manière que ce soit dans leurs programmes.
  • 2a – Sans préjudice des dispositions de l’article 7, il est interdit de présenter au public des animaux en plein air à des fins de profit économique.

Et d’ailleurs qu’a dit le parc suite à l’inspection ? Que les inspecteurs avaient «une interprétation erronée de la loi, biaisée» et avaient fourni «des efforts pour créer des impressions négatives» et que ce faisant, il n’y avait aucune violation. Le parc affirme également que depuis janvier 2017, aucun frais n’a été facturé pour le spectacle des dauphins, mais seulement le prix pour entrer dans le zoo. Ils auraient vraiment dû lire les articles de loi les concernant car cette déclaration montre le caractère à but lucratif de leur activité et donc la violation consistant à présenter au public des animaux à des fins de profit économique.

De notre côté, nous félicitons le Parc Astérix d’avoir arraché Ekinox à sa mère, Femke, pour le vendre avec un autre dauphin, le petit Naska, à cet établissement qui fait tant d’efforts pour ne pas respecter les lois.

La coalition Dolphinaria Free Europe, dont One Voice est membre, continuera à soutenir toutes les tentatives visant à amener les autorités grecques à faire appliquer la loi interdisant les spectacles avec des animaux.

Demandons la fermeture du parc d’Attica.

Envoyons des e-mails à la personne suivante ainsi qu’à l’ambassade grecque à Paris pour les enjoindre de faire appliquer la loi avec effet immédiat:

Mr Giorgos Stathakis
Ministre de l’Environnement
secmin@ypen.gr

L’ambassade grecque à Paris

Ambassadeur: Aglaia Balta

gremb.par@mfa.gr

Cet article est une traduction libre de l’article paru sur le site de Dolphinaria Free Europe.

Mais où est Martinha, la dauphine sauvée puis détenue dans une minuscule piscine pendant une décennie ?

Mais où est Martinha, la dauphine sauvée puis détenue dans une minuscule piscine pendant une décennie ?

Mais où est Martinha, la dauphine sauvée puis détenue dans une minuscule piscine pendant une décennie ?
26.10.2018
Mais où est Martinha, la dauphine sauvée puis détenue dans une minuscule piscine pendant une décennie ?
Exploitation pour le spectacle

Une coalition, dont One Voice est membre, constituée de défenseurs et d’experts des mammifères marins, demande des réponses au gouvernement portugais et à une ONG afin de savoir où se trouve Martinha, une dauphine sauvée puis enfermée dans une piscine privée pendant dix ans.

Martinha, une femelle dauphin commun, s’est échouée sur les côtes portugaises en septembre 2007. Ses sauveteurs l’ont laissée croupir dans une piscine, dont l’eau arrivait à la taille, pendant dix ans. Ils n’ont cessé de promettre la réadaptation puis le relâchage de Martinha dans la mer, mais il y a de fortes raisons de penser qu’elle est toujours détenue dans des conditions nuisant gravement à son bien-être.

En 2014, la Docteure Ingrid Visser, biologiste marine néo-zélandaise et spécialiste des cétacés, ainsi qu’Alexander Sanchez, expert espagnol en cétacés, notamment en sauvetage de dauphins, ont procédé à une inspection. Le rapport, rendu à la suite de cette visite (en anglais), a suscité de nombreuses inquiétudes quant à ses conditions de vie. Après ces révélations, de nombreux scientifiques, spécialistes des mammifères marins et de la conservation, ainsi que des ONG du monde entier, ont formé une coalition informelle dédiée au bien-être de Martinha. La coalition a exigé des informations sur le relâchage de Martinha et a proposé d’aider les autorités responsables de sa prise en charge.

« En étudiant la situation de Martinha, nous avons appris que l’ONG Sociedade Portuguese da Vida Salvagem(SPVS) qui lui avait porté secours, détenait un second dauphin commun nommé Barra, qui partageait le même bassin que Martinha », a déclaré Alexander Sanchez, membre de la coalition.

« Malheureusement, Barra est décédé après à peine trois ans de vie en captivité. Cette même ONG avait, dans le passé, déjà sauvé un globicéphale noir, qui a ensuite été transporté au Zoo de Lisbonne afin de se produire dans un spectacle aux côtés de grands dauphins. Lui aussi est décédé. »

« Ce genre d’intervention est extrêmement inquiétant », a déclaré Alexander Sanchez, « il ne s’agit pas réellement de sauvetages, bien au contraire, ces animaux sont voués à souffrir pendant des années ».

Martinha n’est pas née en captivité. Elle relève donc de la responsabilité du gouvernement portugais. Les autorités portugaises et l’ONG SPVS ont refusé de révéler l’endroit précis où elle était détenue. Elles n’ont pas confirmé qu’elle se trouvait encore dans le bassin privé, malgré les requêtes en ce sens formulées par la coalition.

Depuis août 2014, la coalition n’a cessé d’offrir son aide à l’ONG SVPS afin de pouvoir évaluer de manière indépendante le bien-être de Martinha. Elle a également proposé de mettre à disposition un programme de relâchage et des solutions pour favoriser le bien-être général et améliorer les conditions de vie de Martinha.

En août 2016, malgré de nombreux efforts pour instaurer un dialogue, l’ONG SPVS a déclaré que la coalition n’avait aucune raison d’émettre de tels doutes et a certifié assurer le bien-être de Martinha link to SPVS statement. Cependant, à ce jour, la SVPS n’a fourni aucun élément de preuve.

« J’ai visité plus de 30 structures du monde entier qui détiennent des dauphins en captivité et le bassin de Martinha se classe parmi les pires », a déclaré Ingrid Visser. « Face aux conditions épouvantables dans lesquelles étaient détenus Martinha et Barra, dont j’ai été moi-même témoin, j’ai été très déçue d’apprendre que la SVPS rejetait toute l’aide proposée par des experts de renommée mondiale. »

La coalition déploie des efforts continus pour porter secours à Martinha. Elle a ainsi contacté l’Instituto da Conservaçao da Natureza e das Florestas(ICNF), qui est l’autorité portugaise de gestion de la CITES, ainsi que l’organe légalement chargé de protéger Martinha et de superviser ses soins. En février 2017, l’ICNF a répondu que Martinha bénéficiait des meilleurs soins médicaux et conditions de détention possibles, au sein d’un établissement de relâchage récemment construit. Cependant, jusqu’à ce jour, aucune autre information, dont la localisation de cet établissement, n’a été fournie et toutes les autres requêtes ont été rejetées par l’ICNF.

Martinha est donc une dauphine née sauvage et actuellement cachée par ses « sauveteurs ».

« Aujourd’hui, nous ne savons pas où elle se trouve, quel est son état physique et psychologique, si elle est détenue seule en captivité, et encore moins si elle est encore en vie », a déclaré Alexander Sanchez. « Pour toutes ces raisons, nous décidons de rendre publiques nos inquiétudes en espérant que le public fera pression sur l’ICNF et/ou la SPVS pour obtenir plus d’informations sur son état. Bien sûr, nous continuons de proposer notre expertise afin d’améliorer la situation de Martinha et de lui donner la vie la plus agréable possible. » Signez et partagez la pétition!

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Une prime aux queues de renards… retour au Moyen-Age

Une prime aux queues de renards… retour au Moyen-Age

Une prime aux queues de renards… retour au Moyen-Age
25.10.2018
Une prime aux queues de renards… retour au Moyen-Age
Animaux sauvages

En début de semaine, nous avions appris que la Fédération des chasseurs de Charente-Maritime proposait des primes « au mérite » (sic) aux chasseurs rapportant plusieurs dizaines de queues de renards roux. Une incitation à un abattage massif, qui est tant scandaleuse qu’illégale. One Voice a mis en demeure cette fédération de retirer ses primes. Si ce n’avait été pas fait dans les cinq jours, nous l’aurions attaquée en justice. Grâce à la mobilisation citoyenne autour de notre implication, nous avons obtenu gain de cause!

Quelques charentais armés se prennent pour des chasseurs de prime, accumulant les trophées pour être couronnés « meilleur chasseur de renards de l’année » (sic).
Pour le « challenge » (sic)? Pour se faire rembourser un permis déjà à bas prix moyennant 35 queues de renards? Pour 500 euros en bons d’achat à celui qui en aura rapporté le plus? Quand tuer devient un jeu avec des récompenses au nombre de cadavres, où est la nature? L’écologie?

 

Une prime au mérite pour « éliminer massivement » les #renards roux?! Aimer la #chasse est vraiment synonyme de puits sans fond à idée pour tuer. On attaque en justice et on demande à @Min_Ecologie le retrait immédiat du #renardroux de la liste des nuisibles.https://t.co/ofdfRN6Uly

— One Voice (@onevoiceanimal) 22 octobre 2018

Amputer un animal même post mortem devrait interroger sur le niveau de conscience, de respect des êtres vivants et d’empathie dans notre société… Les chasseurs affichent leur rôle de « régulation » à tout-va, mais exterminent les animaux qui effectuent cette régulation naturelle, en total respect des écosystèmes. Les porteurs de fusils se substituent à une organisation millénaire du Vivant en se faisant passer pour indispensables, pour continuer à pratiquer leur loisir dangereux et destructeur.

 

Et sous la pression publique, hop plus de prime à la queue de #renardroux! @FdeRugy @Min_Ecologie, pouvez-vous retirer le renard de la liste des « nuisibles » avec la même célérité? On ferait un grand bond en avant. #LaChasseUnProblemeMortel https://t.co/iwPsT9sikY

— One Voice (@onevoiceanimal) 24 octobre 2018

Le motif de repeuplement du petit gibier chassable n’est pas légal pour tuer les renards roux, même s’ils font concurrence à cette pratique meurtrière. De plus, cet appel à la prime n’est pas prévu par les textes, donc il n’est pas légal non plus! Les chasseurs se sentent partout chez eux, polluent et rendent la nature dangereuse pour la population, voilà que même l’illégalité serait encouragée?

En plus d’être sentients, et si pour certains, cela ne suffisait pas en soi pour les respecter, les renards roux sont utiles aux écosystèmes. Leur population s’auto-régule et leur présence évite les épandages de pesticides dans les récoltes, ils sont les alliés des agriculteurs. Ils limitent aussi la propagation de la maladie de Lyme à l’humain.

Pourtant, plus un demi-million d’entre eux sont tués en France chaque année. Ils passent sans interruption du statut de gibier à celui de « nuisible », subissant déterrage, chasse à courre, chasse à tir, piégeage… Les renardeaux eux non plus ne sont pas épargnés. Nous avons écrit au ministère de la Transition Ecologique et Solidaire pour demander de retirer ce petit canidé de la liste des espèces « susceptible occasionner des dégâts » (auparavant « nuisibles ») et qui le rend vulnérable à toutes les persécutions, toute l’année sans aucune trêve.

Ces chasseurs se fantasmant en Clint Eastwood feraient mieux de chausser leurs charentaises et de laisser la nature s’épanouir. La fédération continue d’inciter ses membres à « réguler » les renards, alors même qu’il n’existe aucune mesure de la population de ces animaux indispensables à notre écosystème. Espérons que le ministère prendra rapidement des mesures pour les protéger comme ils devraient l’être!

Signez notre pétition pour retirer les renards roux de la liste des espèces susceptibles occasionner des dégâts.