Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie

Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie

Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie
17.04.2019
Slovaquie
Enquête dans une ferme à fourrure en Slovaquie
Exploitation pour la Mode

Dans le cadre de sa campagne pour mettre fin à l’élevage d’animaux à fourrure en Slovaquie, l’association Humánny pokrok, membre de la Fur Free Alliance et partenaire de One Voice, a lancé une pétition que nous vous invitons à signer.

Cette pétition, qui s’annonce déjà comme un succès, s’inscrit dans la campagne « ide o chlp » (« c’est des cheveux« ) que mène Humánny pokrok contre l’élevage des animaux pour la fourrure. En particulier, cette association demande la fermeture de l’unique ferme à visons de Slovaquie à Príbovce, près de Martin, où sont encagés entre 4 500 et 5 000 visons d’Amérique.

Un enfer pour les animaux

Les fermes à fourrure sont un enfer pour les animaux, qui sont privés de toute possibilité de satisfaire leurs divers besoins naturels, qu’il s’agisse de visons, de renards ou de chinchillas. Une enquête que nous avons réalisée en France dans des élevages de visons en 2016 confirme l’incommensurable horreur de ce confinement.

L’enquête réalisée en Slovaquie par Humánny pokrok révèle que les visons – pourtant des animaux semi-aquatiques, solitaires, territoriaux et chasseurs – passent toute leur vie entassés à plusieurs dans des petites cages de moins de 1 m2 et sans litière, cernés par leurs excréments. Ils ne peuvent ni courir, ni s’isoler, ni s’allonger, ni dormir.

Des animaux qui deviennent fous

Le sol grillagé des cages leur blesse les pattes. Souvent, leurs blessures s’infectent, et certains en meurent après une lente et douloureuse agonie.

Dans des conditions aussi contre-nature, les visons deviennent fous, adoptent un comportement stéréotypé et s’attaquent les uns les autres. Les cas de cannibalisme ne sont pas rares, comme l’attestent les nombreuses photographies et vidéos de nos partenaires Slovaques.
À la fin de leur triste et brève existence, les animaux sont gazés, quand ils ne sont pas écorchés vifs.

Une grave source de pollution

Il arrive que des individus s’échappent des cages, et quand ils ne sont pas blessés ou tués par le chien de la ferme, ils investissent un écosystème auquel ils sont étrangers, au détriment de la biodiversité, comme cela est en train de se produire dans les environs de l’élevage de Montarlot. Ces élevages sont aussi une grave source de pollution des sols et des eaux.

Une cruauté au service de désirs futiles

Cette industrie extrêmement cruelle et cette effroyable souffrance des visons et autres animaux à fourrure n’existent que pour satisfaire des désirs futiles et des caprices de mode : manteaux ou accessoires tels que cols, manches, pompons et pendentifs.

La pratique barbare des élevages à fourrure est déjà interdite dans de nombreux pays, notamment dans 13 pays d’Europe. Une interdiction est déjà envisagée en Slovaquie pour y mettre fin : aidez-nous à la faire aboutir, signez la pétition d’Humánny pokrok !

Nous vous guidons pour acheter des articles de mode fabriqués sans cruauté, en attendant que l’interdiction de ces élevages à fourrure se généralise dans le monde.

Photos: Humánny pokrok

Inquiétude pour les kangourous autour de l’élection australienne

Inquiétude pour les kangourous autour de l’élection australienne

Inquiétude pour les kangourous autour de l’élection australienne
15.04.2019
Australie
Inquiétude pour les kangourous autour de l’élection australienne
Animaux sauvages

Considérés comme des nuisibles, les kangourous sont victimes de tueries massives en Australie, comme l’avant-première française du documentaire « Kangaroo, a love-hate story » avait permis de le dénoncer en juin dernier lors de notre projection. L’industrie alimentaire et celle du luxe n’ont pas cessé leur commerce en Europe, notre continent étant toujours le premier consommateur de kangourous au monde. Écrivons au Parlement européen pour l’interdire!

Les kangourous, victimes de tueries massives

L’Australie entretient une relation ambivalente avec son animal fétiche, le kangourou. Cet emblème national est associé depuis des siècles à un « nuisible ». Le gouvernement australien propose même des primes pour se débarrasser de ceux qu’il associe à un « fléau ». Les massacres se perpétuent en pleine nature, de préférence la nuit, pendant la période d’activité la plus intense des kangourous. Les petits, lorsqu’ils ne sont pas tués avec leurs mères dans la poche, finissent par mourir de soif ou de faim. Ainsi les kangourous s’éteignent dans l’indifférence totale.

Plus inquiétant encore, s’il en est, à l’extermination massive sous caution de protéger les troupeaux de bétail ou les terres, s’ajoute, pour les chasseurs, l’argument purement économique. La viande de kangourou est utilisée dans les boîtes de nourriture pour nos animaux familiers, souvent sans le mentionner, mais est également vendue dans certains restaurants et supermarchés pour l’alimentation humaine.
La France fait partie des principaux importateurs de ces produits carnés. Cela pose aussi, au-delà du calvaire vécu par les kangourous, de véritables questions sur les risques sanitaires. La viande chassée dans le désert est ensuite transportée des heures durant sans contrôle ni précaution d’hygiène suffisants. Les peaux, elles, sont vendues pour finir en vêtements et articles de sport.

C’est ce que dénonce le documentaire choc KANGAROO A Love-Hate Story de Kate et Mick McIntyre révélant la face cachée de cette industrie sordide dont One Voice a organisé l’avant-première en France.

Premiers résultats électoraux : une défaite pour les kangourous

L’espoir de voir la situation évoluer s’est terni avec le résultat des élections législatives fédérales australiennes du 23 mars dernier. La coalition libérale dans l’État de la Nouvelle-Galles du Sud (sud-est de l’Australie) a remporté ce suffrage. Or elle n’a pas pris position officiellement contre ces massacres. Espérons que les législatives à travers tout le pays seront plus à l’avantage de l’environnement et des kangourous en mai, quand l’ensemble des États australiens auront voté pour établir, outre les membres de leur Sénat, un nouveau gouvernement.

Agissons maintenant !

Nous demandons à l’Union européenne de réagir vite pour préserver ces animaux iconiques en danger et extrêmement vulnérables. Avec nous, écrivez (modèle de lettre en téléchargement) au Parlement européen :

À l’attention de

Monsieur Ottavio Marzocchi
Département thématique C
Droit des citoyens et affaires constitutionnelles
Parlement européen
B-1047 Bruxelles BELGIQUE

poldep-citizens@europarl.europa.eu

ou à votre candidat aux élections européennes pour interdire l’importation de viande, de peau et de fourrure de kangourou.

Bouquetins du Bargy : Halte aux tueries!

Bouquetins du Bargy : Halte aux tueries!

Bouquetins du Bargy : Halte aux tueries!
13.04.2019
Bargy
Bouquetins du Bargy : Halte aux tueries!
Animaux sauvages

Urgence ! Une consultation est ouverte jusqu’au 28 avril prochain pour recueillir l’avis du public sur le massacre des bouquetins du Bargy. Empêchons la mise à mort de ces magnifiques habitants des montagnes !

Dans un monde sensé, quand un individu est malade, on le soigne ou, si c’est impossible, on abrège ses souffrances. Et s’il est contagieux, on protège les autres via la vaccination. En Haute-Savoie, quand un bouquetin est potentiellement porteur d’une zoonose, on l’abat. Même s’il est en parfaite santé. Même si, fragile, il est protégé par la convention de Berne. Sans autre forme de procès.

Éradication pure et simple

Depuis 2013, One Voice et ses partenaires militent contre les « prélèvements » (entendez « abattages ») à répétition des bouquetins du Bargy. Leur tort ? Être porteurs pour certains de brucellose, une zoonose transmise par les animaux domestiques et naturellement non présente chez les ongulés sauvages. Ainsi, alors que le bon sens devrait inciter les éleveurs à soigner leurs ovins, bovins ou caprins infectés, ils s’en prennent aux individus sauvages qui ont eu le malheur de les côtoyer de trop près dans les alpages. Les producteurs de fromage les ont même tenus responsables de la contamination de Reblochons, bien que tout porte à invalider cette hypothèse plus que douteuse.

Faites-vous entendre !

Aujourd’hui, alors que nombre de bouquetins bien portants ont déjà péri sous les balles, que le niveau de prévalence a nettement baissé, que le risque pour les élevages est considéré comme quasi nul, va-t-on les laisser tranquilles ?

Que nenni ! Le préfet de Haute-Savoie projette un nouvel arrêté pour 2019, qui ordonne notamment « le prélèvement de bouquetins présents sur les secteurs «Grand Bargy», «Petit Bargy» et «Jalouvre Peyre». Présenté à la consultation publique jusqu’au 28 avril inclus, cet arrêté permettrait la mise à mort de 94 autres bouquetins s’il obtient une majorité d’avis favorables.

Mobilisons-nous pour empêcher ces massacres planifiés, alors que des alternatives existent ! Joignez vos voix à la nôtre sans tarder en répondant à la consultation:

Faisons entendre raison à ceux pour qui la faune sauvage et la nature doivent disparaître pour laisser la place aux animaux d’élevage exploités jusqu’à l’abattoir.

Conseils:

  • Pas de messages injurieux
  • Pas de messages trop généraux

Une formation de chirurgie vétérinaire sur des cochons vivants, One Voice dit non!

Une formation de chirurgie vétérinaire sur des cochons vivants, One Voice dit non!

Une formation de chirurgie vétérinaire sur des cochons vivants, One Voice dit non !
08.04.2019
France
Une formation de chirurgie vétérinaire sur des cochons vivants, One Voice dit non !
Expérimentation animale

En partenariat avec deux entreprises médicales, une formation post universitaire en chirurgie digestive sur des cochons est proposée à des praticiens au sein de deux écoles vétérinaires. Les cochons vont subir de multiples opérations de l’estomac et de l’intestin puis seront euthanasiés. Nous exigeons l’arrêt immédiat de telles pratiques!

Les cochons, des êtres dotés d’une forte personnalité

Doués d’une grande intelligence, les cochons aiment apprendre, découvrir et jouer. Ils sont conscients d’eux-mêmes et capables d’élaborer des stratégies sophistiquées. On a observé des cochons venir en aide à des humains en difficulté. Et pourtant…

Une formation cruelle

Après le stress du transport et des conditions d’hébergement, viendra pour ces cochons, celui des procédures sous anesthésie. Les vétérinaires en formation continue s’exerceront alors à diverses interventions chirurgicales sur leur estomac et leurs intestins. Après celles-ci, ils seront tués sans exception. Un procédé affligeant et obsolète.

D’ailleurs, l’attestation du Dr Pierre Gallego, Docteur en médecine vétérinaire et diplômé d’un master en sciences, est limpide sur ce point:

«Il est de mon avis en tant que vétérinaire que l’utilisation d’animaux vivants qui sont par la suite sacrifiés pour des chirurgies à des fins de formation vétérinaire est une pratique obsolète qui devrait être totalement remplacée par des alternatives qui sont déjà disponibles et dont l’usage est très répandu dans la plupart des facultés de médecine vétérinaire modernes dans le monde entier.»

Privilégier des méthodes sans animaux vivants !

Malgré la directive européenne demandant de privilégier les méthodes substitutives, ces écoles ont malgré tout décidé d’avoir recours à cette pratique sur animaux, aussi cruelle que dépassée. L’an dernier, nous avions réussi à mettre fin à l’utilisation de lapins vivants pour des formations continues dans une autre école. Nous exigeons la même chose ici.

Le sacrifice de cochons vivants n’est pas nécessaire pour devenir un bon chirurgien! Bien au contraire, d’après nos experts, des modèles, mannequins et simulateurs; la réalité virtuelle; des simulateurs multimédias informatisés ou encore l’usage de tissus et cadavres d’animaux issus de sources éthiques sont à privilégier.

Pour le Dr André Ménache, vétérinaire spécialiste en science du bien-être animal et membre agréé du Collège européen du bien-être animal et de la médecine comportementale, à qui nous avons demandé une analyse de ces formations,

«Ces interventions menées sur des porcs ne sont pas destinées à apporter un quelconque bénéfice aux porcs globalement. Ces porcs sont utilisés comme du matériel vivant dans le cadre d’un enseignement post universitaire de chirurgie digestive.»

One Voice a écrit pour exiger l’arrêt immédiat de ces formations. Si ces cours perdurent, nous saisirons toute instance compétente en vue de faire respecter les droits de ces animaux. 

Mobilisez-vous avec nous pour ces cochons, en envoyant l’un de ces deux dessins aux organismes concernés pour leur demander d’utiliser des méthodes substitutives dans le cadre de ces formations.

Télécharger ce dessin

 

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Où écrire ?

Medtronic
SAS Medtronic France
Mme Laurence COMTE-ARASSUS
27/33 Quai Alphonse Le Gallo
CS 30001
92513 Boulogne-Billancourt Cedex
contactfrance@Medtronic.com

Twitter : @MedtronicFR

Vetoquinol
Vetoquinol S.A.
Monsieur Etienne Frechin, Président de Vetoquinol SA
BP 189
70204 Lure Cedex
FRANCE
communication.group@vetoquinol.com

Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!

Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!

Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!
05.04.2019
Frontenaud
Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!
Animaux familiers

Jeudi 21 mars, à Frontenaud en Saône-et-Loire, la gendarmerie découvre les corps sans vie d’un homme et de son chien. Tous deux présentaient des traces de morsures. Mais rien n’indique que les morsures aient été causées avant leur mort ou pire, en aient été la cause. Pourtant, la préfecture décide alors de publier un arrêté autorisant l’abattage des chiens errants. La porte ouverte à un abattage massif de chiens sans abri… Nous déposons un recours au tribunal administratif de Dijon et demandons la suspension de cet arrêté !

Photo d’illustration : Adobe Stock

Edit au 18 avril 2019

Victoire! Nous avons été entendus: l’arrêté que nous avions attaqué a été abrogé par le préfet! L’audience aurait dû avoir lieu ce vendredi 19 avril à Dijon.
Les animaux en situation d’errance doivent être protégés, secourus et non traqués.

Considérant que ce drame est le fait d’un chien errant dans le secteur, la préfecture de Saône-et-Loire publie un arrêté radical autorisant les tirs à vue sur tout chien sans foyer et « potentiellement dangereux ».

Tous les chiens livrés à eux-mêmes, abandonnés, sans famille, souffrant de la faim, du froid, sont susceptibles de se faire tirer dessus. Quel est le crime de ces individus ? Ne sont-ils pas déjà assez vulnérables, luttant seuls pour leur survie sans la chaleur réconfortante d’un foyer ? L’abandon est déjà un si profond traumatisme. Quelle angoisse, chaque jour, de trouver la force de tenir jusqu’au lendemain! Pourquoi ne pas les secourir plutôt que de les tuer par balle ? La mise à mort sera-t-elle encore longtemps la solution privilégiée des autorités ?

Qui plus est, le Code rural prévoit que la capture est obligatoire pour les chiens sans famille. Tuer un individu errant ne doit être qu’une solution par défaut, envisagée après avoir tout essayé pour le sauver ou par nécessité si l’on doit se défendre… Aujourd’hui, s’ils sont devenus craintifs, il est possible de socialiser ces chiens petit à petit avec l’aide de professionnels sérieux.

Sous couvert de traquer un seul animal – ce qui est déjà scandaleux -, la préfecture autorise purement et simplement l’abattage massif de tous les chiens abandonnés dans la rue ! Une vision cruelle (et inefficace) de la gestion de l’errance qui n’est pas sans rappeler d’autres scandales dans un autre département français ou ailleurs dans le monde.

One Voice dépose un recours pour excès de pouvoir contre l’arrêté de la Préfecture de Saône-et-Loire ainsi qu’un référé-suspension.
Soutenez-nous en signant la pétition pour un meilleur statut juridique pour nos compagnons chiens et chats, membres à part entière de notre famille.

Donnons une vie à Inouk

Donnons une vie à Inouk

Donnons une vie à Inouk
04.04.2019
Antibes
Donnons une vie à Inouk
Exploitation pour le spectacle

Suite à l’observation d’Inouk, nous avons commandé un rapport à la biologiste spécialiste des orques, Ingrid Visser. Ce rapport, co-écrit par trois scientifiques, est clair: Inouk souffre le martyre à force de ronger les parois du bassin où il est détenu. One Voice lance une campagne pour Inouk, et dépose plainte contre le Marineland d’Antibes pour actes de cruauté. Nous demandons qu’il soit placé dans un sanctuaire marin.

Une stéréotypie: premier mal-être visible

Inouk est né en captivité le 23 février 1999 de parents capturés bébés dans le Grand Nord islandais. Orphelin depuis l’enfance, cela fait vingt ans qu’il tourne en rond et se laisse flotter, inerte, dans le bassin. Ces mouvements répétitifs sont, comme les cent pas pour les félins ou les balancements pour les éléphants, une autre expression du même mal: la folie due au stress de l’enfermement, typique des animaux captifs en grand mal-être… des mouvements stéréotypés pathologiques.

Le jeune grand mâle est reconnaissable à sa nageoire dorsale totalement affaissée sur le côté droit. Ingrid Visser précise que chez les orques en liberté cela est rare, et « associé à une mauvaise santé et à des traumatismes ». En captivité, en revanche…

Automutilation: la captivité en cause

Il n’y a rien dans les bassins d’Antibes. Ni à faire, ni à voir. Aucune échappatoire. Rien qu’un ennui profond. Pour lui qui fait partie d’une espèce si intelligente ayant une conscience de soi, un langage très complexe, des liens sociaux élaborés… cette piscine minuscule, comparée à l’océan, est une geôle infâme!

Entre ses tours de bassin maladifs, Inouk est dans un tel état de souffrance et de frustration, qu’il ronge les parois de béton. De nombreuses publications documentent le phénomène. En captivité, la majorité des orques rongent les murs des bassins. Mais Ingrid Visser, qui l’a observé in situ, est catégorique: ses collègues et elle n’ont jamais vu une mâchoire en si mauvais état. Inouk a fini par user toutes ses dents. Jusqu’à la pulpe. Or la douleur dentaire est la même pour les orques que pour les humains. Il en a développé des ulcères aux gencives, des régurgitations. L’acide gastrique ne faisant qu’empirer la situation.

Inouk souffrait et souffre vraisemblablement encore d’un déchaussement des dents, de dents cassées, et de dents dont la pulpe est exposée. Inouk souffre de facteurs de stress aigus et chroniques manifestes, associés à un confinement non naturel. En somme, il a une qualité de vie amputée en raison de sa captivité.» Ingrid Visser, John Jett, Jeffrey Ventre

Inouk a mal en permanence, chaque instant de chaque jour et de chaque nuit

Comble de l’aveuglement sur sa propre responsabilité, le parc déclare dès 2010:
« Inouk est souvent malade, à cause des agressions des autres orques et de ses problèmes dentaires qui ont déjà provoqué de nombreuses infections à la gorge ainsi que des problèmes de candidose sur la langue. Il peut manifester un niveau d’énergie très faible et souffre s’il y a de la glace dans son poisson. »
Comment Inouk peut-il s’alimenter sans douleur, puisque tout poisson donné aux orques du delphinarium est conservé dans la glace? De sa détresse découlent des problèmes physiques d’une extrême gravité. Le rapport est sans appel, la captivité des orques fait chuter dramatiquement leurs défenses immunitaires, menant à des maladies en chaîne et causant souvent leur mort.

Pour toute réponse au problème, Inouk a été médicamenté. Enfin, à présent que sa nageoire dorsale effondrée montre des traces de morsure, le parc en fait porter la responsabilité aux autres orques, pourtant elles aussi victimes de cette industrie. Quel cynisme, quand il suffirait de ne pas leur imposer une telle vie de misère!

L’inertie de l’État

Cette situation intenable a déjà bien trop duré. Qu’attend le ministre de l’Écologie pour agir? Nous l’avons attaqué au Conseil d’État, car il n’a toujours pas pris un nouvel arrêté « delphinarium » interdisant les échanges et la reproduction des cétacés captifs.

Obtenons une vie pour Inouk!

Nous portons plainte contre Marineland pour actes de cruauté sur Inouk! Sa place est dans un sanctuaire marin.

Inouk détenu dans un bassin d’eau chlorée et Jumbo dans un camion loin de la rivière, ont les mêmes ancêtres: les baleines. Nous cesserons de nous battre le jour où ils auront retrouvé une vraie vie.
Signez la pétition pour obtenir #UneViePourInouk !

Source:
Visser, Ingrid N.; Jett, John; Ventre, Jeff (2019).
INOUK – Captive 20-year-old male orca, with chronic and extensive tooth damage.
Report prepared for One Voice (www.one-voice.fr), March 2019. P.25

Jesko définitivement sorti d’affaire!

Jesko définitivement sorti d’affaire!

Jesko définitivement sorti d’affaire!
03.04.2019
Créteil
Jesko définitivement sorti d’affaire!
Animaux familiers

Mercredi 13 mars, le tribunal de grande instance de Créteil fut le théâtre du procès de l’agent de sécurité qui gardait Jesko enfermé dans le coffre de sa voiture. Une journée qui avait commencé sous les averses et les vents violents, et s’est terminée baignée de soleil. Comme la vie de Jesko, qui à ce moment là, a connu un tournant définitivement positif.

L’agent de sécurité s’approche de la barre. Il argue en butant sur les mots, avoir un quotidien pire que celui de son chien… Mais ce sont ses actions à lui qui ont failli coûter la vie à Jesko. Un homme en récidive, qui a obtenu malgré tout la clémence du juge. En sortant de l’audience, le soir venu, on a une fois de plus l’impression que même si les faits sont avérés et pris en compte, les affaires dont les animaux sont les victimes sont reléguées au second plan…

« Il y a sévices et sévices »

Dès le début de l’audience, on sent que l’affaire ne sera pas jugée sévèrement. Le président affirme qu’il y a « sévices et sévices » et que « le chien n’est pas marqué au fer rouge », même s’il est « néanmoins sous-alimenté. » Autant de perches tendues pour l’homme incriminé, qui aussitôt se cache derrière le paravent de la misère pour justifier ses actes et nier la souffrance infligée à Jesko. Le juge n’est tout de même pas dupe quand le prévenu dit être SDF et dormir dans la voiture avec Jesko, il s’embrase alors: « Non! On ne peut pas laisser dire cela. Jamais! Je dis bien: jamais vous n’avez été vu avec le chien dans la voiture pendant l’enquête. »

« Il a perdu dix kilos, si cela avait continué il en serait mort »

Entre septembre et janvier, Jesko a perdu pas moins de dix kilos! Deux vétérinaires corroborent que si cela avait continué, il en serait mort. Notre enquête montre qu’il restait de longues heures sans être alimenté et surtout sans eau et sans pouvoir sortir! L’homme s’en servait pour son travail d’agent de sécurité. C’était un outil pour lui, rangé, traité comme tel, dans un espace totalement insuffisant. En moins d’un mois grâce à nos soins, Jesko a repris sept kilos.
Les deux circonstances aggravantes n’ont pas été, à nos yeux, prises en compte à leur juste niveau. L’homme est coutumier du fait: en 2002 alors qu’il était encore pompier, il avait été accusé d’actes de cruauté, pour un chien retrouvé dans sa voiture! Et en tant qu’agent de sécurité, il ne pouvait ignorer la réglementation.

Jesko sauvé mais une bien légère sanction

Hypocrisie ou réelle repentance, l’accusé reconnait ses torts même s’il ajoute qu’il n’a, personnellement, pas une belle vie. Comment les humains, en position de force sur ces êtres sensibles peuvent-ils se mettre sur le même plan?
Le juge décidera d’alléger la sentence par rapport au réquisitoire du parquet: « Monsieur, vous êtes reconnu coupable des faits qui vous sont reprochés. Vous êtes condamné à 2 mois de prison avec sursis. C’est un avertissement. Maintenant pour le nœud de cette affaire: nous confirmons la confiscation de l’animal, et sa remise définitive à l’association One Voice. Enfin, vous avez une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans, ce qui est le maximum. »

Jesko trouvera la paix, c’est une évidence. Notre Cellule Zoé cherche dorénavant activement une famille aimante. Pour nous donner plus de poids dans ces affaires où les chiens sont utilisés et traités comme des outils, signez la pétition contre les violences faites aux animaux familiers, et pour un renforcement législatif des peines.

La Redoute intensifie ses efforts contre la fourrure!

La Redoute intensifie ses efforts contre la fourrure!

La Redoute intensifie ses efforts contre la fourrure !
02.04.2019
France
La Redoute intensifie ses efforts contre la fourrure !
Exploitation pour la Mode

Affiliée à notre programme Fur Free Retailer, La Redoute s’est engagée à ne plus commercialiser de fourrure animale depuis 2017. Cet engagement vaut tant pour sa marque propre que pour les produits des autres marques qui figurent sur son catalogue. À la suite de retours de clients nous signalant des articles en fourrure sur la partie marketplace* de son site, La Redoute s’est montrée très à l’écoute. Afin que cette situation ne se reproduise plus, elle passe à l’action.

Photo : Otwarte Klatki

Engagée à nos côtés dans le programme Fur Free Retailer depuis deux ans, La Redoute refuse catégoriquement de vendre de la fourrure. Pourtant, à cause de systèmes automatisés utilisés par les vendeurs ou de simples erreurs humaines, des produits avec de la fourrure ont été mis en vente sur le site. La Redoute, alertée par One Voice, a immédiatement redoublé d’efforts ! En plus de la mise en place d’une adresse mail pour les signalements, une nouvelle fonctionnalité a été ajoutée dans l’intégration des produits par les vendeurs. Des mots-clés tels que « fourrure » sont désormais « blacklistés », sauf s’ils sont accompagnés de mots tels que « imitation » ou « fausse » que le logiciel reconnaît à présent. Les vendeurs proposant de la fausse fourrure sont maintenant invités à le préciser pour pouvoir publier leurs produits, et les autres ont un rappel de l’interdiction de vendre ces produits sur le site de La Redoute. Un engagement qu’il convient de saluer haut et fort !

Aujourd’hui, plus de 900 marques consultables sur notre site dédié ont obtenu le label Fur Free Retailer. C’est grâce à votre mobilisation et à votre vigilance que le changement a lieu. En unissant nos forces, nous pouvons créer des lendemains meilleurs, sans cruauté pour tous ces individus innocents !

Chaque année, ce sont quarante-cinq millions d’animaux qui sont élevés puis tués dans d’atroces conditions pour leur fourrure. Quarante-cinq millions d’êtres sensibles, à l’étroit dans des cages minuscules, seuls ou à plusieurs. Les visons qui, dans la nature, aiment vivre paisiblement au bord des cours d’eau, se retrouvent privés de liberté. Les renardes ne peuvent plus élever leurs petits dans la forêt, les lapins ne creusent plus de terriers, ni ne jouent dans les herbes hautes. Dans ces élevages, aucune rivière, aucun brin d’herbe, seulement une odeur pestilentielle et des cages entassées les unes sur les autres. C’est à peine si les individus peuvent bouger.

Rapidement, une grande partie d’entre eux développeront des stéréotypies et iront parfois jusqu’à s’automutiler, ou se battre avec ceux qui partagent la même cage, à cause de la promiscuité et du stress engendré par ces conditions de détention. Leur mort sera aussi terrible que leur vie : électrocution, gazage, empoisonnement sont les méthodes couramment utilisées dans cette industrie, pour éviter toute tache de sang sur le pelage.

* Une « marketplace » met en relation les vendeurs autonomes et les clients. Un site marchand classique met donc à disposition des vendeurs et un espace de vente.

One Voice à Rouen contre la traque des renards roux dans l’Eure, audience le 3 avril

One Voice à Rouen contre la traque des renards roux dans l’Eure, audience le 3 avril

One Voice à Rouen contre la traque des renards roux dans l’Eure, audience le 3 avril
01.04.2019
One Voice à Rouen contre la traque des renards roux dans l’Eure, audience le 3 avril
Animaux sauvages

One Voice et ses partenaires cherchent à faire suspendre l’arrêté préfectoral de l’Eure du 8 février 2019 permettant les tirs de nuit sur des renards. Audience le 3 avril 2019 à 9h30 au tribunal administratif de Rouen.

Edit au 04/04/2019 à 11h30 :

la décision du tribunal administratif de Rouen vient de tomber. Nous avons gagné, l’arrêté n°2019-013 du 8 février 2019 est SUSPENDU!

One Voice et ses partenaires cherchent à faire suspendre l’arrêté de l’Eure permettant les tirs de nuit par des lieutenants de louveterie sur des renards dans tout le département. Ce référé suspension s’inscrit dans le recours en annulation de cet arrêté préfectoral du 8 février 2019 pour excès de pouvoir. L’audience aura lieu à 9h30 le 3 avril 2019 au tribunal administratif de Rouen.

Muriel Arnal, présidente et fondatrice de One Voice, déclare:

«Les renards souffrent d’une mauvaise réputation montée de toutes pièces par les chasseurs. Que leur reproche-t-on? D’exister? De tenter de survivre dans leur milieu naturel, le peu d’espaces naturels qui perdurent? Ils ont toute leur place dans la Nature qui n’est pas un terrain de jeu pour une poignée de fans d’armes à feu!»

Des prétextes fallacieux pour le développement d’un loisir sanglant

Pour être justifiés, ces arrêtés dérogatoires doivent être exceptionnels et ponctuels. De plus, les préfectures doivent prouver que des dommages sont avérés et imputables aux seuls renards.

Or dans cet arrêté de onze mois (donc pas ponctuel) qui permet de tirer sur des renards pour les tuer de nuit, il n’y a même pas de limite au nombre d’individus tués (donc pas exceptionnel) ! De plus, les arguments fallacieux de la préfecture sont une fois de plus soufflés par les fédérations de chasseurs qui font tout pour développer leur loisir. Pourtant, pas de dommages agricoles avérés, pas de preuve de mise en cause des renards.

One Voice défendra à nouveau et autant de fois qu’il le faudra les renards roux. L’association déplore qu’une fois de plus les services de l’État soient instrumentalisés. Sous prétexte de « régulation », ce sont bien des intérêts privés qui sont protégés.

Les renards nous aident

En vérité, l’existence de renards roux sur un territoire est un grand atout pour les agriculteurs et pour l’ensemble de la population, car leur régime alimentaire permet à la fois d’éviter l’épandage de pesticides dans les champs et de limiter la progression de la maladie de Lyme (pour plus de précisions, reportez-vous au rapport de 2017).

Or toutes les chasses permettent déjà de les traquer tout au long de l’année. Y a-t-il vraiment besoin d’en rajouter ? Plus d’un demi-million d’entre eux sont massacrés chaque année. Ils sont pourtant un atout pour la biodiversité et ont toute leur place dans les écosystèmes. L’humanité ne peut en permanence considérer tous ceux qui vivent sur le même territoire qu’elle comme des nuisibles à annihiler!

One Voice et la défense des renards roux

Au cours des derniers mois, l’association One Voice a fait annuler les arrêtés préfectoraux de Meurthe-et-Moselle et de Moselle avant la fin de ceux-ci, permettant de sauver des centaines de renards. Des premières. Dans les cas précédents, les arrêtés étaient annulés une fois les renards déjà morts.

One Voice réclame la sortie des renards de la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dommages (ex « nuisible »). Sur la suspension et l’annulation de l’arrêté de l’Eure, l’audience est prévue au tribunal administratif de Rouen le 3 avril à 9h30. L’avocate de One Voice représentera les trois associations face à la préfecture.

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Rejoignez le réseau des Arches de Nature!

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28.03.2019
France
Rejoignez le réseau des Arches de Nature !
Habitat naturel

One Voice organise la mise en place d’un vaste réseau de jardins sanctuarisés permettant aux animaux de reconquérir notre environnement, les «Arches de Nature».

 

Afin de lutter contre la disparition des animaux, One Voice organise la création d’un vaste réseau de jardins sanctuarisés, les «Arches de Nature», qui permettront la reconquête de notre environnement par une biodiversité riche et variée.

La disparition catastrophique des insectes, notre biodiversité en danger

Ce n’est plus un coup de semonce : les insectes pourraient bel et bien disparaître d’ici un siècle ! Déjà 80% d’entre eux ont succombé, entraînant immédiatement la raréfaction des oiseaux (-30% !) et à court terme la banalisation de notre flore.

Ce serait alors plus qu’une immense catastrophe : il s’agirait d’un cataclysme qui remettrait en cause l’ensemble des équilibres naturels. Une crise écologique majeure.

Depuis quelques années, nul besoin d’être scientifique ou naturaliste pour se rendre compte que les abeilles ou les lucioles se font de plus en plus rares. Que nous pouvons, à présent, l’été, parcourir des centaines de kilomètres en voiture sans avoir à laver notre pare-brise. La catastrophe annoncée par Rachel Carson dans son ouvrage Printemps silencieux (1962) est malheureusement arrivée. Jamais nous n’avions vu ni entendu aussi peu d’oiseaux qu’au cours du printemps et de l’été derniers. Et pour cause : comment fauvettes, rouges-gorges ou gobe-mouches peuvent-ils survivre sans la présence d’insectes ?

Devenons tous acteurs de la protection des animaux et de la nature

Nous ne pouvons nous contenter d’alerter et de demander des actions aux pouvoirs publics : on ne sait que trop ce qu’il en est. La récente reculade d’Emmanuel Macron au sujet du glyphosate est là pour nous le rappeler. Les récurrentes prises de position du ministre de l’Agriculture (pro-OGM, pro-glyphosate, pro-FNSEA …) également. Nous devons agir ! Vous pouvez agir !

Les abeilles meurent désorientées après avoir été empoisonnées par les pesticides, les vers de terre n’aèrent plus suffisamment les sous-sols, les limaces sont chassées loin des jardins potagers. Et sans chenilles, pas de papillons. Les oiseaux n’ont plus de lieux où se poser, ils sont affamés, piégés, chassés. Les grenouilles disparaissent des zones humides, il y a de moins en moins de poissons… Tous les animaux sont affectés. Prenons le problème à la racine, protégeons les habitats naturels pour les animaux ! Cela commence chez nous.

Pour cela, nous avons décidé de créer un réseau de havres pour la nature et les animaux qui débutera par ce chaînon ô combien indispensable aux règnes animal et végétal, celui des insectes. Leur présence est une nécessité en elle-même, pour eux-mêmes, et aussi pour leur rôle essentiel au sein des écosystèmes. Les pollinisateurs sont tout à la fois indispensables à la reproduction de la plupart des végétaux à fleurs mais aussi à la consommation des oiseaux et chauves-souris. Ces pépinières de nature doivent également impérativement être protégées de la chasse et de la pêche.

Les «Arches de Nature», des repaires de nature sanctuarisée, pour tous les animaux, chez vous

Vous avez un jardin, des prairies avec des animaux, des cultures, des bois, des landes ou marais ? Intégrez-les à notre réseau des « Arches de Nature » ! Nous vous transmettrons régulièrement des informations pour que vos parcelles, qu’elles ne mesurent que quelques dizaines de mètres carrés ou soient vastes de plusieurs hectares, deviennent plus encore des havres de paix, riches d’une indispensable biodiversité.

Téléchargez et signez la charte des « Arches de Nature », puis renvoyez-la par la poste (One Voice, 7 place de la République, CS 20263, 56007 Vannes Cedex) ou par e-mail à info@one-voice.fr

Ensemble, mètre carré par mètre carré, nous allons protéger des territoires, pour les rendre aux animaux, à la nature et aux humains qui les aiment !