One Voice prend la défense d’un caracal victime de trafic d’animaux sauvages

One Voice prend la défense d’un caracal victime de trafic d’animaux sauvages

Faune sauvage
15.12.2022
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One Voice se porte partie civile aux côtés du Centre Athénas contre un trafiquant de caracals en Côte-d’Or.

En août 2021, le Centre Athénas a recueilli un caracal détenu illégalement par un particulier près de Dijon. One Voice se porte partie civile pour ce caracal aux côtés de son partenaire, pour lutter contre le trafic d’animaux sauvages.

Ce vendredi 16 décembre 2022, quasiment un an et demi après les faits, un habitant de la Côte-d’Or va être jugé au tribunal judiciaire de Dijon en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour avoir détenu illégalement un caracal. Il est accusé : d’avoir ouvert sans autorisation un établissement détenant des animaux non domestiques, d’avoir exploité cet établissement sans certificat de capacité et d’avoir eu recours à la cession non autorisée de ces animaux.

Ce commerce illégal inflige une grande souffrance aux individus concernés, arrachés à la liberté ou nés et grandissant dans des élevages, où ils sont uniquement considérés comme des biens estimés pour leur seule valeur marchande, à la disposition de la cupidité des trafiquants. Leur valeur intrinsèque, leur droit à vivre en paix et leur rôle dans les écosystèmes – tellement mis à mal par les humains -, eux, passent à la trappe.

Confié au Centre Athénas sur décision de justice en 2021, le caracal devait être renvoyé dans son milieu d’origine. Tout avait été prévu par l’association : les frais de transport en Afrique du Sud dans un centre d’accueil spécialisé dans la réhabilitation des félins… Malgré ces efforts pour offrir une vie digne au caracal, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) et l’Office français de la biodiversité (OFB) ont décidé de le faire retirer à l’association ! Nous partageons l’incompréhension et la colère de notre partenaire.

Par leur décision, les autorités montrent qu’elles n’ont que faire de la souffrance des animaux sauvages. Leur défiance répétée vis-à-vis de leurs défenseurs (on pense à Maya, placée dans un zoo en Italie) n’a rien d’encourageant pour notre avenir à tous sur la planète, dans un contexte où elles auraient tout intérêt à s’en préoccuper. Nous continuerons à nous battre pour que toujours plus d’animaux découvrent le chemin d’une vie digne, à l’image de Patty, Marli, Hannah et Céleste.

L’audience se tiendra donc le vendredi 16 décembre au tribunal judiciaire de Dijon.

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