One Voice dénonce le projet de delphinarium au zoo de Beauval: un retour en arrière inacceptable One Voice dénonce le projet de delphinarium au zoo de Beauval: un retour en arrière inacceptable

One Voice dénonce le projet de delphinarium au zoo de Beauval: un retour en arrière inacceptable

Exploitation pour le spectacle
05.11.2025
France
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Alors que la France s’est engagée, en 2021, sur la voie d’une sortie progressive de la captivité des cétacés, le projet du zoo de Beauval vise à créer un « centre d’études et de recherche » pour dauphins. Derrière un vocabulaire de façade se cache, selon One Voice et ses partenaires, C’est Assez et Tilikum Spirit, un nouveau delphinarium, synonyme de souffrances prolongées pour les dauphins, avec en sus la reproduction des animaux et de possibles transferts à terme vers d’autres delphinariums jusqu’en Chine.

En sanctuaire, toute reproduction est interdite

Selon les informations rendues publiques, Beauval prévoit des bassins de plus de 30 000 m³ d’eau de mer artificielle pour accueillir de nombreux dauphins tursiops. Si les chiffres semblent impressionnants, ils restent largement insuffisants pour subvenir aux besoins physiologiques et comportementaux des dauphins, qui parcourent librement jusqu’à 90 km par jour dans l’océan. Le Dr Pierre Gallego, vétérinaire et biologiste marin spécialiste des cétacés, atteste que ce projet « n’est ni plus ni moins qu’un delphinarium déguisé », dénonçant une instrumentalisation du bien-être animal pour légitimer la reproduction et la captivité.

Une dérive contraire à l’esprit de la loi et à la science

One Voice rappelle que la loi votée en 2021 devait signifier la fin programmée de la captivité des cétacés en France. Or, ce projet de Beauval poursuit la logique des delphinariums traditionnels, en prévoyant notamment la naissance de nouveaux individus et des échanges entre delphinariums.

Pour Muriel Arnal, présidente de One Voice, « Beauval tente de nous vendre un « sanctuaire sur terre »: des bassins en béton maquillés en refuge. Demain, faudra-t-il accepter des cirques fixes, où des tigres passeront leur vie dans des camions? »

L’association dénonce également la pression exercée par Marineland, qui agite la menace d’un transfert de ses dauphins vers l’Espagne. Cette stratégie met les autorités françaises devant un faux dilemme: choisir entre la captivité à Beauval ou un exil à l’étranger, alors qu’une troisième voie existe –celle des véritables sanctuaires marins.

Les sanctuaires marins, seule alternative pour le bien-être des dauphins

Depuis 2020, One Voice travaille avec ses partenaires à des solutions de sanctuaires afin d’offrir aux dauphins captifs un cadre semi-naturel où ils puissent réapprendre à vivre sans contrainte et en toute sécurité. Ce modèle, soutenu par la coalition européenne Dolphinaria-Free Europe, est reconnu comme la seule option crédible pour garantir le bien-être des dauphins sans reproduire les schémas de l’industrie de la captivité.

« Tout déplacement de ces animaux doit se faire dans un véritable sanctuaire où la reproduction, les spectacles, les interactions rapprochées et les échanges des cétacés sont interdits. Tout autre type de lieu d’accueil ne sera jamais rien d’autre qu’un delphinarium amélioré ». —Déclaration de la coalition Dolphinaria-Free Europe, dont One Voice est le représentant français.

Pour David Perpinan, vétérinaire spécialisée, ayant travaillé au delphinarium Loro Parque en Espagne: « En Espagne, trois delphinariums ont fermé récemment, et c‘est le cas partout en Europe. Le zoo de Beauval, lui, décide de continuer à faire souffrir des dauphins en les faisant se reproduire et en les gardant captifs dans des bassins en bétons ».

Un enjeu de société et de cohérence politique

One Voice appelle le ministère de la Transition écologique à rejeter formellement le projet du zoo de Beauval, qui contredit les engagements pris par l’État pour la protection des cétacés. L’association rappelle qu’elle s’est déjà mobilisée et a réussi à bloquer le transfert des orques de Marineland vers le Japon et qu’elle continuera à se battre contre toute tentative de perpétuer la captivité sous des appellations trompeuses.

« Le public n’a pas oublié le combat mené pour les cétacés de Marineland. Nous ne serons jamais complices d’un nouveau delphinarium, fût-il plus « joli ». » — Muriel Arnal, présidente de One Voice

One Voice demande:

au zoo de Beauval:

  • de tenir ses engagements initiaux d’un accueil des dauphins sans aucune reproduction ni aucun transfert sauf vers les sanctuaires marins quand ceux-ci seront prêts.

Et aux autorités:

  • de refuser toute autorisation de création d’un nouveau delphinarium, quel qu’en soit le nom;
  • de soutenir activement les projets de sanctuaires marins;
  • et d’engager une véritable politique de réhabilitation pour les dauphins captifs existants.

Nous sommes à votre disposition pour toute demande de précisions ou d’interview.

Service Presse
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one-voice.fr

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