One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !

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10.11.2020
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L’arrêté émis par la préfète de la Haute-Saône en décembre 2017 autorisant l’éleveur a augmenter la capacité de sa ferme à fourrure pour passer de 2000 à 7700 animaux est annulé.

À la suite de l’audience du 13 octobre dernier au tribunal administratif de Besançon, nous avons obtenu gain de cause : l’autorisation d’agrandir l’élevage de Montarlot délivrée par la préfecture de la Haute-Saône a été annulée. L’heure n’est plus à l’agrandissement mais à la fermeture immédiate des quatre dernières fermes à fourrure. Vivre encagé, être gazé pour les « besoins » de l‘industrie de la mode ou pour cause de pandémie… Plus aucun vison ne doit naître dans ces élevages.

L’arrêté émis par la préfète de la Haute-Saône en décembre 2017 autorisant l’éleveur à augmenter la capacité de sa ferme à fourrure pour passer de 2000 à 7700 animaux est annulé. Les conclusions de l’association française des éleveurs de visons ont été considérées comme irrecevables.

Une décision qui tombe à point nommé

Outre les preuves que nous avons apportées au tribunal, démontrant que cet arrêté préfectoral n’était pas conforme, aujourd’hui l’heure est à la fermeture de ces élevages. Fermeture qui ne peut plus attendre en France non plus.

«J’ai demandé aux services du ministère de procéder aux contrôles de l’ensemble des élevages de visons d’Amérique en France. Je mettrai en œuvre les suites nécessaires si des manquements ou des irrégularités sont constatés.»Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, répondant à nos inquiétudes sur les élevages de visons en France dans un courrier daté du 27 octobre

Car les visons dans les fermes à fourrure sont eux aussi victimes du Covid19 partout dans le monde et le virus mute en eux, risquant de rendre tout futur vaccin inopérant chez l’humain. Il est urgent d’agir avant que le problème se présente en France. 

Nous nous réjouissons de cette décision de justice et sommes impatients de voir l’ensemble des fermes à fourrure fermer dès cette année. Les décisions politiques doivent être actées, y compris si cela veut dire accélérer le calendrier annoncé

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