Nous défendrons les animaux du Cirque Franco-Belge devant la justice. Nous défendrons les animaux du Cirque Franco-Belge devant la justice.

Nous défendrons les animaux du Cirque Franco-Belge devant la justice.

Exploitation pour le spectacle
12.11.2023
Strasbourg
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Du 13 au 24 septembre 2023, le Cirque Franco-Belge a occupé un parking strasbourgeois. Installation illégale, lionnes et babouins pétris d’ennui, cages minuscules… Une fois de plus, Serge Muller s’est illustré par le peu d’importance qu’il accorde au bien-être de ceux qu’il exploite. Nous avons déposé une plainte contre son établissement pour mauvais traitements commis par un professionnel.

En septembre, de nombreuses personnes inquiètes de l’installation du Cirque Franco-Belge sur le parking d’une zone commerciale de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, nous ont alertés. La mairie, opposée depuis longtemps à l’accueil d’établissements avec des animaux, a immédiatement porté plainte, tout comme le directeur du magasin Intersport dont les circassiens auraient occupé le parking sans y avoir été autorisés.

Quelques semaines auparavant, le dresseur avait téléphoné à l’association, menaçant d’aller en justice si nous ne retirions pas des images des animaux de son cirque, postées sur les réseaux sociaux. De l’intimidation, comme toujours.

Des conditions de détention inadmissibles

Sur place, le lion, les lionnes et les tigres détenus par le dresseur en chef se partagent une cage « de détente » posée en plein soleil, à même le goudron. Peu importe d’ailleurs que les tigres soient des animaux solitaires qui, dans la nature, n’ont aucun territoire commun avec les lions, puisqu’ils ne vivent même pas sur le même continent. Pour faire toujours plus de profit sur leur dos, les circassiens les forcent à cohabiter dans cet espace ridicule. Quand ils n’y sont pas, ils croupissent dans les camions obscurs qui les transportent de ville en ville ou subissent les coups par lesquels le dresseur les soumet. Où qu’ils soient, ils ne peuvent échapper ni aux regards des humains, ni à l’ennui, ni à l’impossibilité de courir et sauter. Comment s’étonner, dans de telles circonstances, des va-et-vient incessants des lionnes aux prises avec leur mal-être ?

Un peu plus loin, chèvres et chevaux n’ont pas droit à plus d’égards. À leurs côtés, un chien est attaché au grillage, le cou à vif à force de tirer sur sa laisse…

Des problèmes que nous dénonçons de longue date

En mars 2020 déjà, deux chameaux s’étaient effondrés en plein spectacle, alors qu’ils étaient forcés à faire des tours de piste. Dans les cages qui les maintiennent prisonniers, les tigres et les lions manifestent depuis longtemps toute l’ampleur de leur souffrance.

Le 26 septembre, nous avons ainsi porté plainte contre l’établissement du frère du patron du Cirque Zavatta-Muller qui détient entre autres Jumbo.

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