Maya: le cirque met One Voice en justice et refuse de donner la moindre preuve de vie
Maya n’a pas été vue vivante depuis le mois de novembre par nos enquêteurs. Pour dissiper les craintes et la rumeur qui montaient, notre avocate a contacté celui du cirque: fin de non-recevoir! Aucun retour sur son état de santé ni son état de vie… Aujourd’hui, notre inquiétude est immense.
Le cirque qui détient et exploite Maya nous assigne en référé d’urgence mardi 13 février 2018 à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, prétendant à un préjudice de réputation et de fréquentation. Ils veulent nous empêcher de continuer à défendre publiquement cette éléphante en grande souffrance.
Ils nous imposent un procès, et ils ne veulent pas apporter la moindre preuve que Maya est en vie!?
Nous craignons qu’elle soit décédée pendant ces longues semaines où le cirque a disparu. S’est-il caché pour qu’on ne puisse plus le surveiller, pour laisser Maya à une atroce agonie sans que nous puissions tirer la sonnette d’alarme? Nous devons savoir car nous allons continuer à exiger justice pour elle. Les responsables de son supplice ne resteront pas impunis. Notre plainte pour actes de cruauté est en cours d’enquête, et en janvier, nous avons envoyé un complément d’informations aux autorités en charge du dossier de Maya.
Mais nous devons savoir ce qu’il en est. Nous sommes en contact régulier avec la préfecture, décidée à envoyer auprès de Maya, un expert spécialisé en éléphants. Mais comment faire sans pouvoir la trouver? Nous vous enjoignons à écrire courtoisement à la préfète du Lot et Garonne, garante du bien-être des animaux vivant sur son territoire, pour lui faire part de l’inquiétude qui nous assaille concernant Maya. Est-elle morte? L’ont-ils cachée? Dans quelles conditions vit-elle? Où est-elle? Est-elle ne serait-ce qu’en France? A-t-elle fini ses jours dans la solitude glacée de son camion-remorque?
Merci de votre mobilisation. Pour Maya, pour tous les esclaves des cirques, notre colère et nos larmes sont incommensurables mais nous ne les laisserons pas émousser notre force de combat!
Sur Twitter : @Prefet47
Par courrier : Madame Patricia WILLAERT, Préfecture de Lot-et-Garonne, Place Verdun, 47920 Agen