Les pièges à mâchoire font une nouvelle victime : nous déposons plainte pour Snooky

Les pièges à mâchoire font une nouvelle victime : nous déposons plainte pour Snooky

Chasse
16.02.2024
Toutes les actualités

One Voice porte plainte pour un chat dont la patte a été blessée par un piège à mâchoire en Loire-Atlantique.

Le 31 janvier 2024, dans la commune de Couëron, en Loire-Atlantique, des passants ont découvert un chat la patte enserrée dans un piège à mâchoire, un dispositif cruel et non sélectif pourtant interdit depuis 1995. Ce n’est pas la première fois qu’un de nos compagnons est victime de ces outils d’un autre âge. Et c’est sans compter tous les animaux sauvages qui en sont les cibles délibérées. Nous avons porté plainte pour Snooky.

Ce mois de janvier 2024 aurait pu se finir par les habituelles balades à l’extérieur et repas au chaud avec sa famille. Mais Snooky a eu le malheur de se promener dans le mauvais jardin et de tomber sur un piège à mâchoire qui s’est violemment refermé sur sa patte avant gauche. À force de se débattre, il s’est retrouvé suspendu contre un muret donnant sur la rue, son membre meurtri toujours pris au piège de l’autre côté de la grille. C’est grâce à ses miaulements affolés que des voisins l’ont découvert, le matin du mercredi 31 janvier. Depuis combien de temps était-il ainsi en détresse, blessé dans sa chair ? Ses humains, inquiets, ne l’avaient en tout cas pas vu depuis lundi soir…

Entre état de choc et hypothermie à son arrivée chez le vétérinaire, les radiographies ont également révélé une luxation des phalanges et une suspicion d’arrachement du plexus brachial du pauvre félin. Placé sous perfusion, Snooky a fini par se réchauffer. Mais ses lésions, elles, sont irréversibles. Deux semaines après avoir été pris en charge, il a dû être amputé de son majeur et de son annulaire.

Des pièges parfois illégaux, toujours barbares

Il y a tout juste un an, c’était Cooper qui se retrouvait pris entre les dents acérées d’un piège à mâchoire. À la même période, Mani était découvert à l’agonie, manquant de perdre lui aussi une patte à cause d’un collet. Le premier dispositif est pourtant, dans sa version ancienne et non homologuée, interdit dans toute l’Union européenne depuis près de trente ans. Combien de temps la réglementation sera-t-elle encore piétinée ? Et combien pour voir disparaître ces pièges non sélectifs et cruels qui livrent leurs victimes à des heures d’une souffrance intolérable à laquelle elles ne peuvent échapper ? Pour les chats et chiens comme Cooper, Mani et Snooky, mais aussi pour tous les animaux sauvages sciemment martyrisés, ces pratiques doivent cesser.

Nous nous joignons à la famille de Snooky et à l’association L’Arche de Ninie et ses Amis qui nous a appelés à l’aide, et portons plainte nous aussi. Ensemble, continuons à défendre les animaux victimes de la chasse en demandant une réforme radicale de ce loisir immoral.

Partager l'article