Le louveteau de Valberg relâché !?
Incohérences... La préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes nous annonce que le louveteau de Valberg sera placé dans un parc à loups, quand une association affirme qu’il aurait été relâché...
Après des mois de sollicitation des autorités, lesquelles entretiennent le flou autour du sort du louveteau capturé à Valberg, nous avons enfin appris, début août, qu’il serait placé dans un « parc à loups », car incapable de survivre seul dans la nature. Mais voilà qu’une association affirme qu’il aurait été relâché en ce même mois d’août !
Photo : © Réseaux Loup Lynx
En novembre dernier, un jeune loup perdu et malade errait dans les rues de Valberg, petite commune des Alpes-Maritimes. Capturé par l’Office français de la biodiversité, il a été placé dans un centre de soins, sans vocation à rester captif, selon les dires du sous-préfet.
Sans nouvelles pendant six mois et après une impressionnante mobilisation du public via notre pétition recueillant plus de 45000 signatures, nous avons contacté l’OFB pour savoir ce qu’il était advenu du louveteau.
Incohérences inacceptables de la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes
Début août, nous recevons finalement une réponse du préfet, annonçant qu’il ne pourrait pas être relâché et serait donc placé dans un « parc à loup, en France ».
Capturer un animal sauvage dans la perspective de le protéger, et finir par le maintenir en captivité, le soumettant au stress intense de l’enfermement et du passage incessant de visiteurs ? Certainement pas ! Nous demandions alors à la préfecture de le relâcher dans son milieu naturel, voire, si son état ne le permettait pas, qu’il soit placé dans un sanctuaire, évidemment sans aucune présentation au public.
Sans réponse de sa part, c’est par l’association FERUS que nous avons appris il y a quelques jours qu’il aurait finalement retrouvé la nature, équipé d’un collier émetteur, et qu’il irait bien.
Nous attendons que le préfet nous le confirme par écrit. Ces incohérences sont inacceptables ! Comment la préfecture peut-elle écrire une chose un jour à l’une, et dire l’inverse le lendemain à l’autre ? Pire, les autorités savent-elles au moins où se trouve réellement ce louveteau ?
Nous espérons nous aussi pouvoir prochainement vous annoncer, preuves à l’appui, que ce jeune loup a bien retrouvé la liberté !