La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements !
En 2023, les familles de blaireaux de l’Aube, de la Haute-Marne, de l’Aisne, des Ardennes et des Pyrénées-Atlantiques ont pu passer le printemps à l’abri des déterreurs. Seuls dans l’Aube et avec AVES dans les quatre autres départements, nous avions obtenu la suspension en urgence de tous ces arrêtés qui autorisaient la mise à mort de centaines d’individus après des heures de souffrance. Par cinq nouvelles décisions, les tribunaux administratifs de Châlons-en-Champagne, Amiens et Pau confirment définitivement que le déterrage au printemps et en été était bien illégal! Une nouvelle étape dans le combat contre la vénerie sous terre, à quelques semaines de l’ouverture de la période complémentaire.
Consensus de la part des tribunaux: oui, la vénerie sous terre tue les petits!
Pour ses partisans, la vénerie sous terre est un mode de chasse « sélectif ». On rirait de tant de mauvaise foi si, chaque année, des milliers de blaireaux ne périssaient pas entre les mains des déterreurs à la suite d’une interminable traque. Car la réalité est bien plus sombre: les chasseurs détruisent tout sur leur passage et, quand ils ne sont pas tués directement, les petits dont les parents ont été abattus sont livrés à eux-mêmes et finissent par mourir seuls.
Malgré les atermoiements de nos adversaires, le débat est désormais clos: le Conseil d’État l’a confirmé, la loi interdit formellement de tuer les petits. Et, tribunal après tribunal, la justice affirme que la vénerie sous terre met directement en danger les blaireautins, comme viennent de le faire les tribunaux d’Amiens et Châlons-en-Champagne.
Faire souffrir des animaux au nom du loisir: ça suffit!
Autoriser la mise à mort de milliers d’animaux pour que des chasseurs qui s’ennuient en dehors de la saison de chasse puissent se défouler: voilà la vraie raison de l’acharnement des préfets à autoriser cette pratique. Plutôt que d’assumer, ils avancent des arguments tous plus faux les uns que les autres. Mais désormais, les masques tombent, et accuser systématiquement les blaireaux de tous les maux ne fonctionne plus!
À quelques semaines de l’ouverture des périodes complémentaires pour 2024, ces décisions de justice envoient un message clair aux préfets: n’autorisez pas le déterrage au printemps ni en été! Pour porter ce message avec nous, signez notre pétition contre la vénerie sous terre des blaireaux et pour une réforme radicale de la chasse. Plus de huit Français sur dix (84%) sont déjà en faveur d’une interdiction du déterrage (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023). Il est temps d’agir.