La Croatie interdit les élevages à fourrure!
Nouvelle victoire dans le combat contre la fourrure ! Après le Japon en novembre, c'est au tour de la Croatie d'interdire les élevages à fourrure, devenant ainsi un pays « fur free » !
Nouvelle victoire dans le combat contre la fourrure ! Après le Japon en novembre, c’est au tour de la Croatie d’interdire les élevages à fourrure, devenant ainsi un pays « fur free » !
La loi de 2006 interdisant les fermes à fourrure est entrée en vigueur comme prévu au 1er janvier 2017 en Croatie. Les éleveurs ont bénéficié d’une période de 10 ans pour se reconvertir. Et l’ultime tentative politique de maintien des élevages de chinchillas a été rejetée avec indignation par les citoyens.
Très heureux, les membres d’Animal Friends Croatia, principaux acteurs locaux de ce combat, ont décidé d’apporter des gâteaux au ministre de l’Agriculture en charge de l’application de la loi. Partenaires de leur combat, One Voice avait enquêté en caméra cachée au sein des élevages de chinchillas. Nous avions filmé la grande souffrance de ces doux animaux tués par électrocution, et contribué à la sensibilisation du public croate.
Cette belle avancée fait écho à celle obtenue au Japon fin novembre : le tout dernier élevage de visons d’Otsuka a fermé ses portes pour toujours. Désormais en vertu de la loi sur la prévention des espèces exotiques invasives – les ratons laveurs ont laissé de mauvais souvenirs dans l’archipel – plus aucune ferme à fourrure ne pourra ouvrir ses portes. Le Pays du Soleil Levant rejoint dès lors les rangs des nations – Pays-Bas, Grande-Bretagne, Autriche, notamment – qui ont renoncé aux fermes à fourrure et à la cruauté insensée qu’elles impliquent.
Ces deux victoires nous démontrent qu’avec l’appui de l’opinion publique et des politiques, nous parviendrons à construire ensemble un monde meilleur pour les animaux.
A cet égard, One Voice est particulièrement heureuse de faire partie des 40 organisations de la
Fur Free Alliance dont le travail incessant, partout dans le monde, modifie peu à peu le regard des consommateurs sur la fourrure.
Derrière le soyeux poil des visons, au-delà des reflets d’argent d’un col en renard, les gens voient désormais apparaître les cages, les plaies, les bébés piétinés sur le sol en grillage et les cadavres écorchés qu’on jette en tas comme des déchets.
Un monde sans fourrure est possible et les nouvelles qui nous viennent du Japon et de Croatie ne peuvent qu’être de bon augure pour l’année qui commence.