Kludsky a fui la justice française et a envoyé Dumba en Allemagne
À peine plus de quarante-huit heures après la publication de notre article annonçant que nous engagions de nouvelles procédures et que nous irions jusqu’au bout, la dresseuse de Dumba a mis les voiles à l’étranger. Nous avons suivi le camion de Dumba jusque dans un zoo exploitant des éléphants en Allemagne les 20 et 21 février 2021. Notre procédure continue en France et nous en engageons une autre en Allemagne.
Photo : Maimona Bakkioui – Facebook
Partis aux aurores samedi 20 février, ils ont enfermé Dumba et ont roulé quasiment sans s’arrêter sur plus d’un millier de kilomètres, jusqu’à changer de pays.
Les circassiens font leur spécialité de la fuite de la justice
Nous réaffirmons ce que nous dénonçons depuis le début : les circassiens fuient la justice d’un pays à l’autre, sans se faire inquiéter outre mesure.
Mais c’est mal nous connaître s’ils pensent s’en tirer à si bon compte : nous avons suivi leur camion jusqu’à leur destination finale, un parc de type zoo, géré par des circassiens, où des éléphants sont exhibés devant le public et contraints à faire dans des numéros. Bref, la dresseuse Kludsky a fui la France pour l’Allemagne, y a abandonné Dumba – qui est en vente, rappelons-le – et est rentrée en Espagne afin d’être tranquille. Enfin, c’est ce qu’elle pense.
La procédure en France a des conséquences partout
Son certificat de capacité lui ayant été délivré en France, notre action en justice se poursuit pour le lui faire retirer. Même en Allemagne, elle ne pourra alors plus exploiter Dumba.
Une nouvelle procédure en Allemagne
Nous engageons une procédure en Allemagne. Quel que soit le pays, Dumba ne devrait pas être exploitée. La veille de son arrivée, il y avait plus de trente centimètres de neige dans le parc.
Une nouvelle réglementation en préparation
En France, ce qui se prépare est la légalisation de ces parcs zoologiques tenus par d’anciens circassiens avec une réglementation plus souple que pour les zoos, permettant que les animaux soient encore exploités jusqu’à leur mort. C’est inadmissible.
Pour Dumba et tous les autres animaux aux mains des dresseurs de cirque, nous irons jusqu’au bout de notre combat.