Inquiétude pour les kangourous autour de l'élection australienne

Inquiétude pour les kangourous autour de l'élection australienne

Chasse
15.04.2019
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À la suite des résultats anticipés, le résultat des élections législatives en Australie ne devrait pas améliorer le sort des kangourous. Interpellons le Parlement européen afin d’interdire l’importation de produits qui en sont issus.

Considérés comme des nuisibles, les kangourous sont victimes de tueries massives en Australie, comme l’avant-première française du documentaire « Kangaroo, a love-hate story » avait permis de le dénoncer en juin dernier lors de notre projection. L’industrie alimentaire et celle du luxe n’ont pas cessé leur commerce en Europe, notre continent étant toujours le premier consommateur de kangourous au monde. Écrivons au Parlement européen pour l’interdire!

Les kangourous, victimes de tueries massives

L’Australie entretient une relation ambivalente avec son animal fétiche, le kangourou. Cet emblème national est associé depuis des siècles à un « nuisible ». Le gouvernement australien propose même des primes pour se débarrasser de ceux qu’il associe à un « fléau ». Les massacres se perpétuent en pleine nature, de préférence la nuit, pendant la période d’activité la plus intense des kangourous. Les petits, lorsqu’ils ne sont pas tués avec leurs mères dans la poche, finissent par mourir de soif ou de faim. Ainsi les kangourous s’éteignent dans l’indifférence totale.
 

Plus inquiétant encore, s’il en est, à l’extermination massive sous caution de protéger les troupeaux de bétail ou les terres, s’ajoute, pour les chasseurs, l’argument purement économique. La viande de kangourou est utilisée dans les boîtes de nourriture pour nos animaux familiers, souvent sans le mentionner, mais est également vendue dans certains restaurants et supermarchés pour l’alimentation humaine.
La France fait partie des principaux importateurs de ces produits carnés. Cela pose aussi, au-delà du calvaire vécu par les kangourous, de véritables questions sur les risques sanitaires. La viande chassée dans le désert est ensuite transportée des heures durant sans contrôle ni précaution d’hygiène suffisants. Les peaux, elles, sont vendues pour finir en vêtements et articles de sport.

C’est ce que dénonce le documentaire choc KANGAROO A Love-Hate Story de Kate et Mick McIntyre révélant la face cachée de cette industrie sordide dont One Voice a organisé l’avant-première en France.

Premiers résultats électoraux : une défaite pour les kangourous

L’espoir de voir la situation évoluer s’est terni avec le résultat des élections législatives fédérales australiennes du 23 mars dernier. La coalition libérale dans l’État de la Nouvelle-Galles du Sud (sud-est de l’Australie) a remporté ce suffrage. Or elle n’a pas pris position officiellement contre ces massacres. Espérons que les législatives à travers tout le pays seront plus à l’avantage de l’environnement et des kangourous en mai, quand l’ensemble des États australiens auront voté pour établir, outre les membres de leur Sénat, un nouveau gouvernement.

Agissons maintenant !

Nous demandons à l’Union européenne de réagir vite pour préserver ces animaux iconiques en danger et extrêmement vulnérables. Avec nous, écrivez (modèle de lettre en téléchargement) au Parlement européen :

À l’attention de Monsieur Ottavio Marzocchi 
Département thématique C
Droit des citoyens et affaires constitutionnelles
Parlement européen
B-1047 Bruxelles
BELGIQUE

poldep-citizens@europarl.europa.eu

ou à votre candidat aux élections européennes pour interdire l’importation de viande, de peau et de fourrure de kangourou.

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