Fourrière Passerelles : un berger allemand tué après le décès de son humain
Les animaux familiers sont-ils condamnés à mourir en fourrière en cas de décès de leur compagnon humain ? Dans les faits, oui, trop souvent. Cela doit cesser !
Nous avons croisé la route d’Holga. Cette chienne venait d’être expédiée en fourrière après la perte de son compagnon humain. Elle a attendu là, sans soins, sans attention, avant d’être éliminée comme un vulgaire déchet.
Elle se nommait Holga. Cette bergère allemande a connu longtemps une existence heureuse auprès de son humain. Sur lui, elle a veillé durant des années, lui offrant sa tendresse et sa loyauté. Et elle avait visiblement été très aimée en retour.
Et puis tout a basculé : âgé, l’homme s’est éteint. Comme souvent dans ce type de situation, la famille n’a pas voulu accueillir Holga. Les enfants ont contacté la fourrière Passerelles pour se débarrasser d’elle…
À la douleur du deuil s’est ajoutée pour la chienne celle de l’abandon. Placée en quarantaine le 23 novembre 2021, Holga s’est retrouvée dans une cage froide et nue.
Lorsque nos enquêteurs se sont pour la première fois rendus sur place, ils l’ont vue blessée, languissant derrière les barreaux. À ce moment-là, ils ignoraient sous quel statut elle se trouvait là : était-elle en pension, au refuge ou bien en fourrière ? Ce n’est que lors de leur second passage, quelques jours plus tard, en découvrant son corps dans le congélateur, sa fiche dans le classeur des animaux décédés (sans aucune mention de sa blessure pourtant grave) et son histoire – sommaire -, qu’ils se sont rendus compte du drame qui s’était déroulé à huis clos.
L’histoire tragique d’Holga n’est pas un cas isolé. Des milliers d’animaux périssent de la même façon dans notre pays quand leur humain meurt ou tombe malade. Quel que soit leur état de santé, abandonnés de tous, ils sont abattus sans être proposés à l’adoption ou s’ils ne sont pas adoptés.
Mobilisez-vous avec nous pour faire connaître l’histoire d’Holga, aussi ignoble pour elle que pour la mémoire de son vieil ami. Tout le monde doit prendre conscience que les chiens parfois, les chats souvent, sont traités comme des détritus par les fourrières.
Signez pour la fin de l’omerta et des euthanasies dans les fourrières !