Deux renards pendus à l'entrée de la ville : One Voice lance un appel à témoin
One Voice lance un appel à témoin et offre une prime pour l’identification des auteurs de la pendaison des corps de deux renards.
Deux renards ont été pendus à l’entrée de la commune de Dracy-Saint-Loup le 28 novembre dernier. One Voice s’insurge contre cet acte de cruauté. Pour l’heure, ses auteurs n’ont pas été identifiés. One Voice lance un appel à toute personne disposant d’informations pour qu’ils soient poursuivis et condamnés.
Le 28 novembre 2022, les habitants de la commune de Dracy-Saint-Loup (Saône-et-Loire) ont découvert avec horreur les corps de deux renards accrochés au panneau d’entrée de leur commune. Informé, le maire a contacté les gendarmes qui ont constaté les faits et fait retirer les renards. Parce qu’il ne dispose d’aucune information lui permettant d’identifier les responsables, le maire n’a pour l’heure pas saisi le procureur de la République.
Au-delà de la monstruosité de cette mise en scène, ces actes constituent des infractions pénales et ne doivent pas rester impunis.
La mise à mort d’animaux sauvages est, en France, soumise à la législation sur la chasse. La méconnaissance de ces règles peut être sanctionnée lourdement, les peines allant de simples contraventions à l’emprisonnement. Par ailleurs, les cadavres des renards peuvent être considérés comme des « déchets » sur le plan juridique. Leur abandon sur la voie publique constitue un délit passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende. Les auteurs de ces faits doivent être poursuivis et condamnés.
Les animaux désignés comme « nuisibles », comme ceux qui sont protégés, dans la ligne de mire des autorités
Si les renards sont classés ESOD (« espèce susceptible d’occasionner des dégâts »), c’est pour assouvir les pulsions… pardon, on voulait dire les passions des chasseurs.
Car même lorsque les animaux sont protégés, les autorités publient dérogations sur dérogations… Évidemment, quand l’État lui-même se complaît à considérer des animaux comme des individus « nuisibles » (ancien terme légal de désignation des ESOD), comment ces derniers pourraient-ils être respectés, protégés, voire simplement laissés en paix ?
Nous appelons les témoins à se manifester !
L’association One Voice lance donc un appel, et s’engage à verser la somme de 10 000 € à la personne qui lui transmettrait des informations solides permettant d’identifier formellement, au-delà de tout doute raisonnable, les personnes responsables de ces actes, sur notre boîte mail info@one-voice.fr.
Ces informations seront alors transmises au procureur de la République dans le cadre d’une plainte de l’association.