Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels.
Chaque année, les autorités acceptent que des milliers d’animaux soient expérimentés pour former du personnel. “Outils” de formation pour les étudiants et les professionnels, chiens, singes, cochons, souris, rats ou encore poissons sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses. Mobilisez-vous à nos côtés pour demander l’arrêt de ces projets, écrivez !
En 2021, 34460 animaux ont été exploités dans le cadre de ces projets d’apprentissage. Les objectifs sont multiples : former des médecins et vétérinaires à la chirurgie, former les employés des laboratoires afin de maintenir et acquérir des compétences techniques ou encore “sensibiliser le personnel afin de minimiser les contraintes imposées aux animaux lors des procédures expérimentales”. Lorsque l’on se penche sur les projets concernés, on peut se questionner sur ce dernier point:
« À l’issue des procédures, les animaux seront soit réutilisés si aucun dommage n’a été observé, soit mis à mort si les points limites ont été atteints. » Voilà ce qu’on peut lire sur le résumé d’un projet datant du 28 mai dernier qui prévoit que 1930 petits herbivores seront soumis à des contentions, des multiples prélèvements, des injections, des frottis vaginaux ou encore des anesthésies.
Cette phrase, d’une froideur bureaucratique glaçante, masque une réalité révoltante : les animaux sont considérés comme de simples instruments pédagogiques, et leur vie est jetée au rebut au moindre signe de souffrance ou de blessure. En clair, si des erreurs sont commises, peu importe les conséquences, ils sont tués.
Il est crucial de noter que ces pratiques ne sont pas seulement terribles pour les animaux ; elles ont également un impact psychologique sur celles et ceux qui les effectuent. La loi impose l’utilisation de méthodes alternatives quand cela est possible alors, il est essentiel d’exiger non pas des formations sur les êtres vivants mais bien sur les alternatives qui existent.
Un appel à l’action
Nous demandons donc aux laboratoires de privilégier systématiquement les méthodes alternatives, aux professionnels de se former aux tests sans être vivant. Aussi, nous exhortons nos représentants politiques à enfin voter en faveur d’un financement bien plus important pour la recherche sur les méthodes de remplacement.
Si vous êtes étudiant ou professionnel choqués par ces pratiques, nous vous invitons à nous contacter (nous vous assurons de la plus totale confidentialité) et/ou à interpeller le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour exiger la fin de l’expérimentation animale et l’adoption de méthodes alternatives : téléchargez le courrier-type.